PAPEETE, le 26 avril 2016 - Quatre ans de prison dont trois avec sursis. Et surtout l'interdiction définitive d'exercer sa profession. C'est la peine prononcée ce mardi matin par le tribunal correctionnel contre un enseignant du collège de Hitia'a o te Ra, mis à pied depuis la révélation des faits et renvoyé le 26 avril dernier devant le tribunal pour toute une série d'agressions sexuelles commises il y a cinq ans sur des adolescents.
Un ex-enseignant de 34 ans du collège de Hitia'a o te Ra, suspendu de ses fonctions depuis la dénonciation des faits, a écopé ce mardi de 4 ans de prison dont 3 ans avec sursis et interdiction définitive d'exercer sa profession pour des "agressions sexuelles par menace, contrainte, violence ou surprise, par personne abusant de l'autorité conférée par ses fonctions". Le procès s'était déroulé à huis clos le 26 avril dernier et le tribunal avait mis sa décision en délibéré à aujourd'hui. Les faits reprochés auraient été commis sur au moins cinq adolescents, entre 2009 et 2011.
Le mode opératoire tel qu'il ressort de l'enquête était quasiment le même à chaque fois. L'enseignant abordait ses proies à l'extérieur de l'établissement, des garçons exclusivement, et les mettait en situation de ne pas pouvoir refuser ses avances. Il leur pratiquait ensuite des fellations. Quatre autres jeunes affirment aussi avoir été victimes de ses propositions indécentes, mais avaient réussi à se sortir de son emprise en refusant ses avances.
L'intéressé nie les faits
L'affaire avait fini par éclater après que l'un de ces "résistants" ait raconté sa mésaventure à ses camarades au collège, se payant au passage la tête de son professeur et de ses pratiques sexuelles présumées. Avant d'essayer d'abuser de lui dans sa voiture, l'enseignant l'avait "chauffé" en lui imposant le visionnage d'un film pornographique sur son ordinateur.
Les rumeurs persistantes avaient provoqué l'ouverture d'une enquête de gendarmerie, qui conduira à l'identification de neuf victimes. Les jeunes gens ont réitéré leurs accusations à la barre. Parole contre parole, l'enseignant, mal à l'aise avant l'ouverture des débats et leur interdiction au public, avait nié les faits à l'audience selon une source proche des parties civiles. Sans visiblement convaincre le représentant du ministère public qui avait requis contre lui une peine de 4 ans de prison dont 2 ans ferme, assortie de cette peine complémentaire d'interdiction définitive d'exercer le métier d'enseignant. Le prévenu a dix jours pour faire appel.
Un ex-enseignant de 34 ans du collège de Hitia'a o te Ra, suspendu de ses fonctions depuis la dénonciation des faits, a écopé ce mardi de 4 ans de prison dont 3 ans avec sursis et interdiction définitive d'exercer sa profession pour des "agressions sexuelles par menace, contrainte, violence ou surprise, par personne abusant de l'autorité conférée par ses fonctions". Le procès s'était déroulé à huis clos le 26 avril dernier et le tribunal avait mis sa décision en délibéré à aujourd'hui. Les faits reprochés auraient été commis sur au moins cinq adolescents, entre 2009 et 2011.
Le mode opératoire tel qu'il ressort de l'enquête était quasiment le même à chaque fois. L'enseignant abordait ses proies à l'extérieur de l'établissement, des garçons exclusivement, et les mettait en situation de ne pas pouvoir refuser ses avances. Il leur pratiquait ensuite des fellations. Quatre autres jeunes affirment aussi avoir été victimes de ses propositions indécentes, mais avaient réussi à se sortir de son emprise en refusant ses avances.
L'intéressé nie les faits
L'affaire avait fini par éclater après que l'un de ces "résistants" ait raconté sa mésaventure à ses camarades au collège, se payant au passage la tête de son professeur et de ses pratiques sexuelles présumées. Avant d'essayer d'abuser de lui dans sa voiture, l'enseignant l'avait "chauffé" en lui imposant le visionnage d'un film pornographique sur son ordinateur.
Les rumeurs persistantes avaient provoqué l'ouverture d'une enquête de gendarmerie, qui conduira à l'identification de neuf victimes. Les jeunes gens ont réitéré leurs accusations à la barre. Parole contre parole, l'enseignant, mal à l'aise avant l'ouverture des débats et leur interdiction au public, avait nié les faits à l'audience selon une source proche des parties civiles. Sans visiblement convaincre le représentant du ministère public qui avait requis contre lui une peine de 4 ans de prison dont 2 ans ferme, assortie de cette peine complémentaire d'interdiction définitive d'exercer le métier d'enseignant. Le prévenu a dix jours pour faire appel.