“Il y quelques années nous étions pratiquement à 300 licenciés et parfois plus”, indique Tania Aitamai, co-fondatrice du club I Mua Natation.
Tahiti, le 20 octobre 2021 - Fondé en 2009, le jeune club de I Mua Natation est en proie à quelques difficultés. Avec pour le moment 103 nageurs licenciés, le club de 'Orovini doit atteindre au moins la barre des 250 adhérents pour arriver au bout de la saison.
La crise Covid c'est aussi ça. Des associations et des clubs sportifs qui se retrouvent aujourd'hui dans des situations très précaires, conséquence directe de la crise sanitaire. La situation du jeune club I Mua Natation, fondé en 2009 et qui a pris ses quartiers à la piscine de Javouhey, est un exemple parmi d'autres.
Avec “seulement” 103 nageurs licenciés, le club de 'Orovini doit plus que doubler ses effectifs pour arriver au bout de cette saison. “Il y a quelques années nous étions pratiquement à 300 licenciés et parfois plus”, indique Tania Aitamai, co-fondatrice du club avec son frère Mara Aitamai. “Si on veut tenir l'année il faut au moins être à 250 cotisants au club pour être bien dans nos baskets.” La cotisation annuelle versée par les licenciés étant le principal apport financier des clubs amateurs.
Notons que d'un point de vue plus global, le président de la Fédération tahitienne de natation, Michel Sommers, avait indiqué en août que sa fédération avait enregistré une baisse de 15 % du nombre de licenciés sur l'année 2021 par rapport à 2020. Et le dernier confinement de quatre semaines entre août et septembre, période habituellement propice au renouvellement des licences, a également porté un gros coup au club.
“Se battre pour nos nageurs”
Ainsi pour relancer l'activité de I Mua, Tania Aitamai, poussée par son frère, a décidé de revenir aux affaires et de reprendre la présidence du club, dévolu ces dernières années à Jean-Luc Tetupaia. “Par amour de notre club et des enfants qui viennent nager tous les jours, il fallait que l'on revienne”, atteste-t-elle.
Premier axe de travail pour la co-fondatrice et sa future équipe, redévelopper la “section APP” (Apprentissage, éveil et jeux) du club, avec des cours organisés tous les samedis à la piscine de Javouhey. “Quand nous avons monté le club avec mon frère, on l'a fait au départ pour permettre à nos enfants de nager. Mais aujourd'hui on a plus de compétiteurs que de nageurs en apprentissage ou qui viennent pour le plaisir de nager”, explique l'intéressée.
En ligne de mire également pour la présidente, la préparation de ces nageurs pour les prochains championnats de France jeunes et juniors prévus en décembre. “On souhaite envoyer au moins cinq nageurs pour les championnats de France. On a une équipe de coachs qui travaillent bien et les résultats sportifs sont là depuis l'ouverture du club”, souligne Tania Aitamai.
En effet I Mua a produit au cours des dernières années quelques-uns des meilleurs espoirs de la natation tahitienne. Les derniers en date étant Keha Desbordes qui a raflé récemment quatre titres lors des derniers championnats de Polynésie en juin dernier. Mais c'est surtout le phénomène Tehearii Oopa, 13 ans, qui a attiré toute l'attention sur lui l'année dernière. Le jeune garçon avait notamment battu à quatre reprises les meilleures performances nationales de sa catégorie d'âge, sur le 50 et le 100 mètres papillon. “Nous avons des enfants qui sont là depuis leur plus jeune âge et qui se sont révélés à I Mua. C'est pour eux que nous devons nous battre”, insiste Tania Aitamai.
La crise Covid c'est aussi ça. Des associations et des clubs sportifs qui se retrouvent aujourd'hui dans des situations très précaires, conséquence directe de la crise sanitaire. La situation du jeune club I Mua Natation, fondé en 2009 et qui a pris ses quartiers à la piscine de Javouhey, est un exemple parmi d'autres.
Avec “seulement” 103 nageurs licenciés, le club de 'Orovini doit plus que doubler ses effectifs pour arriver au bout de cette saison. “Il y a quelques années nous étions pratiquement à 300 licenciés et parfois plus”, indique Tania Aitamai, co-fondatrice du club avec son frère Mara Aitamai. “Si on veut tenir l'année il faut au moins être à 250 cotisants au club pour être bien dans nos baskets.” La cotisation annuelle versée par les licenciés étant le principal apport financier des clubs amateurs.
Notons que d'un point de vue plus global, le président de la Fédération tahitienne de natation, Michel Sommers, avait indiqué en août que sa fédération avait enregistré une baisse de 15 % du nombre de licenciés sur l'année 2021 par rapport à 2020. Et le dernier confinement de quatre semaines entre août et septembre, période habituellement propice au renouvellement des licences, a également porté un gros coup au club.
“Se battre pour nos nageurs”
Ainsi pour relancer l'activité de I Mua, Tania Aitamai, poussée par son frère, a décidé de revenir aux affaires et de reprendre la présidence du club, dévolu ces dernières années à Jean-Luc Tetupaia. “Par amour de notre club et des enfants qui viennent nager tous les jours, il fallait que l'on revienne”, atteste-t-elle.
Premier axe de travail pour la co-fondatrice et sa future équipe, redévelopper la “section APP” (Apprentissage, éveil et jeux) du club, avec des cours organisés tous les samedis à la piscine de Javouhey. “Quand nous avons monté le club avec mon frère, on l'a fait au départ pour permettre à nos enfants de nager. Mais aujourd'hui on a plus de compétiteurs que de nageurs en apprentissage ou qui viennent pour le plaisir de nager”, explique l'intéressée.
En ligne de mire également pour la présidente, la préparation de ces nageurs pour les prochains championnats de France jeunes et juniors prévus en décembre. “On souhaite envoyer au moins cinq nageurs pour les championnats de France. On a une équipe de coachs qui travaillent bien et les résultats sportifs sont là depuis l'ouverture du club”, souligne Tania Aitamai.
En effet I Mua a produit au cours des dernières années quelques-uns des meilleurs espoirs de la natation tahitienne. Les derniers en date étant Keha Desbordes qui a raflé récemment quatre titres lors des derniers championnats de Polynésie en juin dernier. Mais c'est surtout le phénomène Tehearii Oopa, 13 ans, qui a attiré toute l'attention sur lui l'année dernière. Le jeune garçon avait notamment battu à quatre reprises les meilleures performances nationales de sa catégorie d'âge, sur le 50 et le 100 mètres papillon. “Nous avons des enfants qui sont là depuis leur plus jeune âge et qui se sont révélés à I Mua. C'est pour eux que nous devons nous battre”, insiste Tania Aitamai.