Mercredi dernier, un tuyau en fibre de verre a été installé sur 12 mètres.
PAPEARI, le 15/09/2016 - C'est une première en Polynésie. Dans le cadre de l'optimisation de leurs productions hydroélectriques, les sociétés EDT et Marama Nui utilisent une technologie innovante pour doubler les conduites forcées, à savoir, un tuyau en fibre de verre, sans impacter sur l'environnement. Mercredi dernier, une première pause a été réalisée sur 12 mètres.
Le projet hydro max porté par les sociétés Marama Nui et EDT avance bien. "Le principe de ce projet est de prendre les aménagements existants de Marama Nui, de les analyser, de les étudier et de voir où on peut gagner en productibilité, sans toucher à la nature et sans avoir besoin de foncier", explique Yann Wolff, directeur de Marama Nui.
L'idée est donc, de travailler sur ce qui existe déjà afin de produire plus d'énergies renouvelables, sans impacter sur l'environnement. Et c'est d'ailleurs la seule condition que leur impose le pays.
Fin 2015, des accords ont été signés entre les concessionnaires et le pays. Dans ces contrats, il est demandé aux professionnels d'augmenter la capacité de production hydraulique de la vallée de Titaaviri de 12 %. Pour se faire, EDT et Marama Nui ont choisi de travailler avec un nouveau concept : une conduite forcée en fibre de verre. "C'est beaucoup plus simple à mettre en œuvre parce qu'on n'a pas de soudage à faire, et à priori, la durée de vie est très longue. On n'a pas les problèmes qu'il y a sur les tuyaux en acier qui vont rouiller et qui ont besoin de beaucoup d'entretien. À priori sur ces tuyaux en fibre, il n'y a pas besoin d'entretien. Les constructeurs annoncent une durée de vie d'une centaine d'années, alors qu'aujourd'hui, sur les tuyaux en acier, on est plutôt sur des durées de 60 ans", précise le directeur de Marama Nui.
Dans la vallée de Titaaviri, une conduite forcée existe déjà, mais elle est "sous-dimensionnée". Et s'ils veulent augmenter la production hydraulique, les professionnels devront doubler cette conduite forcée, sur 1,8 kilomètre. La moitié se fera avec une conduite en acier et l'autre partie avec le tuyau en fibre de verre. Mercredi matin, une première pause a été effectuée sur une distance de 12 mètres. "C'est une première, ce qui nous permet de la développer et de la maitriser, ce qui nous permet d'envisager de la mettre en œuvre sur des développements futurs."
Le projet devrait s'étendre dans la vallée de la Papenoo, l'année prochaine. L'idée est d'atteindre la production de 50 % d'énergie renouvelable, c'est d'ailleurs la recommandation du gouvernement. "Cette année, la pluviométrie a été assez exceptionnelle, on devrait atteindre quasiment 44 % de production d'énergie renouvelable avec le photovoltaïque aussi qui a bien progressé cette année. Donc, on n'est pas loin de l'objectif. On a le projet hydro-électrique de la Vaiiha aussi qui devrait voir le jour et s'il est mis en œuvre, effectivement, nous allons atteindre voire même dépasser les 50 %", assure Nuihau Laurey, ministre des énergies.
Avec ce nouveau concept, EDT promet de ne pas augmenter ses tarifs : "C'est encore une fois, la traduction des accords de fin d'année. Il revient après au pays de faire un choix en matière de priorité pour développer l'hydro-électricité et encourager le développement du solaire, c'est l'objectif du pays et du concessionnaire que nous sommes. Mais en ce qui nous concerne, c'est de faire une facture maitrisée sans augmenter les tarifs", souligne Grégoire De Chillaz, Président directeur général d'EDT.
"Nous avons déjà acté deux textes généraux sur les tarifs de l'électricité qui font à peu près 9,8 % sur les deux diminutions de tarifs, et nous continuons à travailler sur la nouvelle formule tarifaire qui a été mise en œuvre, il y a un peu plus d'un an déjà. Nous avons sélectionné le cabinet d'audit comptable qui doit expertiser l'ensemble des charges du concessionnaire d'électricité pour arriver à des prochaines baisses tarifaires progressives", poursuit Nuihau Laurey.
Avec le projet hydro max dans la vallée de Titaaviri, cela permettra aux professionnels de produire 1,25 GW de plus par an, ce qui pourrait représenter la consommation annuelle de l'île de Makemo.
Le projet hydro max porté par les sociétés Marama Nui et EDT avance bien. "Le principe de ce projet est de prendre les aménagements existants de Marama Nui, de les analyser, de les étudier et de voir où on peut gagner en productibilité, sans toucher à la nature et sans avoir besoin de foncier", explique Yann Wolff, directeur de Marama Nui.
L'idée est donc, de travailler sur ce qui existe déjà afin de produire plus d'énergies renouvelables, sans impacter sur l'environnement. Et c'est d'ailleurs la seule condition que leur impose le pays.
Fin 2015, des accords ont été signés entre les concessionnaires et le pays. Dans ces contrats, il est demandé aux professionnels d'augmenter la capacité de production hydraulique de la vallée de Titaaviri de 12 %. Pour se faire, EDT et Marama Nui ont choisi de travailler avec un nouveau concept : une conduite forcée en fibre de verre. "C'est beaucoup plus simple à mettre en œuvre parce qu'on n'a pas de soudage à faire, et à priori, la durée de vie est très longue. On n'a pas les problèmes qu'il y a sur les tuyaux en acier qui vont rouiller et qui ont besoin de beaucoup d'entretien. À priori sur ces tuyaux en fibre, il n'y a pas besoin d'entretien. Les constructeurs annoncent une durée de vie d'une centaine d'années, alors qu'aujourd'hui, sur les tuyaux en acier, on est plutôt sur des durées de 60 ans", précise le directeur de Marama Nui.
Dans la vallée de Titaaviri, une conduite forcée existe déjà, mais elle est "sous-dimensionnée". Et s'ils veulent augmenter la production hydraulique, les professionnels devront doubler cette conduite forcée, sur 1,8 kilomètre. La moitié se fera avec une conduite en acier et l'autre partie avec le tuyau en fibre de verre. Mercredi matin, une première pause a été effectuée sur une distance de 12 mètres. "C'est une première, ce qui nous permet de la développer et de la maitriser, ce qui nous permet d'envisager de la mettre en œuvre sur des développements futurs."
Le projet devrait s'étendre dans la vallée de la Papenoo, l'année prochaine. L'idée est d'atteindre la production de 50 % d'énergie renouvelable, c'est d'ailleurs la recommandation du gouvernement. "Cette année, la pluviométrie a été assez exceptionnelle, on devrait atteindre quasiment 44 % de production d'énergie renouvelable avec le photovoltaïque aussi qui a bien progressé cette année. Donc, on n'est pas loin de l'objectif. On a le projet hydro-électrique de la Vaiiha aussi qui devrait voir le jour et s'il est mis en œuvre, effectivement, nous allons atteindre voire même dépasser les 50 %", assure Nuihau Laurey, ministre des énergies.
Avec ce nouveau concept, EDT promet de ne pas augmenter ses tarifs : "C'est encore une fois, la traduction des accords de fin d'année. Il revient après au pays de faire un choix en matière de priorité pour développer l'hydro-électricité et encourager le développement du solaire, c'est l'objectif du pays et du concessionnaire que nous sommes. Mais en ce qui nous concerne, c'est de faire une facture maitrisée sans augmenter les tarifs", souligne Grégoire De Chillaz, Président directeur général d'EDT.
"Nous avons déjà acté deux textes généraux sur les tarifs de l'électricité qui font à peu près 9,8 % sur les deux diminutions de tarifs, et nous continuons à travailler sur la nouvelle formule tarifaire qui a été mise en œuvre, il y a un peu plus d'un an déjà. Nous avons sélectionné le cabinet d'audit comptable qui doit expertiser l'ensemble des charges du concessionnaire d'électricité pour arriver à des prochaines baisses tarifaires progressives", poursuit Nuihau Laurey.
Avec le projet hydro max dans la vallée de Titaaviri, cela permettra aux professionnels de produire 1,25 GW de plus par an, ce qui pourrait représenter la consommation annuelle de l'île de Makemo.
MISE AUX NORMES DU BARRAGE TITAAVIRI 2 :
Depuis quatre ans, des travaux de mise aux normes sont entrepris au niveau du barrage de Titaaviri 2. Un déversoir de secours a été ajouté sur l'ouvrage. Une recharge aval du remblai et une rehausse de crête ont aussi été réalisées. Le budget prévu pour ces travaux de mise aux normes est de 750 millions de francs. Pour l'heure, 650 millions de francs ont déjà été dépensés.
UN HECTARE MIS À LA DISPOSITION DES AGRICULTEURS À TITAAVIRI :
Marama Nui met à la disposition du syndicat des agriculteurs de Teva i Uta, une parcelle de 10 000 m². "Marama Nui est propriétaire d'hectares fonciers dans cette vallée et met gracieusement à la disposition des familles, qui sont en association avec la Fédération agricole du coin, du territoire et de la mairie, des parcelles", souligne le Pdg d'EDT, Grégoire De Chillaz.
La finalisation de ce projet devrait se faire le mois prochain, avant une inauguration prévue au mois de novembre
PROJET HYDROÉLECTRIQUE DE LA VAIIHA :
Ce projet est toujours à l'étude. Cependant, "il faut convaincre les propriétaires fonciers et les associations. Il y a tout un travail de groupe qui est mené par les experts pour entendre les différents points de vue, entendre les élus. Le dossier avance et il a bénéficié d'un financement de l’État aussi, au travers du FEI, pour le financement de ces études. Donc c'est un dossier qui avance bien", prévient Nuihau Laurey.
Depuis quatre ans, des travaux de mise aux normes sont entrepris au niveau du barrage de Titaaviri 2. Un déversoir de secours a été ajouté sur l'ouvrage. Une recharge aval du remblai et une rehausse de crête ont aussi été réalisées. Le budget prévu pour ces travaux de mise aux normes est de 750 millions de francs. Pour l'heure, 650 millions de francs ont déjà été dépensés.
UN HECTARE MIS À LA DISPOSITION DES AGRICULTEURS À TITAAVIRI :
Marama Nui met à la disposition du syndicat des agriculteurs de Teva i Uta, une parcelle de 10 000 m². "Marama Nui est propriétaire d'hectares fonciers dans cette vallée et met gracieusement à la disposition des familles, qui sont en association avec la Fédération agricole du coin, du territoire et de la mairie, des parcelles", souligne le Pdg d'EDT, Grégoire De Chillaz.
La finalisation de ce projet devrait se faire le mois prochain, avant une inauguration prévue au mois de novembre
PROJET HYDROÉLECTRIQUE DE LA VAIIHA :
Ce projet est toujours à l'étude. Cependant, "il faut convaincre les propriétaires fonciers et les associations. Il y a tout un travail de groupe qui est mené par les experts pour entendre les différents points de vue, entendre les élus. Le dossier avance et il a bénéficié d'un financement de l’État aussi, au travers du FEI, pour le financement de ces études. Donc c'est un dossier qui avance bien", prévient Nuihau Laurey.