BORA BORA, le 4 novembre 2017 - En marge de la course, de nombreux restaurateurs, artisans, agriculteurs, associations et marques accompagnent le cortège lors des différentes étapes. Avec plusieurs milliers de participants ou accompagnateurs de la course et une population locale qui vient en masse assister à l'évènement, les bonnes affaires sont au rendez-vous.
Avec plus de 140 équipes comprenant en moyenne une dizaine de rameurs et autant d'accompagnateurs, la caravane de la course Hawaiki Nui Va'a n'est pas anodine pour l'économie des îles de quelques milliers d'habitants qu'elle traverse une fois pas an. Plus aucune chambre d'hôtel, de pension, AirBnB ou chez l'habitant n'est libre. Les commerces font de très bonnes affaires, que ce soient les supermarchés, les bars, les stations essence pour les bateaux, les vendeurs de poissons, fruits, légumes... L'impact est considérable, bien qu'occasionnel.
Plus directement, il y a aussi le village de la Hawaiki Nui. Il a une personnalité différente à chaque étape mais inclut à chaque fois une rangée de restaurateurs, des vendeurs de produits dérivés liés à la pirogue, des maraîchers, des pêcheurs et des artisans. Tous sont unanimes : être présent à la Hawaiki Nui peut représenter pas mal d'efforts logistiques, mais ça en vaut toujours le coup.
Avec plus de 140 équipes comprenant en moyenne une dizaine de rameurs et autant d'accompagnateurs, la caravane de la course Hawaiki Nui Va'a n'est pas anodine pour l'économie des îles de quelques milliers d'habitants qu'elle traverse une fois pas an. Plus aucune chambre d'hôtel, de pension, AirBnB ou chez l'habitant n'est libre. Les commerces font de très bonnes affaires, que ce soient les supermarchés, les bars, les stations essence pour les bateaux, les vendeurs de poissons, fruits, légumes... L'impact est considérable, bien qu'occasionnel.
Plus directement, il y a aussi le village de la Hawaiki Nui. Il a une personnalité différente à chaque étape mais inclut à chaque fois une rangée de restaurateurs, des vendeurs de produits dérivés liés à la pirogue, des maraîchers, des pêcheurs et des artisans. Tous sont unanimes : être présent à la Hawaiki Nui peut représenter pas mal d'efforts logistiques, mais ça en vaut toujours le coup.
Hiromana'arii Tetauira et Tania Tane, président et secrétaire de l'association des parents d'élèves de l'école primaire Avera Faaroa (Raiatea), entourés de parents d'élèves bénévoles
"Nous tenons un petit snack au village de la Hawaiki Nui. Nous préparons cet évènement depuis un mois, et depuis dimanche nous faisons la mise en place. On avait déjà les tables, les frigos, tout le matériel. On se débrouille entre associations, tout le monde est solidaire à Raiatea.
Nous organisons ça par rapport à l'évènement : il y a du monde donc on savait que ça allait marcher ! L'objectif c'est de lever des fonds pour financer des projets que veulent mettre en place, pour les enfants, les instituteurs et institutrices de l'école. Un gros projet par exemple ce serait d'acheter du matériel informatique pour les classes comme des tablettes, des ordinateurs… On espère atteindre les 300 000 ou 400 000 francs de bénéfices aujourd'hui, et on sera encore là demain pour la course des femmes et des juniors.
La clientèle aujourd'hui, il y a des locaux, mais c'est beaucoup de gens de l'extérieur, les rameurs et accompagnateurs. D'ailleurs ceux-là sont très surpris des prix à Raiatea, mais le poulet-frite à 700 francs, pour nous c'est normal ! D'ailleurs on est en rupture, alors qu'on avait 600 brochettes, 300 poulets et 120 steaks… Donc c'est une excellente journée ! On remercie le beau temps !"
Nous organisons ça par rapport à l'évènement : il y a du monde donc on savait que ça allait marcher ! L'objectif c'est de lever des fonds pour financer des projets que veulent mettre en place, pour les enfants, les instituteurs et institutrices de l'école. Un gros projet par exemple ce serait d'acheter du matériel informatique pour les classes comme des tablettes, des ordinateurs… On espère atteindre les 300 000 ou 400 000 francs de bénéfices aujourd'hui, et on sera encore là demain pour la course des femmes et des juniors.
La clientèle aujourd'hui, il y a des locaux, mais c'est beaucoup de gens de l'extérieur, les rameurs et accompagnateurs. D'ailleurs ceux-là sont très surpris des prix à Raiatea, mais le poulet-frite à 700 francs, pour nous c'est normal ! D'ailleurs on est en rupture, alors qu'on avait 600 brochettes, 300 poulets et 120 steaks… Donc c'est une excellente journée ! On remercie le beau temps !"
Mama Vana'a Chongaud, artisane à Taha'a, avec une amie
"Je fais de l'artisanat depuis longtemps, j'ai commencé en 2001. J'ai fait des expositions à Aorai Tini Hau, et cette année pour la première fois j'ai été à Mamao. Quand je vais à Tahiti, c'est pour un mois et après je rentre chez moi. Ici à la Hawaiki Nui, les ventes ne sont pas toujours aussi bien qu'à Tahiti, mais ça va. Ça dépend de ce que tu fais, moi je fabrique des paniers et des couronnes. Mais c'est très important d'être là. Je ne suis pas très riche, ça fait un complément pour la retraite... Et surtout ici il y a du monde, je vois les copines et je regarde ce qu'il se passe !"
Alex Pelou, patron de Viper Va'a (en arrière plan en train de préparer une rame neuve)
"C'est très important d'être sur cet évènement, d'autant que nous sommes partenaires officiels ! Nous étions à Huahine, et là à Raiatea, sur notre île. On a pu s'organiser pour ça, mais on ne fera pas la suite. Comme on touche un peu la même clientèle tout au long de l'évènement, ce n'est pas la peine de proposer la même chose toute la semaine.
Pour répondre à ta question, ce n'est pas tant de frais pour organiser ça. Un copain nous a prêté une boutique à Huahine, ici on est chez nous, donc c'est surtout de la logistique. Ce qui coûte cher, c'est d'être partenaire du Hawaiki Nui, c'est un budget d'un million de francs. Du coup, le fait d'avoir un stand permet de rentabiliser, ça rembourse largement le partenariat. Et ça aide à construire la marque. Une course comme celle-là a besoin de partenaires financiers pour avoir lieu, et sans elle le va'a serait beaucoup moins gros en Polynésie."
Pour répondre à ta question, ce n'est pas tant de frais pour organiser ça. Un copain nous a prêté une boutique à Huahine, ici on est chez nous, donc c'est surtout de la logistique. Ce qui coûte cher, c'est d'être partenaire du Hawaiki Nui, c'est un budget d'un million de francs. Du coup, le fait d'avoir un stand permet de rentabiliser, ça rembourse largement le partenariat. Et ça aide à construire la marque. Une course comme celle-là a besoin de partenaires financiers pour avoir lieu, et sans elle le va'a serait beaucoup moins gros en Polynésie."
Alfred Perry, secrétaire du club EDT Va'a, sur son stand de merchandising accompagné d'un membre du club
"Nous sommes le seul club présent avec des marchandises ici. Le but c'est à la fois de faire plaisir à l'équipe et aux fans, et aussi de rentrer des fonds pour la fin de l'année. Et quand le design est bien fait ça se vend bien, donc on essaie toujours d'innover dans les designs. Cette année on est venu avec 10 caisses de marchandises, il nous en reste quatre et on doit encore aller à Tahaa.
Pour les prix, ça dépend, par exemple cette casquette est à 3000 francs. Les gens achètent quand ils sont fan de EDT, ou alors pour offrir à leurs amis de France, faire des cadeaux. Notre principal objectif c'est de rembourser les frais, je pense qu'en chiffre d'affaires on fera entre 500 000 ou 600 000 francs, donc c'est pas mal."
Pour les prix, ça dépend, par exemple cette casquette est à 3000 francs. Les gens achètent quand ils sont fan de EDT, ou alors pour offrir à leurs amis de France, faire des cadeaux. Notre principal objectif c'est de rembourser les frais, je pense qu'en chiffre d'affaires on fera entre 500 000 ou 600 000 francs, donc c'est pas mal."
Paméla Taiore (avec sa cousine), bijoutière de Papeete rencontrée à Raiatea
"je suis venue ici à Raiatea profiter du Hawaiki Nui pour proposer mes créations. Et depuis ce matin ça se passe très bien ! Je vends au même prix qu'à Tahiti, et on dirait que c'est moins cher qu'ici. Ce sont les gens de Raiatea qui sont venus acheter mes bijoux. C'est la première fois que je viens et je suis très contente, je reviendrai ! D'autant qu'à organiser ce n'était pas trop compliqué, j'ai ma famille à Raiatea."
"je suis venue ici à Raiatea profiter du Hawaiki Nui pour proposer mes créations. Et depuis ce matin ça se passe très bien ! Je vends au même prix qu'à Tahiti, et on dirait que c'est moins cher qu'ici. Ce sont les gens de Raiatea qui sont venus acheter mes bijoux. C'est la première fois que je viens et je suis très contente, je reviendrai ! D'autant qu'à organiser ce n'était pas trop compliqué, j'ai ma famille à Raiatea."