Le groupe politique Ia Ora Te Fenua a plusieurs fois souligné l’ampleur de la crise qui frappe la Polynésie et de la nécessité d’unir toutes les forces pour en sortir. Il constate que la prise de conscience des politiques et des partenaires sociaux, gagne du terrain. Et c’est une bonne chose !
Pour autant, il reste encore une étape décisive à franchir : celle de l’acceptation de nos responsabilités partagées dans cette situation. C’est le préalable indispensable à l’adoption de solutions durables pour le bien être de tous les Polynésiens.
C’est pourquoi les élus du groupe Ia Ora Te Fenua regrettent que certains responsables syndicaux et politiques aient reporté l’entière responsabilité de nos malheurs sur l’Etat et considéré que la solution consisterait à le faire payer. On serait tentés de dire et après ? Nous resterions face à nos incohérences, nos comportements inadaptés et retomberions dans les mêmes difficultés qui pénalisent aujourd’hui en tout premier lieu les familles polynésiennes.
Nous avons voulu une autonomie avec des compétences vastes. Les partenaires sociaux ont été associés à la préparation des décisions et à la gestion dans nombre de domaines. Depuis 30 ans, les élus choisis par la population ont la responsabilité de faire vivre nos institutions.
Aujourd’hui, nous devons tous changer : faire face, réformer la conduite des affaires et redéfinir le projet de société que nous, Polynésiens, voulons. L’Etat n’est pas notre ennemi, ni notre banque. Il est notre partenaire. Et c’est dans ce cadre que doit s’exercer entre autres la reconnaissance des dommages causés par les essais nucléaires.
Nous ne souhaitons pas que l’Etat se substitue aux institutions de notre Pays. Nous croyons en l’autonomie politique de la Polynésie française au sein de la République car elle correspond à la volonté des Polynésiens d’être responsables de leurs affaires et à sa spécificité géographique, historique, culturelle et sociale.
Pour autant, il reste encore une étape décisive à franchir : celle de l’acceptation de nos responsabilités partagées dans cette situation. C’est le préalable indispensable à l’adoption de solutions durables pour le bien être de tous les Polynésiens.
C’est pourquoi les élus du groupe Ia Ora Te Fenua regrettent que certains responsables syndicaux et politiques aient reporté l’entière responsabilité de nos malheurs sur l’Etat et considéré que la solution consisterait à le faire payer. On serait tentés de dire et après ? Nous resterions face à nos incohérences, nos comportements inadaptés et retomberions dans les mêmes difficultés qui pénalisent aujourd’hui en tout premier lieu les familles polynésiennes.
Nous avons voulu une autonomie avec des compétences vastes. Les partenaires sociaux ont été associés à la préparation des décisions et à la gestion dans nombre de domaines. Depuis 30 ans, les élus choisis par la population ont la responsabilité de faire vivre nos institutions.
Aujourd’hui, nous devons tous changer : faire face, réformer la conduite des affaires et redéfinir le projet de société que nous, Polynésiens, voulons. L’Etat n’est pas notre ennemi, ni notre banque. Il est notre partenaire. Et c’est dans ce cadre que doit s’exercer entre autres la reconnaissance des dommages causés par les essais nucléaires.
Nous ne souhaitons pas que l’Etat se substitue aux institutions de notre Pays. Nous croyons en l’autonomie politique de la Polynésie française au sein de la République car elle correspond à la volonté des Polynésiens d’être responsables de leurs affaires et à sa spécificité géographique, historique, culturelle et sociale.
