Terminer les trois étapes est l'objectif que se fixe le club "Tuaiva Nui Vaa"
MOOREA, le 31 octobre 2016- L’association Tuaiva Nui Vaa de Haapiti est l’un des clubs de Vaa de Moorea qui participera à la 25ème édition de la Hawaiki Nui Vaa. Inscrit en catégorie Junior, sénior femme et sénior homme, le club tentera de représenter au mieux les couleurs de Eimeo Nui. Leur objectif est de finir les trois étapes, ce qui leur permettra d'acquérir plus d'expériences dans le domaine.
Plus que quelques heures de préparation avant le lancement de cette grande course de pirogue en haute mer aux Raromatai. L'occasion aussi pour les équipages de peaufiner les derniers détails, parmi eux, on retrouve l’association Tuaiva Nui Vaa de Moorea. Cette association sportive, créée en 2009 et présidée par Manuel Albert, présentera trois équipes pour cette nouvelle édition : une équipe de junior homme, une en senior femme et une en senior homme, regroupant une trentaine de rameurs.
Pour le président, les trois équipes ne se fixent pas d’objectifs sportifs car, malgré quelques bonnes expériences dans les courses internationales, telles que "La Takapuna Race", en Nouvelle-Zélande, Manuel Albert sait que cette course ne sera pas de tout repos, puisque tous les grands clubs du fenua seront présents. "L’essentiel pour nous, c’est de terminer les courses", avoue-t-il.
L’équipe mise plutôt sur l’avenir. "On essaye de travailler pour que nos jeunes rameurs soient dans de bonnes conditions afin d'obtenir de bons résultats sur le long terme. La course de la Hawaiki Nui Vaa est une étape pour gagner de l’expérience", explique Manuel Albert.
Toutefois, la préparation de leurs équipes a tout de même été perturbée, puisque beaucoup de jeunes étudient à Tahiti, et ils s’entrainent uniquement les week-ends.
Afin de s’assurer à former des futurs champions sur Moorea, Manuel Albert et sa femme, tous deux éducateurs diplômés de vaa, s’occupe de l’école de vaa du club qui s’ouvrent le mercredi et le vendredi après-midi, où 20 à 30 enfants sont inscrits. Ils préparent aussi, depuis cette année, l’équipe de vaa de l’école primaire de Haapiti, à la course du "Heiva Tama Hoe" (une course scolaire de vaa organisée par l’USEP au mois de juin de chaque année). "C’est un moyen de former et de détecter les meilleurs rameurs pour notre équipe de demain" explique le président.
D’ailleurs, celui-ci voit en Bruno Tauhiro, un grand champion local dans le vaa et dans les sports de glisse, un excellent exemple à suivre pour ses jeunes. Puisque Bruno, enfant natif de Haapiti, aurait commencé le vaa dans le quartier.
Mais selon Albert, le sport n’est pas la seule raison d’être de l’association sportive de Haapiti. Celle-ci a aussi pour but d’intervenir dans le domaine social. "Beaucoup de jeunes de notre île sont touchés par les fléaux comme la drogue, l’alcool, la délinquance ou l’oisiveté. Nous essayons d’agir, à Haapiti, en incitant nos jeunes à venir ramer avec nous. Le vaa leur permettrait non seulement d’apprendre certaines valeurs de la vie, mais aussi de se déplacer dans les autres iles ou à l’étranger. Certains n’ont jamais pris l’avion", regrette-t-il.
Il faut dire qu’en matière de délinquance, Manuel Albert sait de quoi il parle, puisqu'il est policier municipal à Moorea, et il a l’habitude de faire des interventions auprès des jeunes en manque de repères. Mais le plus grand souhait de Tuaiva Nui Vaa est que cette discipline leur ouvre des portes pour leurs carrières professionnelles. "On espère vraiment que certains de nos jeunes vont percer dans ce sport et vont se faire remarquer par les plus grands clubs. Ça pourrait leur permettre de décrocher un emploi", conclut-il.
Plus que quelques heures de préparation avant le lancement de cette grande course de pirogue en haute mer aux Raromatai. L'occasion aussi pour les équipages de peaufiner les derniers détails, parmi eux, on retrouve l’association Tuaiva Nui Vaa de Moorea. Cette association sportive, créée en 2009 et présidée par Manuel Albert, présentera trois équipes pour cette nouvelle édition : une équipe de junior homme, une en senior femme et une en senior homme, regroupant une trentaine de rameurs.
Pour le président, les trois équipes ne se fixent pas d’objectifs sportifs car, malgré quelques bonnes expériences dans les courses internationales, telles que "La Takapuna Race", en Nouvelle-Zélande, Manuel Albert sait que cette course ne sera pas de tout repos, puisque tous les grands clubs du fenua seront présents. "L’essentiel pour nous, c’est de terminer les courses", avoue-t-il.
L’équipe mise plutôt sur l’avenir. "On essaye de travailler pour que nos jeunes rameurs soient dans de bonnes conditions afin d'obtenir de bons résultats sur le long terme. La course de la Hawaiki Nui Vaa est une étape pour gagner de l’expérience", explique Manuel Albert.
Toutefois, la préparation de leurs équipes a tout de même été perturbée, puisque beaucoup de jeunes étudient à Tahiti, et ils s’entrainent uniquement les week-ends.
Afin de s’assurer à former des futurs champions sur Moorea, Manuel Albert et sa femme, tous deux éducateurs diplômés de vaa, s’occupe de l’école de vaa du club qui s’ouvrent le mercredi et le vendredi après-midi, où 20 à 30 enfants sont inscrits. Ils préparent aussi, depuis cette année, l’équipe de vaa de l’école primaire de Haapiti, à la course du "Heiva Tama Hoe" (une course scolaire de vaa organisée par l’USEP au mois de juin de chaque année). "C’est un moyen de former et de détecter les meilleurs rameurs pour notre équipe de demain" explique le président.
D’ailleurs, celui-ci voit en Bruno Tauhiro, un grand champion local dans le vaa et dans les sports de glisse, un excellent exemple à suivre pour ses jeunes. Puisque Bruno, enfant natif de Haapiti, aurait commencé le vaa dans le quartier.
Mais selon Albert, le sport n’est pas la seule raison d’être de l’association sportive de Haapiti. Celle-ci a aussi pour but d’intervenir dans le domaine social. "Beaucoup de jeunes de notre île sont touchés par les fléaux comme la drogue, l’alcool, la délinquance ou l’oisiveté. Nous essayons d’agir, à Haapiti, en incitant nos jeunes à venir ramer avec nous. Le vaa leur permettrait non seulement d’apprendre certaines valeurs de la vie, mais aussi de se déplacer dans les autres iles ou à l’étranger. Certains n’ont jamais pris l’avion", regrette-t-il.
Il faut dire qu’en matière de délinquance, Manuel Albert sait de quoi il parle, puisqu'il est policier municipal à Moorea, et il a l’habitude de faire des interventions auprès des jeunes en manque de repères. Mais le plus grand souhait de Tuaiva Nui Vaa est que cette discipline leur ouvre des portes pour leurs carrières professionnelles. "On espère vraiment que certains de nos jeunes vont percer dans ce sport et vont se faire remarquer par les plus grands clubs. Ça pourrait leur permettre de décrocher un emploi", conclut-il.
Les nouvelles pirogues du club ont été inaugurées la semaine dernière