Tahiti, le 24 septembre 2024 - Le Pays et l’association Tīa’i Fenua, qui a monté la première ressourcerie de Tahiti, ont signé ce mardi une convention relative au traitement des déchets électriques et électroniques. À la clé : un soutien financier de 6,255 millions de francs et donc une visibilité sur les huit mois à venir.
Installée dans l’ancienne école élémentaire Amatahiapo de Mahina, la première ressourcerie de Tahiti est à l’œuvre depuis plusieurs semaines. Elle est soutenue par la commune qui met à disposition les locaux et se charge du transport des déchets, mais aussi par le Pays. Une convention a été signée ce mardi avec le ministre de l’Environnement Taivini Teai.
Cette convention, qui s’étalera du 1er octobre au 1er juin 2025, se traduira par un financement de 6,255 millions de francs. Pour Moea Pereyre, co-fondatrice de l’association Tīa’i Fenua, cela donne une visibilité pour les mois à venir. “Nous avons pour objectif de résultat le traitement d’une tonne de déchets par mois”, annonce-t-elle.
Fondée en 2017, Tīa’i Fenua s’engage pour une gestion durable des déchets et l’insertion professionnelle des personnes en difficulté. “Nous donnons une seconde vie aux appareils et une seconde chance aux femmes et aux hommes”, résume Moea Pereyre.
L’association Tīa’i Fenua organise depuis quatre ans des ateliers de réparation pour les particuliers à Tahiti et dans les îles. Ce sont les ateliers Tātā’i. Elle a participé à la création d’une ressourcerie à Rangiroa (début 2023) et à Bora Bora (2023). Cette dernière, portée par l’association Ia Vai ma noa Bora Bora, a reçu une subvention de 2,5 millions du Pays la semaine dernière.
Un réseau de ressourceries en projet
Depuis quelques semaines, à Mahina, un employé, trois CAE et deux bénévoles réceptionnent, testent, réparent et démantèlent en cas de panne définitive des appareils électroménagers, principalement téléviseurs et machines à laver. Les déchets sont issus du gisement d’encombrants de la commune, les particuliers peuvent également céder leurs appareils défectueux.
L’objectif est de réduire les déchets, promouvoir la réutilisation et sensibiliser à des alternatives de consommation. Le personnel, formé à la ressourcerie, pourra obtenir un diplôme de niveau 3 ou 4 (CAP, bac) d’agent valoriste.
Pour le tāvana de Mahina, Damas Teuira, l’opération est double : préserver l’environnement, mais aussi réduire le coût du traitement des déchets. Il estime par exemple à 70 m3 le volume de déchets récoltés sur le seul littoral de la commune.
Cette convention ouvre la voie à un partenariat de plus grande ampleur. En effet, le ministre de l’Environnement souhaite étendre la création d’un réseau de ressourceries à travers tout le territoire polynésien. Le réseau permettra à chaque citoyen de bénéficier d’un service de proximité pour le réemploi et le recyclage des équipements, renforçant ainsi l’impact des actions environnementales. L’association Tīa’i Fenua jouera un rôle central dans cette démarche.
Installée dans l’ancienne école élémentaire Amatahiapo de Mahina, la première ressourcerie de Tahiti est à l’œuvre depuis plusieurs semaines. Elle est soutenue par la commune qui met à disposition les locaux et se charge du transport des déchets, mais aussi par le Pays. Une convention a été signée ce mardi avec le ministre de l’Environnement Taivini Teai.
Cette convention, qui s’étalera du 1er octobre au 1er juin 2025, se traduira par un financement de 6,255 millions de francs. Pour Moea Pereyre, co-fondatrice de l’association Tīa’i Fenua, cela donne une visibilité pour les mois à venir. “Nous avons pour objectif de résultat le traitement d’une tonne de déchets par mois”, annonce-t-elle.
Fondée en 2017, Tīa’i Fenua s’engage pour une gestion durable des déchets et l’insertion professionnelle des personnes en difficulté. “Nous donnons une seconde vie aux appareils et une seconde chance aux femmes et aux hommes”, résume Moea Pereyre.
L’association Tīa’i Fenua organise depuis quatre ans des ateliers de réparation pour les particuliers à Tahiti et dans les îles. Ce sont les ateliers Tātā’i. Elle a participé à la création d’une ressourcerie à Rangiroa (début 2023) et à Bora Bora (2023). Cette dernière, portée par l’association Ia Vai ma noa Bora Bora, a reçu une subvention de 2,5 millions du Pays la semaine dernière.
Un réseau de ressourceries en projet
Depuis quelques semaines, à Mahina, un employé, trois CAE et deux bénévoles réceptionnent, testent, réparent et démantèlent en cas de panne définitive des appareils électroménagers, principalement téléviseurs et machines à laver. Les déchets sont issus du gisement d’encombrants de la commune, les particuliers peuvent également céder leurs appareils défectueux.
L’objectif est de réduire les déchets, promouvoir la réutilisation et sensibiliser à des alternatives de consommation. Le personnel, formé à la ressourcerie, pourra obtenir un diplôme de niveau 3 ou 4 (CAP, bac) d’agent valoriste.
Pour le tāvana de Mahina, Damas Teuira, l’opération est double : préserver l’environnement, mais aussi réduire le coût du traitement des déchets. Il estime par exemple à 70 m3 le volume de déchets récoltés sur le seul littoral de la commune.
Cette convention ouvre la voie à un partenariat de plus grande ampleur. En effet, le ministre de l’Environnement souhaite étendre la création d’un réseau de ressourceries à travers tout le territoire polynésien. Le réseau permettra à chaque citoyen de bénéficier d’un service de proximité pour le réemploi et le recyclage des équipements, renforçant ainsi l’impact des actions environnementales. L’association Tīa’i Fenua jouera un rôle central dans cette démarche.