Pirae, le mardi 30 octobre 2012. La course de Va'a Hawaiki Nui Va'a, le plus grand évènement sportif de l'année débutera mercredi 7 octobre
Doris Hart, présidente de la fédération tahitienne de Va'a, Alfred Mata, directeur de la course et les organisateurs ont réuni les médias ce mardi 30 octobre pour présenter cet évènement tant sportif que culturel .
Rappelons que la 20ème édition de cette course de pirogue à 6 (V6) se déroulera en trois étapes les mercredi 7, jeudi 8 et vendredi 9 novembre prochains : Huahine-Raiatea (Océan), Raiatea-Tahaa (en lagon) puis Tahaa-Bora Bora (Océan), avec une arrivée à la pointe Matira, la mythique plage de sable blanc de Bora Bora.
77 équipages sont engagés en sénior homme, 13 en sénior femme, 18 en junior homme et 12 en vétéran homme.
Doris Hart, présidente de la fédération tahitienne de Va'a, Alfred Mata, directeur de la course et les organisateurs ont réuni les médias ce mardi 30 octobre pour présenter cet évènement tant sportif que culturel .
Rappelons que la 20ème édition de cette course de pirogue à 6 (V6) se déroulera en trois étapes les mercredi 7, jeudi 8 et vendredi 9 novembre prochains : Huahine-Raiatea (Océan), Raiatea-Tahaa (en lagon) puis Tahaa-Bora Bora (Océan), avec une arrivée à la pointe Matira, la mythique plage de sable blanc de Bora Bora.
77 équipages sont engagés en sénior homme, 13 en sénior femme, 18 en junior homme et 12 en vétéran homme.
Le représentant du Haut Commissaire, en plus des consignes habituelles de sécurité en terme de navigation, a insisté sur certains points : « Vérifier la météo avant de partir, on peut assister au départ en jet ski ou en petit bateau mais pas de traversée inter île sans une embarcation adaptée, attention à ne pas surcharger les embarcations ».
Il a salué l’expérience des organisateurs en la matière et rappelé l’importance culturelle d’une telle course, son côté festif, en assurant que tous les moyens sont mis en œuvre afin d’accompagner cette manifestation importante dans les meilleures conditions de sécurité.
Il a salué l’expérience des organisateurs en la matière et rappelé l’importance culturelle d’une telle course, son côté festif, en assurant que tous les moyens sont mis en œuvre afin d’accompagner cette manifestation importante dans les meilleures conditions de sécurité.
Elise Maamaatua présidente de l’ACOHV (Comité Organisateur de Hawaiki Nui Va’a) s’est exprimée au micro de Tahiti Infos :
« La particularité de Hawaiki Nui Va’a cette année, c’est la mise en place de contrôles anti dopage…Nous comprenons très bien les difficultés conjoncturelles, la subvention a été réduite de beaucoup, cela nous a créé beaucoup de soucis financiers. »
« On travaille avec les communes pour alléger les dépenses, également au niveau du comité, on essaie de serrer un peu partout. Depuis trois ans, on a annoncé aux clubs que cela allait être de plus en plus difficile. »
« Il payent leur hébergement, leur restauration, leur transport terrestre, maritime ou aérien. Je les remercie tous, les responsables, les rameurs, les présidents qui ont bien compris la situation actuelle du comité. »
« La particularité de Hawaiki Nui Va’a cette année, c’est la mise en place de contrôles anti dopage…Nous comprenons très bien les difficultés conjoncturelles, la subvention a été réduite de beaucoup, cela nous a créé beaucoup de soucis financiers. »
« On travaille avec les communes pour alléger les dépenses, également au niveau du comité, on essaie de serrer un peu partout. Depuis trois ans, on a annoncé aux clubs que cela allait être de plus en plus difficile. »
« Il payent leur hébergement, leur restauration, leur transport terrestre, maritime ou aérien. Je les remercie tous, les responsables, les rameurs, les présidents qui ont bien compris la situation actuelle du comité. »
Le Ministre des sports Tauhiti Nena s’est également exprimé :
« On nous demande d’être performants avec moins de moyens, en 2007 on avait un budget annuel de 1,5 milliard, là avec 300 millions tous les week end il y a des manifestations sportives, le nombre de licenciés a augmenté, à l’école également il y a de plus en plus de pratiquants. Je félicite le monde du sport, de l’éducation, les fédés car les résultats sont là.»
« Pour y arriver, ce que l’on a fait c’est une répartition rigoureuse et effective des moyens, pour que l’on puisse soutenir toutes les manifestations, toutes les associations, tout en étant plus performants. »
« A l’époque, il n’y avait pas une répartition équitable des moyens. Aujourd’hui, il y a des critères : Nombre de licenciés, performances des organisations, des athlètes, formations mises en place...Notre chance c’est la mobilisation au niveau du bénévolat de nos associations, la participation des communes, pour tenir le cap, il faut une gestion financière rigoureuse à tous les niveaux. »
« On nous demande d’être performants avec moins de moyens, en 2007 on avait un budget annuel de 1,5 milliard, là avec 300 millions tous les week end il y a des manifestations sportives, le nombre de licenciés a augmenté, à l’école également il y a de plus en plus de pratiquants. Je félicite le monde du sport, de l’éducation, les fédés car les résultats sont là.»
« Pour y arriver, ce que l’on a fait c’est une répartition rigoureuse et effective des moyens, pour que l’on puisse soutenir toutes les manifestations, toutes les associations, tout en étant plus performants. »
« A l’époque, il n’y avait pas une répartition équitable des moyens. Aujourd’hui, il y a des critères : Nombre de licenciés, performances des organisations, des athlètes, formations mises en place...Notre chance c’est la mobilisation au niveau du bénévolat de nos associations, la participation des communes, pour tenir le cap, il faut une gestion financière rigoureuse à tous les niveaux. »
Afred Mata, le Directeur de course :
« Chaque année on a des soucis de finances, mais cette année est vraiment difficile. Le comité a décidé de faire mettre la main à la pâte à tous. Tous les sponsors essayent de jouer le jeu, il ne faut pas dramatiser, mais nous lançons un appel à tous les professionnels, tout ceux qui bénéficient des retombées économiques à fin qu’ils montrent de la bonne volonté pour aider le comité organisateur. »
« C’est une fête culturelle, populaire, tous ces athlètes attendent cette course toute l’année, c’est comme si on devait pleurer auprès du Pays, cela fait un peu mal au cœur, alors que c'est une affaire de tous. »
« Shell a encore fait honneur au Pays à Molokai, à la force des bras, il n’y a pas de moteur, il n’y a pas d’hélice. C’est quand même formidable. Cela n’existe nulle part ailleurs. »
Charles Villierme le président de la fédération internationale de va’a :
« Sur le plan mondial Hawaiki Nui est très cotée, c’est la course la plus belle, la plus dure, on la compare à des courses extrêmes. Mais il n’y a pas assez de communication entre le comité organisateur et la fédération internationale. »
« Je leur ai dit : « profitez que je suis le président, on fait une réunion, vous m’amenez les dossiers. » Dès la fin de cette édition, il faudrait qu’un petit flyer soit produit avec les dates et les principaux contacts à fin que je puisse le transmettre au niveau international. »
« Mais derrière ce contact, il faudra répondre car l’interlocuteur va envoyer un courrier une fois, deux fois mais si à la deuxième fois il n’y a pas de réponse il passera à autre chose. »
« Avec Edouard (Maamaatua), on a, pour ainsi dire, créé cet événement en 1985, d’abord le Raromatai ho’e puis Hawaiki Nui va’a, donc je me dois, si je suis contacté de faire le maximum pour que cette course soit reconnue. »
« Molokai il y avait 15 ou 20 pays représentés, 150-170 va’a au départ, c’est énorme et avec très peu de pub mais l’international sait que c’est là que tout le gratin du va’a est présent. Il y a une communication, une promotion et surtout un suivi qui doit être fait. »
« Nos ancêtres avaient l’esprit de conquérants. Ils allaient jusqu’au bout de leurs efforts, c’est un peu l’arme secrète du tahitien. Il connaît les risques mais il va y aller, pas contre les risques mais avec les risques et avec cet esprit d’équipe qui est très puissant dans les équipages et qui fait la différence. »
Article, photos, ITW : SB / Tahiti Infos
« Chaque année on a des soucis de finances, mais cette année est vraiment difficile. Le comité a décidé de faire mettre la main à la pâte à tous. Tous les sponsors essayent de jouer le jeu, il ne faut pas dramatiser, mais nous lançons un appel à tous les professionnels, tout ceux qui bénéficient des retombées économiques à fin qu’ils montrent de la bonne volonté pour aider le comité organisateur. »
« C’est une fête culturelle, populaire, tous ces athlètes attendent cette course toute l’année, c’est comme si on devait pleurer auprès du Pays, cela fait un peu mal au cœur, alors que c'est une affaire de tous. »
« Shell a encore fait honneur au Pays à Molokai, à la force des bras, il n’y a pas de moteur, il n’y a pas d’hélice. C’est quand même formidable. Cela n’existe nulle part ailleurs. »
Charles Villierme le président de la fédération internationale de va’a :
« Sur le plan mondial Hawaiki Nui est très cotée, c’est la course la plus belle, la plus dure, on la compare à des courses extrêmes. Mais il n’y a pas assez de communication entre le comité organisateur et la fédération internationale. »
« Je leur ai dit : « profitez que je suis le président, on fait une réunion, vous m’amenez les dossiers. » Dès la fin de cette édition, il faudrait qu’un petit flyer soit produit avec les dates et les principaux contacts à fin que je puisse le transmettre au niveau international. »
« Mais derrière ce contact, il faudra répondre car l’interlocuteur va envoyer un courrier une fois, deux fois mais si à la deuxième fois il n’y a pas de réponse il passera à autre chose. »
« Avec Edouard (Maamaatua), on a, pour ainsi dire, créé cet événement en 1985, d’abord le Raromatai ho’e puis Hawaiki Nui va’a, donc je me dois, si je suis contacté de faire le maximum pour que cette course soit reconnue. »
« Molokai il y avait 15 ou 20 pays représentés, 150-170 va’a au départ, c’est énorme et avec très peu de pub mais l’international sait que c’est là que tout le gratin du va’a est présent. Il y a une communication, une promotion et surtout un suivi qui doit être fait. »
« Nos ancêtres avaient l’esprit de conquérants. Ils allaient jusqu’au bout de leurs efforts, c’est un peu l’arme secrète du tahitien. Il connaît les risques mais il va y aller, pas contre les risques mais avec les risques et avec cet esprit d’équipe qui est très puissant dans les équipages et qui fait la différence. »
Article, photos, ITW : SB / Tahiti Infos
