Suite à la décision rendue le matin même par le tribunal administratif, les forces de l’ordre ont expulsé lundi en début d’après-midi les occupants de l’ancien centre hospitalier de Mamao. Une soixantaine d’agents ont été mobilisés dans cette action. Si le ton est monté à plusieurs reprises , c’est sans violence que finalement le bâtiment a été libéré.
Dans la matinée, après un examen des requêtes déposées par le Pays et le centre hospitalier de Polynésie française, le tribunal administratif a ordonné que soit libéré le site de l’ancien hôpital de Mamao. Depuis plusieurs jours, les lieux étaient occupés par une famille qui revendique les terres. Pour les aider, les occupants avaient fait appel au roi auto-proclamé pakumoto. En effet, sur place il y a toujours la pharmacie de l’hôpital. Le CHPF a souligné les risques de morts s’il venait à ne plus être approvisionné à cause de cette situation. L’urgence étant avérée, le tribunal a suivi les requêtes demandant le départ immédiat.
Dans la matinée, après un examen des requêtes déposées par le Pays et le centre hospitalier de Polynésie française, le tribunal administratif a ordonné que soit libéré le site de l’ancien hôpital de Mamao. Depuis plusieurs jours, les lieux étaient occupés par une famille qui revendique les terres. Pour les aider, les occupants avaient fait appel au roi auto-proclamé pakumoto. En effet, sur place il y a toujours la pharmacie de l’hôpital. Le CHPF a souligné les risques de morts s’il venait à ne plus être approvisionné à cause de cette situation. L’urgence étant avérée, le tribunal a suivi les requêtes demandant le départ immédiat.
En début d’après-midi, les occupants se font notifiés la décision du tribunal. Mais ils refusent de partir. Ils sont poussés vers la sortie par les policiers dans les cris et les insultes. Quelques esprits un peu chauffés sont aidés à sortir, mais aucune violence des deux parties n’est à déplorer. Certains des occupants hurleront leur mécontentement face à Oscar Temaru qui leur avait promis qu’ils récupèreraient leurs terres. Une fois à l’extérieur, pendant un peu plus de quatre heures, les deux camps camperont sur leur position. Entre temps le roi auto proclamé pakumotu vient tenter de plaider sa cause.
Mais son royaume existant selon lui depuis le 2 juin, n’a aucune valeur en République française, donc en Polynésie française, comme ses décisions par ailleurs. C’est avec difficulté que le directeur de la sécurité publique tente de leur faire comprendre. Mais n’y parviendra pas. Les policiers se positionneront devant l’entrée du centre hospitalier en attendant que le service de l’équipement vienne installer des grilles pour empêcher une nouvelle occupation.
Mais son royaume existant selon lui depuis le 2 juin, n’a aucune valeur en République française, donc en Polynésie française, comme ses décisions par ailleurs. C’est avec difficulté que le directeur de la sécurité publique tente de leur faire comprendre. Mais n’y parviendra pas. Les policiers se positionneront devant l’entrée du centre hospitalier en attendant que le service de l’équipement vienne installer des grilles pour empêcher une nouvelle occupation.
Pour ne pas perdre la face devant ses « sujets », le roi finira par partir vers 17h30, en déclarant qu’à son départ les siens partiront ainsi que les policiers. Mais cette décision était déjà prise et la grille était quasi installée. Interrogé par Tahiti-Infos, le « procureur » pakumotu a annoncé que d’ici quelques jours le roi déciderait ou pas de réoccuper les lieux.
