Belle ambiance ce vendredi 29 juin dans les jardin de Paofai, bordant la rade de Papeete. Comme le veut la tradition, le mois de juillet est un mois de festivités et les courses de pirogue sont un des symboles mêmes du Heiva, avec les danses bien entendu.
La rade de Papeete était remplie de pirogues et la circulation maritime bloquée par intermittence pour l’occasion. De nombreux médias étaient présents pour des transmissions en direct.
Beaucoup de curieux, de photographes amateurs venus faire le cliché pittoresque, et bien entendu les familles et amis venus supporter les rameurs très nombreux.
Alexandre WOLHER a accepté d’être interviewé par Tahiti Infos :
« La particularité des courses de Heiva va’a 2012 réside dans le fait que les rameurs maintenant sont rattachés à une commune, comme cela se faisait jadis, on disait que c’était des mateina’a, des districts et les rameurs étaient issus de ces communes. »
« On a voulu retrouver aujourd’hui ce style de manifestation pour permettre aux communes de se mettre un peu plus en évidence sportivement parlant et que l’on fasse la part belle aux petits clubs qui bien souvent alimentent les grands. »
« Aujourd’hui on voudrait inverser cette tendance et faire en sorte que les grands clubs s’effacent plus ou moins, pour mettre en évidence le rattachement des rameurs à tel club de telle localité »
« Pour nous à la fédération, c’est une astuce pour retrouver une convivialité, un « mieux être », « mieux vivre » pour tout le monde, pour tous les rameurs en tous cas. »
« Selon les premiers retours il y aurait un accueil favorable pour ce projet, on verra bien si l’expérience sera concluante et reconduite pour l’année prochaine, indépendamment de la saison fédérale de va’a . Le Heiva peut être l’occasion de changer un peu.»
« Punaauia par exemple a, je pense, les moyens d’aligner une très bonne équipe pouvant rivaliser avec les meilleurs clubs situés sur la zone urbaine. Chaque district peut présenter la meilleure équipe possible, le temps a manqué pour les présélections mais on compte sur cette année de démarrage pour rôder tout ça. »
« On compte sur cet esprit de participation communautaire pour présenter la meilleure équipe possible. On ne sait pas ce qui va se passer niveau résultats mais je pense qu’il y aura de bonnes rivalités au niveau de grandes courses telles que les V6, V3 senior hommes, chez les dames c’est la domination des rameuses de Punaauia même si les filles de Bora ne se laisseront pas faire. »
« En 1978 avec Loulou LECAIL, Gérard COWEN et mon ami Richard MAI on assistait à l’époque à une très grande fête populaire, c’était le sport national, tous les districts descendaient en communauté et s’installaient à l’école Paofai, à l’école Tipaerui plage. »
« Les trucks arrivaient de Mateia par exemple, les communautés de danse, de sport ou d’artisanat s’installaient durablement pour un mois et participaient aux festivités, chants et danses, concours de baleinières, de bateau à voile, course de porteur de fruits etc … »
« Les districts se vidaient pendant le mois de juillet car les participants venaient en famille, en truck avec le pirogues sur le toit, avec leurs régimes de bananes et de fei, chacun s’organisait pour être présent au rendez-vous du TIURAI tel qu’il s’appelait à l’époque. »
« Comme à l’époque on part de la rade pour aller contourner le grand pâté de corail « toa tarava ». Depuis cent trente ans on a toujours fait ce parcours historique, les anciens sont là pour nous le rappeler. »
« Même avec les années qui passent, c’est toujours un émerveillement de voir les fêtes du Heiva chaque année, j’en suis heureux »
Les commentateurs et membres des médias, avec l’habitude continuaient à définir les équipages selon leur sponsor et non leur district, l’avenir nous dira si cette initiative perdurera.
La rade de Papeete était remplie de pirogues et la circulation maritime bloquée par intermittence pour l’occasion. De nombreux médias étaient présents pour des transmissions en direct.
Beaucoup de curieux, de photographes amateurs venus faire le cliché pittoresque, et bien entendu les familles et amis venus supporter les rameurs très nombreux.
Alexandre WOLHER a accepté d’être interviewé par Tahiti Infos :
« La particularité des courses de Heiva va’a 2012 réside dans le fait que les rameurs maintenant sont rattachés à une commune, comme cela se faisait jadis, on disait que c’était des mateina’a, des districts et les rameurs étaient issus de ces communes. »
« On a voulu retrouver aujourd’hui ce style de manifestation pour permettre aux communes de se mettre un peu plus en évidence sportivement parlant et que l’on fasse la part belle aux petits clubs qui bien souvent alimentent les grands. »
« Aujourd’hui on voudrait inverser cette tendance et faire en sorte que les grands clubs s’effacent plus ou moins, pour mettre en évidence le rattachement des rameurs à tel club de telle localité »
« Pour nous à la fédération, c’est une astuce pour retrouver une convivialité, un « mieux être », « mieux vivre » pour tout le monde, pour tous les rameurs en tous cas. »
« Selon les premiers retours il y aurait un accueil favorable pour ce projet, on verra bien si l’expérience sera concluante et reconduite pour l’année prochaine, indépendamment de la saison fédérale de va’a . Le Heiva peut être l’occasion de changer un peu.»
« Punaauia par exemple a, je pense, les moyens d’aligner une très bonne équipe pouvant rivaliser avec les meilleurs clubs situés sur la zone urbaine. Chaque district peut présenter la meilleure équipe possible, le temps a manqué pour les présélections mais on compte sur cette année de démarrage pour rôder tout ça. »
« On compte sur cet esprit de participation communautaire pour présenter la meilleure équipe possible. On ne sait pas ce qui va se passer niveau résultats mais je pense qu’il y aura de bonnes rivalités au niveau de grandes courses telles que les V6, V3 senior hommes, chez les dames c’est la domination des rameuses de Punaauia même si les filles de Bora ne se laisseront pas faire. »
« En 1978 avec Loulou LECAIL, Gérard COWEN et mon ami Richard MAI on assistait à l’époque à une très grande fête populaire, c’était le sport national, tous les districts descendaient en communauté et s’installaient à l’école Paofai, à l’école Tipaerui plage. »
« Les trucks arrivaient de Mateia par exemple, les communautés de danse, de sport ou d’artisanat s’installaient durablement pour un mois et participaient aux festivités, chants et danses, concours de baleinières, de bateau à voile, course de porteur de fruits etc … »
« Les districts se vidaient pendant le mois de juillet car les participants venaient en famille, en truck avec le pirogues sur le toit, avec leurs régimes de bananes et de fei, chacun s’organisait pour être présent au rendez-vous du TIURAI tel qu’il s’appelait à l’époque. »
« Comme à l’époque on part de la rade pour aller contourner le grand pâté de corail « toa tarava ». Depuis cent trente ans on a toujours fait ce parcours historique, les anciens sont là pour nous le rappeler. »
« Même avec les années qui passent, c’est toujours un émerveillement de voir les fêtes du Heiva chaque année, j’en suis heureux »
Les commentateurs et membres des médias, avec l’habitude continuaient à définir les équipages selon leur sponsor et non leur district, l’avenir nous dira si cette initiative perdurera.
Résultats:
1 ère place Papeete (Shell va’a)
2ème place Faa’a (Edt)
3ème place Pirae (Team Opt)
4ème place Punaauia (Tahitian Paddle)
5ème place Tautira
1 ère place Papeete (Shell va’a)
2ème place Faa’a (Edt)
3ème place Pirae (Team Opt)
4ème place Punaauia (Tahitian Paddle)
5ème place Tautira