Montpellier, France | AFP | samedi 10/06/2017 - La candidate de La République en marche dans la deuxième circonscription de l’Hérault, Stéphanie Jannin, adjointe à la mairie de Montpellier, sera jugée par le tribunal correctionnel pour "prise illégale d’intérêt" le 18 septembre, a-t-on appris samedi auprès du parquet.
Stéphanie Jannin maintient sa candidature à l'élection législative des 11 et 18 juin, a affirmé une source proche à l'AFP.
Le procureur de la République à Montpellier, Christophe Barret, a indiqué à l’AFP avoir délivré vendredi une convocation à Mme Jannin, deuxième adjointe au maire de la ville, Philippe Saurel, et son compagnon, confirmant une information du quotidien Midi libre.
Les faits concernent "plusieurs délibérations" qu’elle a votées dont une portant sur "un marché de maîtrise d’œuvre de l’ordre de 70.000 euros et qui concernait une société dont Mme Jannin était salariée et avait encore un lien juridique au moment où cet avenant a été voté", a expliqué le procureur.
L'avocat de Mme Jannin, Me Gilles Gauer, a réagi auprès de l'AFP, affirmant que "Madame Stéphanie Jannin, en qualité de membre du conseil municipal, comme en quelque qualité que ce soit, n’a jamais voté une quelconque délibération décidant d’un marché de maîtrise d’œuvre de 70.000 euros, ou de quelque montant que ce soit, à une société dont elle aurait été la salariée."
Selon lui, le marché de maîtrise d’œuvre concerné a été passé en 2013, avant même que Madame Stéphanie Jannin ne soit élue.
L’enquête, ouverte "il y a plusieurs mois quand j’ai été saisi d’une plainte", porte aussi sur des subventions accordées à une association présidée par son compagnon poursuivi pour "recel de prise illégale d’intérêt", selon M. Barret.
Selon le Midi libre, les subventions votées lors des conseils municipaux des 7 mai 2015 et 25 février 2016 par l’adjointe à l'urbanisme et à l’aménagement durable, architecte de formation, s’élèvent à 20.000 euros.
Mme Jannin encourt jusqu’à 5 ans de prison et 375.000 euros d'amende.
mk/jp/sd
© Agence France-Presse
Stéphanie Jannin maintient sa candidature à l'élection législative des 11 et 18 juin, a affirmé une source proche à l'AFP.
Le procureur de la République à Montpellier, Christophe Barret, a indiqué à l’AFP avoir délivré vendredi une convocation à Mme Jannin, deuxième adjointe au maire de la ville, Philippe Saurel, et son compagnon, confirmant une information du quotidien Midi libre.
Les faits concernent "plusieurs délibérations" qu’elle a votées dont une portant sur "un marché de maîtrise d’œuvre de l’ordre de 70.000 euros et qui concernait une société dont Mme Jannin était salariée et avait encore un lien juridique au moment où cet avenant a été voté", a expliqué le procureur.
L'avocat de Mme Jannin, Me Gilles Gauer, a réagi auprès de l'AFP, affirmant que "Madame Stéphanie Jannin, en qualité de membre du conseil municipal, comme en quelque qualité que ce soit, n’a jamais voté une quelconque délibération décidant d’un marché de maîtrise d’œuvre de 70.000 euros, ou de quelque montant que ce soit, à une société dont elle aurait été la salariée."
Selon lui, le marché de maîtrise d’œuvre concerné a été passé en 2013, avant même que Madame Stéphanie Jannin ne soit élue.
L’enquête, ouverte "il y a plusieurs mois quand j’ai été saisi d’une plainte", porte aussi sur des subventions accordées à une association présidée par son compagnon poursuivi pour "recel de prise illégale d’intérêt", selon M. Barret.
Selon le Midi libre, les subventions votées lors des conseils municipaux des 7 mai 2015 et 25 février 2016 par l’adjointe à l'urbanisme et à l’aménagement durable, architecte de formation, s’élèvent à 20.000 euros.
Mme Jannin encourt jusqu’à 5 ans de prison et 375.000 euros d'amende.
mk/jp/sd
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