PAPEETE, le 9 mai 2017 - Le détenu de 37 ans, déjà condamné vingt fois, a écopé de 6 mois de prison ferme supplémentaires ce mardi au palais de justice avant d'être reconduit en cellule.
Les quantités sont loin d'être pharaoniques : deux petites boites d'allumettes remplies de pakalolo séché. Mais quand on est détenu et qu'on regagne la maison d'arrêt après une permission de sortie accordée par le juge, mieux vaut éviter de se présenter à la fouille avec de la drogue cachée sur soi. C'est pourtant le pari qu'a tenté, et donc perdu, un homme de 37 ans au casier judiciaire déjà riche d'une vingtaine de condamnations, essentiellement des escroqueries. Les deux boîtes de pakalolo étaient plaquées à l'intérieur de ses cuisses, maintenues par du film plastique et des pansements.
"Vous n'avez pas mis votre permission de sortie pour chercher un emploi, mais pour trouver une fille afin d'avoir un rapport sexuel et trouver des stupéfiants", a déploré le président du tribunal ce mardi matin à l'audience, avant de sermonner le père du détenu, 65 ans, lui aussi jugé dans cette affaire mais pour complicité. Il a véhiculé son fils le temps de sa permission et l'a aidé à dissimuler le paka sur lui en faisant le bandage.
"Les anxiolytiques, ça le faisait pas…"
"Vous n'avez pas essayé de le raisonner plutôt ?", s'interroge le magistrat. Le papa, fataliste devant le parcours judiciaire de son enfant, manifeste son impuissance : "Je ne fais que ça depuis tout ce temps…". "Je peux comprendre qu'on ne dénonce pas son fils, mais qu'on l'aide à commettre l'infraction !", gronde à son tour le procureur de la République. "C'était deux boîtes, c'était pas pour faire du trafic, c'était pour ma consommation, pour calmer les pétages de plombs", résume le détenu, père de famille, depuis son box. "Y a des médicaments légaux pour cela…", lui rétorque le président. "J'étais sous anxiolytiques, mais ça le faisait pas…".
"Il faut replacer les faits dans leur contexte, il a profité d'être à l'extérieur pour acheter ces deux boîtes de paka car il est difficile d'en trouver en prison, pour se substituer à son traitement", a plaidé pour sa défense Me Pater. "On ne parle pas de trafic". Le père complice a finalement écopé de 6 mois de prison avec sursis et son fils a été condamné à 6 mois de prison ferme supplémentaires.
Les quantités sont loin d'être pharaoniques : deux petites boites d'allumettes remplies de pakalolo séché. Mais quand on est détenu et qu'on regagne la maison d'arrêt après une permission de sortie accordée par le juge, mieux vaut éviter de se présenter à la fouille avec de la drogue cachée sur soi. C'est pourtant le pari qu'a tenté, et donc perdu, un homme de 37 ans au casier judiciaire déjà riche d'une vingtaine de condamnations, essentiellement des escroqueries. Les deux boîtes de pakalolo étaient plaquées à l'intérieur de ses cuisses, maintenues par du film plastique et des pansements.
"Vous n'avez pas mis votre permission de sortie pour chercher un emploi, mais pour trouver une fille afin d'avoir un rapport sexuel et trouver des stupéfiants", a déploré le président du tribunal ce mardi matin à l'audience, avant de sermonner le père du détenu, 65 ans, lui aussi jugé dans cette affaire mais pour complicité. Il a véhiculé son fils le temps de sa permission et l'a aidé à dissimuler le paka sur lui en faisant le bandage.
"Les anxiolytiques, ça le faisait pas…"
"Vous n'avez pas essayé de le raisonner plutôt ?", s'interroge le magistrat. Le papa, fataliste devant le parcours judiciaire de son enfant, manifeste son impuissance : "Je ne fais que ça depuis tout ce temps…". "Je peux comprendre qu'on ne dénonce pas son fils, mais qu'on l'aide à commettre l'infraction !", gronde à son tour le procureur de la République. "C'était deux boîtes, c'était pas pour faire du trafic, c'était pour ma consommation, pour calmer les pétages de plombs", résume le détenu, père de famille, depuis son box. "Y a des médicaments légaux pour cela…", lui rétorque le président. "J'étais sous anxiolytiques, mais ça le faisait pas…".
"Il faut replacer les faits dans leur contexte, il a profité d'être à l'extérieur pour acheter ces deux boîtes de paka car il est difficile d'en trouver en prison, pour se substituer à son traitement", a plaidé pour sa défense Me Pater. "On ne parle pas de trafic". Le père complice a finalement écopé de 6 mois de prison avec sursis et son fils a été condamné à 6 mois de prison ferme supplémentaires.