HITIA'A O TE RA, le 11/05/2016 - Deux jours après la fin de l'enquête publique mise en place dans le cadre du projet de défusion de la commune de Hitia'a o te Ra, les élus en faveur de la défusion ont convié la presse ce mercredi matin à la mairie de Hitia'a pour dresser un premier bilan sur cette enquête et plus particulièrement sur le nombre de personnes qui ont rempli les livres mis à leur disposition. Selon eux, sur les 4 105 personnes qui se sont déplacées, 4 065 ont dit "oui" à la défusion.
L'enquête publique lancée dans le cadre du projet de défusion des communes associées de Hitia'a o te Ra s'est terminée lundi. Le commissaire-enquêteur a désormais un mois pour rendre son rapport, qui sera d'ailleurs mis à la disposition du public dans les quatre communes associées et à la subdivision des îles du Vent à Papeete, jusqu'au 9 mai 2017.
Ce mercredi matin, les élus du conseil municipal qui sont pour cette défusion ont convié la presse pour dresser un premier bilan de cette enquête publique et plus particulièrement pour donner le taux de participation populaire.
Selon les chiffres qui nous ont été communiqués ce mercredi matin, 4 105 personnes se sont déplacées pour émettre un avis. 4 065 sont pour la défusion et 40 sont contre. Cela représenterait 99 % de la population en faveur de la défusion, ce qui ravit bien sûr le maire délégué de Hitia'a, Jacqui Drollet : "Dorénavant, les autorités savent que 99 % de la population, du moins de ceux qui se sont prononcés, souhaitent la défusion et que les communes associées deviennent des communes de plein exercice."
Si, dans un mois, le commissaire-enquêteur émet un avis contraire à celui de la population, le conseil municipal l’examinera, "et on va apporter les réponses qu'il faut pour faire en sorte que cet avis soit un avis favorable en fin de compte", souligne Jacqui Drollet.
Selon le maire délégué de Hitia'a, aucun statu quo ne sera possible, surtout que le commissaire-enquêteur pourrait proposer une solution qui est bien différente de celle voulue par la majorité des élus au conseil municipal de Hitia'a o te Ra. "Nous souhaitons, nous, la défusion des communes associées pour les ériger en communes de plein exercice. Lui, me semble-t-il, souhaite plus aller dans la direction d'une seule section électorale au lieu de quatre et d'une commune qui irait de Faaripo à Papeno'o et de Vai'iha à Faaone. C'est son droit le plus strict mais ce n'est pas un point que nous retenons et nous restons sur la défusion. À l'heure actuelle, c'est la commune-centre qui décide pour les communes associées et c'est à nous que l'on vient faire les reproches. On veut bien accepter ces critiques et en débattre à condition d'avoir les moyens d'appliquer un programme sur lequel on aura été élu."
Le discours est le même pour Henri Flohr, ancien tavana de Hitia'a : "Je ne suis pas d’accord avec ce projet de faire disparaître les communes associées de Hitia'a o te Ra en 2020 pour n'en faire qu'une seule. Chacune a sa propre identité. Papeno'o a sa propre histoire sur le plan culturel et on ne veut pas que le nom de Papeno'o disparaisse."
Les conflits politiques entre les communes associées sont une autre raison qui pousse l'élu de Papeno'o à demander la défusion. Il met aussi en avant les ressources de la commune associée : "Dans la vallée de la Papeno'o, il y a Marama Nui, nous avons des ressources et des taxes à faire passer. Une loi de Pays et pourquoi pas détaxer Marama Nui pour augmenter et renflouer notre caisse et notre budget. Il y a Marama Nui, mais il y a aussi Honotua, Tahiti Nui Telecoms, il y a aussi le projet Écoparc et pourquoi pas d'autres projets…" "On a besoin d'être autonome", a-t-il lancé ce mercredi matin.
Une fois que le commissaire-enquêteur aura rendu son rapport, le haut-commissaire prendra un arrêté pour instituer les quatre commissions municipales chargées elles aussi de donner leur avis sur le projet.
Dans un an, ce sera au tour du conseil municipal de Hitia'a o te Ra de formuler son avis définitif sur le sujet avant de le soumettre au conseil des ministres. Si les deux conseils rendent deux avis favorables, le haut-commissaire prendra un arrêté pour la création des quatre nouvelles communes.
L'enquête publique lancée dans le cadre du projet de défusion des communes associées de Hitia'a o te Ra s'est terminée lundi. Le commissaire-enquêteur a désormais un mois pour rendre son rapport, qui sera d'ailleurs mis à la disposition du public dans les quatre communes associées et à la subdivision des îles du Vent à Papeete, jusqu'au 9 mai 2017.
Ce mercredi matin, les élus du conseil municipal qui sont pour cette défusion ont convié la presse pour dresser un premier bilan de cette enquête publique et plus particulièrement pour donner le taux de participation populaire.
Selon les chiffres qui nous ont été communiqués ce mercredi matin, 4 105 personnes se sont déplacées pour émettre un avis. 4 065 sont pour la défusion et 40 sont contre. Cela représenterait 99 % de la population en faveur de la défusion, ce qui ravit bien sûr le maire délégué de Hitia'a, Jacqui Drollet : "Dorénavant, les autorités savent que 99 % de la population, du moins de ceux qui se sont prononcés, souhaitent la défusion et que les communes associées deviennent des communes de plein exercice."
Si, dans un mois, le commissaire-enquêteur émet un avis contraire à celui de la population, le conseil municipal l’examinera, "et on va apporter les réponses qu'il faut pour faire en sorte que cet avis soit un avis favorable en fin de compte", souligne Jacqui Drollet.
Selon le maire délégué de Hitia'a, aucun statu quo ne sera possible, surtout que le commissaire-enquêteur pourrait proposer une solution qui est bien différente de celle voulue par la majorité des élus au conseil municipal de Hitia'a o te Ra. "Nous souhaitons, nous, la défusion des communes associées pour les ériger en communes de plein exercice. Lui, me semble-t-il, souhaite plus aller dans la direction d'une seule section électorale au lieu de quatre et d'une commune qui irait de Faaripo à Papeno'o et de Vai'iha à Faaone. C'est son droit le plus strict mais ce n'est pas un point que nous retenons et nous restons sur la défusion. À l'heure actuelle, c'est la commune-centre qui décide pour les communes associées et c'est à nous que l'on vient faire les reproches. On veut bien accepter ces critiques et en débattre à condition d'avoir les moyens d'appliquer un programme sur lequel on aura été élu."
Le discours est le même pour Henri Flohr, ancien tavana de Hitia'a : "Je ne suis pas d’accord avec ce projet de faire disparaître les communes associées de Hitia'a o te Ra en 2020 pour n'en faire qu'une seule. Chacune a sa propre identité. Papeno'o a sa propre histoire sur le plan culturel et on ne veut pas que le nom de Papeno'o disparaisse."
Les conflits politiques entre les communes associées sont une autre raison qui pousse l'élu de Papeno'o à demander la défusion. Il met aussi en avant les ressources de la commune associée : "Dans la vallée de la Papeno'o, il y a Marama Nui, nous avons des ressources et des taxes à faire passer. Une loi de Pays et pourquoi pas détaxer Marama Nui pour augmenter et renflouer notre caisse et notre budget. Il y a Marama Nui, mais il y a aussi Honotua, Tahiti Nui Telecoms, il y a aussi le projet Écoparc et pourquoi pas d'autres projets…" "On a besoin d'être autonome", a-t-il lancé ce mercredi matin.
Une fois que le commissaire-enquêteur aura rendu son rapport, le haut-commissaire prendra un arrêté pour instituer les quatre commissions municipales chargées elles aussi de donner leur avis sur le projet.
Dans un an, ce sera au tour du conseil municipal de Hitia'a o te Ra de formuler son avis définitif sur le sujet avant de le soumettre au conseil des ministres. Si les deux conseils rendent deux avis favorables, le haut-commissaire prendra un arrêté pour la création des quatre nouvelles communes.