AMMERSCHWIR, 9 avril 2011 (AFP) - Entre 1.000 et 1.200 personnes de la vallée de Kaysersberg (Haut-Rhin) ont suivi samedi une formation pour apprendre à faire un massage cardiaque et à utiliser un défibrillateur, une formation de masse très rare à cette échelle en France.
Cinq sessions d'une grosse demi-heure regroupant environ 200 personnes, encadrées chaque fois par une trentaine de pompiers, ont permis de mettre en pratique les gestes qui sauvent: prévenir les secours, effectuer un massage cardiaque et utiliser un défibrillateur.
"Actuellement on sauve environ 4% des gens qui ont un arrêt cardiaque subit alors que si 20% de la population était formée au massage cardiaque on pourrait en sauver dix fois plus", rappelle le médecin-colonel Guy Fuchs, du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS), à l'origine de l'opération.
"Aujourd'hui on a formé entre 1.000 et 1.200 personnes. Si chacune forme autour d'elle trois autres personnes, on aura touché plus de 4.000 personnes, soit plus de 20% de la population de la communauté de commune, qui compte 17.000 habitants", ajoute M. Fuchs.
Agenouillé devant un buste de mannequin spécialement adapté, chacun des participants suit la formation dispensée sur un écran géant et met en pratique les conseils sur son propre "malade".
Les habitants de la communauté de commune, qui se sont inscrits au préalable pour venir suivre cette formation, sont enthousiastes, conscients de l'utilité de leur démarche. Tous repartiront avec un kit comprenant un DVD, un mannequin et un défibrillateur factice pour qu'eux aussi puissent former leurs proches.
Toutefois, organiser une telle opération n'a pas été chose aisée.
"Il existe déjà des formations de secourisme, mais celles-ci vont toucher 12 à 15 personnes par séance", dit Guy Fuchs.
"Ces formations de masse sont géniales, mais elles sont compliquées à organiser et elles ont un coût: chaque kit coûte 23 euros, il faut donc arriver à trouver des partenaires", explique-t-il encore.
Ce type de formation reste encore rare en France, selon les membres de la société Laerdal medical, qui commercialisent notamment les kits de formation et viennent en aide aux organisateurs de ces manifestations.
"Aujourd'hui c'était une des plus grandes opérations organisées en France", souligne Yannick Lenarczyk, de la société Laerdal. "Mais on est très en retard par rapport aux pays du nord. Le record c'était au Danemark où ils ont formé 35.000 personnes en une semaine, dans un stade de foot".
bdx/df
Cinq sessions d'une grosse demi-heure regroupant environ 200 personnes, encadrées chaque fois par une trentaine de pompiers, ont permis de mettre en pratique les gestes qui sauvent: prévenir les secours, effectuer un massage cardiaque et utiliser un défibrillateur.
"Actuellement on sauve environ 4% des gens qui ont un arrêt cardiaque subit alors que si 20% de la population était formée au massage cardiaque on pourrait en sauver dix fois plus", rappelle le médecin-colonel Guy Fuchs, du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS), à l'origine de l'opération.
"Aujourd'hui on a formé entre 1.000 et 1.200 personnes. Si chacune forme autour d'elle trois autres personnes, on aura touché plus de 4.000 personnes, soit plus de 20% de la population de la communauté de commune, qui compte 17.000 habitants", ajoute M. Fuchs.
Agenouillé devant un buste de mannequin spécialement adapté, chacun des participants suit la formation dispensée sur un écran géant et met en pratique les conseils sur son propre "malade".
Les habitants de la communauté de commune, qui se sont inscrits au préalable pour venir suivre cette formation, sont enthousiastes, conscients de l'utilité de leur démarche. Tous repartiront avec un kit comprenant un DVD, un mannequin et un défibrillateur factice pour qu'eux aussi puissent former leurs proches.
Toutefois, organiser une telle opération n'a pas été chose aisée.
"Il existe déjà des formations de secourisme, mais celles-ci vont toucher 12 à 15 personnes par séance", dit Guy Fuchs.
"Ces formations de masse sont géniales, mais elles sont compliquées à organiser et elles ont un coût: chaque kit coûte 23 euros, il faut donc arriver à trouver des partenaires", explique-t-il encore.
Ce type de formation reste encore rare en France, selon les membres de la société Laerdal medical, qui commercialisent notamment les kits de formation et viennent en aide aux organisateurs de ces manifestations.
"Aujourd'hui c'était une des plus grandes opérations organisées en France", souligne Yannick Lenarczyk, de la société Laerdal. "Mais on est très en retard par rapport aux pays du nord. Le record c'était au Danemark où ils ont formé 35.000 personnes en une semaine, dans un stade de foot".
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