La dernière soirée du 7e Hura Tapairu s’est tenue à guichet fermé samedi. Sur la scène du grand théâtre de la Maison de la culture et devant une salle comble, les groupes de danses ont remis en jeu leurs titres provisoires décernés la veille. A l’issue de cette ultime soirée, le jury a proclamé le groupe Hitireva 1, grand vainqueur de la catégorie « Over All »
Le suspens aura duré jusqu’au bout de cette 7e édition du Hura Tapairu. En effet, quatre groupes, Hitireva 1, Pupu Tuhaa Pae, A ‘ori Mai et Hei Tahiti 1, se sont produit samedi soir avec comme enjeu ultime de remettre en jeu leur titre. Au final, le jury a décerné le 3e prix de la catégorie « Over All » à Hei Tahiti 1, le 2e à Pupu Tuhaa Pae et le 1er à Hitireva 1.
Samedi soir, pourtant rien n’était joué pour ces formations. En effet Hitireva 1 et A ‘ori Mai avaient même été pénalisé de 100 points pour avoir respectivement introduit des instruments à cordes pour le premier et utilisé des passages en himene tarava (chant) pour le deuxième. Même si l’aspect artistique a été apprécié par les membres du jury du Hura Tapairu, ces derniers ont pris la décision de sanctionner ces initiatives en privilégiant de fait une application au pied de la lettre du règlement concernant la prestation ‘ote’a et son accompagnement musical. Qu’à cela ne tienne, l’une des particularités de ce concours est d’offrir un délai de 24 heures aux formations en lice pour modifier leur spectacle. Les groupes ont donc mis toutes les chances de leur côté en révisant en conséquence leurs prestations durant ce laps de temps.
En définitif, ce qu’il faudra retenir de ce 7e Hura Tapairu, selon Moanaura Teheiura, président du jury, c’est « la qualité des Hula présentés » ainsi que le nombre éloquent des participants dans cette catégorie. Un autre aspect, qui n’aura pas facilité la tâche au jury, est également la qualité des prestations des groupes en catégorie « Over All » qui ont présenté de « très belles choses » et où « quatre sensibilités totalement différentes se sont exprimés » preuve de la « diversité des approches artistiques et du talent des jeunes chorégraphes ». Moanaura Teheiura précise encore : « on a assisté à des choses très traditionnelles dans la forme et d’autres plus contemporaines on va dire ».
La victoire attribuée à Hitireva a été motivé par « l’énergie dont a fait preuve ce groupe » mais également par le développement du thème, celui d’une légende des Tuamotu.
A la question de savoir si c’est le thème ou la technique dansée qui prime au Hura Tapairu, Moanaura Teheiura rappelle qu’il s’agit avant tout « de trouver un juste équilibre entre les deux ». En effet, il précise que dans la danse traditionnelle tahitienne tout part de « l’illustration du mot par le mouvement dansé ». Même si « l’évolution du mouvement se fait en rapport avec la société dans laquelle nous vivons et qu’elle est le reflet d’un mode de pensée et de cette société », il ne faut « pas perdre cette idée que c’est le mot qui provoque le mouvement ».
Le suspens aura duré jusqu’au bout de cette 7e édition du Hura Tapairu. En effet, quatre groupes, Hitireva 1, Pupu Tuhaa Pae, A ‘ori Mai et Hei Tahiti 1, se sont produit samedi soir avec comme enjeu ultime de remettre en jeu leur titre. Au final, le jury a décerné le 3e prix de la catégorie « Over All » à Hei Tahiti 1, le 2e à Pupu Tuhaa Pae et le 1er à Hitireva 1.
Samedi soir, pourtant rien n’était joué pour ces formations. En effet Hitireva 1 et A ‘ori Mai avaient même été pénalisé de 100 points pour avoir respectivement introduit des instruments à cordes pour le premier et utilisé des passages en himene tarava (chant) pour le deuxième. Même si l’aspect artistique a été apprécié par les membres du jury du Hura Tapairu, ces derniers ont pris la décision de sanctionner ces initiatives en privilégiant de fait une application au pied de la lettre du règlement concernant la prestation ‘ote’a et son accompagnement musical. Qu’à cela ne tienne, l’une des particularités de ce concours est d’offrir un délai de 24 heures aux formations en lice pour modifier leur spectacle. Les groupes ont donc mis toutes les chances de leur côté en révisant en conséquence leurs prestations durant ce laps de temps.
En définitif, ce qu’il faudra retenir de ce 7e Hura Tapairu, selon Moanaura Teheiura, président du jury, c’est « la qualité des Hula présentés » ainsi que le nombre éloquent des participants dans cette catégorie. Un autre aspect, qui n’aura pas facilité la tâche au jury, est également la qualité des prestations des groupes en catégorie « Over All » qui ont présenté de « très belles choses » et où « quatre sensibilités totalement différentes se sont exprimés » preuve de la « diversité des approches artistiques et du talent des jeunes chorégraphes ». Moanaura Teheiura précise encore : « on a assisté à des choses très traditionnelles dans la forme et d’autres plus contemporaines on va dire ».
La victoire attribuée à Hitireva a été motivé par « l’énergie dont a fait preuve ce groupe » mais également par le développement du thème, celui d’une légende des Tuamotu.
A la question de savoir si c’est le thème ou la technique dansée qui prime au Hura Tapairu, Moanaura Teheiura rappelle qu’il s’agit avant tout « de trouver un juste équilibre entre les deux ». En effet, il précise que dans la danse traditionnelle tahitienne tout part de « l’illustration du mot par le mouvement dansé ». Même si « l’évolution du mouvement se fait en rapport avec la société dans laquelle nous vivons et qu’elle est le reflet d’un mode de pensée et de cette société », il ne faut « pas perdre cette idée que c’est le mot qui provoque le mouvement ».
Photo Fabien Chin
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