La gestion des ressources en eau est un véritable défi, même en Polynésie, un Pays où il pleut régulièrement. Pour cela, le regroupement de données environnementales est nécessaire. En l’absence d’un minimum de données, la simulation des transferts hydrologiques reste aléatoire et ne peut donc pas fournir d’éléments fiables. Un doctorant en 2ème année en hydrologie à l'université de Queensland, Thomas Rivière, oeuvre pour la mise en place d’un modèle hydrologie destiné à la gestion de cette ressource précieuse.
Jusque-là, les données hydrologiques (en l’occurrence celles liées à l'eau de pluie) provenaient surtout des stations d’observation de Météo France. Ces dernières recueillent leurs propres données, mais dans un but informel et statistique, plus que dans une logique de préservation de la ressource. Ajouté au problème du relief, les îles volcaniques comme Tahiti subissant les climats tropicaux et humides, diffèrent des autres régions. Elles possèdent une forte variabilité pluviométrique tant sur le plan des apports que sur le plan temporel. En se basant sur les différentes caractéristiques des îles volcaniques en milieu tropical, il semblerait qu’une meilleure compréhension des phénomènes soit possible.
Grâce à la signature d'une convention entre l'UPF, la Brasserie de Tahiti, le Groupement d’étude et de gestion du domaine public (GEGDP) du ministère de l’Équipement qui est en charge des ressources hydrologiques du territoire, et la société de conseil Vai Natura, le projet POWER est né il y a un an et demi. Thomas Rivière, doctorant à l’Université du Queensland en Australie, a entamé d'étudier le bassin versant de la vallée de la Punaruu, située dans la commune de Punaauia (Côte ouest de Tahiti). Ses recherches se sont jointes à celles d'un autre doctorant de l'UPF, Mathieu Aureau. Objectif : fournir les quantités d'eau qui s'écoulent dans la vallée à l'aide du modèle informatique Topmodel. Encadré par les Professeurs Jean-Pierre Barriot de l'UPF et de David Lockington de l'Université de Queensland, mais aussi de Randel Haverkamp, unique hydrogéologue du Territoire, Thomas Rivière a bénéficié de conseils pratiques pour ses recherches.
Parallèlement, Mathieu Aureau s'est chargé de quantifier la quantité disponible pour la consommation. Les résultats associés permettront de mettre sur pied un modèle scientifique pour calculer les ressources en eau disponibles dans la vallée de la Punaruu. Ces recherches revêtent un intérêt d'ordre environnemental, notamment pour les grandes sociétés implantées sur place comme La Brasserie de Tahiti. La préservation durable de la ressource en eau souterraine, en quantité et en qualité, est l'une de ses préoccupations majeures puis qu’ayant son forage à la Punaruu lequel alimente la fabrication de ses différentes boissons.
La revue de l‘Université de la Polynésie Française, sur les Doctoriales 2013, relatant les travaux de Thomas Rivière, explique : « en se basant sur les différentes caractéristiques des îles volcaniques en milieu tropical, il semblerait qu’une meilleure compréhension des interactions entre les différents compartiments du cycle hydrologique soit nécessaire dans le cadre de la modélisation afin de pouvoir mettre en place des stratégies d’adaptation et d’atténuation dû aux facteurs climatologiques et anthropiques (transformations diverses dues à l’intervention de l’homme).»
Bien que pour l’instant, les recherches se poursuivent, les premiers résultats semblent déjà concluants, assurant ainsi une fiabilité future du modèle informatique créé ainsi que l’interprétation des résultats qui en seront issus. Conformément à l’objectif initial, il sera possible d’évaluer les ressources en eau souterraine de la Punaruu, mais surtout d'évaluer les possibilités de forage en ce lieu. Pour le GEGPD, ce projet permettra ensuite d’appliquer ce modèle informatique à d’autres vallées, incitant par la même occasion le gouvernement à créer une législation qui réglementera l’exploitation de la ressource en eau.
TP
Jusque-là, les données hydrologiques (en l’occurrence celles liées à l'eau de pluie) provenaient surtout des stations d’observation de Météo France. Ces dernières recueillent leurs propres données, mais dans un but informel et statistique, plus que dans une logique de préservation de la ressource. Ajouté au problème du relief, les îles volcaniques comme Tahiti subissant les climats tropicaux et humides, diffèrent des autres régions. Elles possèdent une forte variabilité pluviométrique tant sur le plan des apports que sur le plan temporel. En se basant sur les différentes caractéristiques des îles volcaniques en milieu tropical, il semblerait qu’une meilleure compréhension des phénomènes soit possible.
Grâce à la signature d'une convention entre l'UPF, la Brasserie de Tahiti, le Groupement d’étude et de gestion du domaine public (GEGDP) du ministère de l’Équipement qui est en charge des ressources hydrologiques du territoire, et la société de conseil Vai Natura, le projet POWER est né il y a un an et demi. Thomas Rivière, doctorant à l’Université du Queensland en Australie, a entamé d'étudier le bassin versant de la vallée de la Punaruu, située dans la commune de Punaauia (Côte ouest de Tahiti). Ses recherches se sont jointes à celles d'un autre doctorant de l'UPF, Mathieu Aureau. Objectif : fournir les quantités d'eau qui s'écoulent dans la vallée à l'aide du modèle informatique Topmodel. Encadré par les Professeurs Jean-Pierre Barriot de l'UPF et de David Lockington de l'Université de Queensland, mais aussi de Randel Haverkamp, unique hydrogéologue du Territoire, Thomas Rivière a bénéficié de conseils pratiques pour ses recherches.
Parallèlement, Mathieu Aureau s'est chargé de quantifier la quantité disponible pour la consommation. Les résultats associés permettront de mettre sur pied un modèle scientifique pour calculer les ressources en eau disponibles dans la vallée de la Punaruu. Ces recherches revêtent un intérêt d'ordre environnemental, notamment pour les grandes sociétés implantées sur place comme La Brasserie de Tahiti. La préservation durable de la ressource en eau souterraine, en quantité et en qualité, est l'une de ses préoccupations majeures puis qu’ayant son forage à la Punaruu lequel alimente la fabrication de ses différentes boissons.
La revue de l‘Université de la Polynésie Française, sur les Doctoriales 2013, relatant les travaux de Thomas Rivière, explique : « en se basant sur les différentes caractéristiques des îles volcaniques en milieu tropical, il semblerait qu’une meilleure compréhension des interactions entre les différents compartiments du cycle hydrologique soit nécessaire dans le cadre de la modélisation afin de pouvoir mettre en place des stratégies d’adaptation et d’atténuation dû aux facteurs climatologiques et anthropiques (transformations diverses dues à l’intervention de l’homme).»
Bien que pour l’instant, les recherches se poursuivent, les premiers résultats semblent déjà concluants, assurant ainsi une fiabilité future du modèle informatique créé ainsi que l’interprétation des résultats qui en seront issus. Conformément à l’objectif initial, il sera possible d’évaluer les ressources en eau souterraine de la Punaruu, mais surtout d'évaluer les possibilités de forage en ce lieu. Pour le GEGPD, ce projet permettra ensuite d’appliquer ce modèle informatique à d’autres vallées, incitant par la même occasion le gouvernement à créer une législation qui réglementera l’exploitation de la ressource en eau.
TP
Te mau mä’imira’a : te höho’a täroro uira hia nö te mä'imi i te pape
I teie tau, të ‘ere nei o vëtahi mau fenua ‘e’e i te pape. Mai te peu, te vai ra, mea repo ïa. Iö tätou nei, e pape mä o tä tätou e inu nei, e te au ato’a. Teie ra, i mua i te tahi ha’amau’ara’a rahi e ‘ite hia nei i Tahiti nei, i fëruri ai te mau ‘aiväna’a mä’imi i te räve’a nö te mito i te reira tao’a. « Parau mau, rave rahi mau ta’ata e parau mai ra ë : te pape, nä te atua i höro’a mai i te reira ! ‘Aita ra rätou e ‘ite i te fifi o te riro i te tupu i teie mau pu’e tau i muri nei : ‘e varavara ‘oia ! » I mua i teie tätarara’a a tö feiä a’e ra, ‘ua fëruri maïte o te hö’ë pïahi nö te fare ha’apiira’a tuatoru nö Queensland, i Auteraria, o Thomas Rivière täne, i te fa’aö iä na i roto i te tahi tau mä’imira’a.
I roto i tä na hi’ora’a, ‘aitiä te fäito pape üa änei, nö raro a’e i te repo ato’a, i ‘ite päpü maita’i hia atu ra, tae roa i teienei mahana. I roto i nä matahiti e toru, ‘ua noa’a hia mai i teie mana’o i te fa’a’ohipa i te mau höho’a ha’amani hia e te roro uira, nö te nümerara’a o te mau faïto pape huru rau e vai ra i Punaruu a’e . Mai i nä reira ‘o Thomas i te ha’amatara’a.
A tau ‘äva’e i muri mai, i mätara mai ai i teie räve’a roro uira pi’i hia : TopModel. Ma te fa’a’ohipara’a i teie räve’a ‘äpï, e ‘ite hia i te vaira’a pape tumu. Mea nähea ïa i teie fa’anahora’a : e fäfä haere te mäteni roro uira i mau fäito rau i ni’aiho i te fenua, i terä e terä atu vähi. Te teiteira’a, te mau ‘äpo’o, te äteara’a o taua mau ‘äpo’o ra, tae roa atu i te höhonura’a o te repo te i reira te pape. ‘Ia noa’a ana’e mai tö mau nümera ra, i reira te mäteni roro uira i te pü’oira’a i te ta’ato’ara’a o teie mau nümera nö te fa’a’ite mai te rahira’a pape o te nehenehe e fa’a’ohipa.
Noa atu ‘aitiä teie fa’anahora’a i hope päpü roa atu ra, e ti’a ra ‘ia parau hia ‘ua manuia te mau fa’anahora’a mätämua. Te toe noa ra i te ‘imi i te tahi atu räve’a nö te ‘öpere tanotano noa i teie « ö », ‘eiäha i te reira ‘ia ‘ore i fifi roa atu i te orara’a mai o te nehenehe e ‘ite hia i te toe’a o te paraneta.
TP
I teie tau, të ‘ere nei o vëtahi mau fenua ‘e’e i te pape. Mai te peu, te vai ra, mea repo ïa. Iö tätou nei, e pape mä o tä tätou e inu nei, e te au ato’a. Teie ra, i mua i te tahi ha’amau’ara’a rahi e ‘ite hia nei i Tahiti nei, i fëruri ai te mau ‘aiväna’a mä’imi i te räve’a nö te mito i te reira tao’a. « Parau mau, rave rahi mau ta’ata e parau mai ra ë : te pape, nä te atua i höro’a mai i te reira ! ‘Aita ra rätou e ‘ite i te fifi o te riro i te tupu i teie mau pu’e tau i muri nei : ‘e varavara ‘oia ! » I mua i teie tätarara’a a tö feiä a’e ra, ‘ua fëruri maïte o te hö’ë pïahi nö te fare ha’apiira’a tuatoru nö Queensland, i Auteraria, o Thomas Rivière täne, i te fa’aö iä na i roto i te tahi tau mä’imira’a.
I roto i tä na hi’ora’a, ‘aitiä te fäito pape üa änei, nö raro a’e i te repo ato’a, i ‘ite päpü maita’i hia atu ra, tae roa i teienei mahana. I roto i nä matahiti e toru, ‘ua noa’a hia mai i teie mana’o i te fa’a’ohipa i te mau höho’a ha’amani hia e te roro uira, nö te nümerara’a o te mau faïto pape huru rau e vai ra i Punaruu a’e . Mai i nä reira ‘o Thomas i te ha’amatara’a.
A tau ‘äva’e i muri mai, i mätara mai ai i teie räve’a roro uira pi’i hia : TopModel. Ma te fa’a’ohipara’a i teie räve’a ‘äpï, e ‘ite hia i te vaira’a pape tumu. Mea nähea ïa i teie fa’anahora’a : e fäfä haere te mäteni roro uira i mau fäito rau i ni’aiho i te fenua, i terä e terä atu vähi. Te teiteira’a, te mau ‘äpo’o, te äteara’a o taua mau ‘äpo’o ra, tae roa atu i te höhonura’a o te repo te i reira te pape. ‘Ia noa’a ana’e mai tö mau nümera ra, i reira te mäteni roro uira i te pü’oira’a i te ta’ato’ara’a o teie mau nümera nö te fa’a’ite mai te rahira’a pape o te nehenehe e fa’a’ohipa.
Noa atu ‘aitiä teie fa’anahora’a i hope päpü roa atu ra, e ti’a ra ‘ia parau hia ‘ua manuia te mau fa’anahora’a mätämua. Te toe noa ra i te ‘imi i te tahi atu räve’a nö te ‘öpere tanotano noa i teie « ö », ‘eiäha i te reira ‘ia ‘ore i fifi roa atu i te orara’a mai o te nehenehe e ‘ite hia i te toe’a o te paraneta.
TP
