Londres, Royaume-Uni | AFP | mardi 05/12/2022 - Documentaire ou déclaration de guerre? La monarchie britannique attend avec appréhension et une pointe de lassitude la sortie mondiale jeudi de la série consacrée à Harry et Meghan, dont les premiers extraits ont déjà relancé les tensions entre les "Sussex" et le reste de la famille royale britannique.
"Personne ne connaît toute l'histoire. Nous connaissons toute l'histoire", lance Harry, dramatique, dans un clip publié lundi par Netflix, annonçant la sortie le 8 décembre des trois premiers épisodes de la série sobrement intitulée "Harry & Meghan". Les trois autres sortiront le 15 décembre.
Critiques contre la presse, accusations de racisme, dénonciation de la souffrance générée par la "firme" : trois mois jour pour jour après le décès d'Elizabeth II, la série à gros budget rouvre les plaies de la discorde entre les Sussex et le reste de la famille royale, qu'Harry et Meghan ont quittée en 2020, notamment en raison du harcèlement des tabloïds britanniques.
Le mariage en 2018 entre le fils cadet du roi Charles III et l'actrice américaine métisse avait pourtant été vécu comme un vent de fraîcheur pour une monarchie vieillissante. "Et puis tout a changé", décrit le couple dans la bande-annonce.
Harry souligne la "hiérarchie dans la famille", une avocate proche du couple, Jenny Afia dénonce "une guerre contre Meghan, pour répondre aux agendas d'autres personnes". "Il s'agit de haine, il s'agit de race", insiste un ami.
Harry, 38 ans, dénonce des "fuites" et des histoires sorties dans la presse, et déplore "la douleur et la souffrance des femmes qui se marient au sein de l'institution" tandis que défilent des images de sa mère Diana, tuée dans un accident de voiture en 1997 alors qu'elle était poursuivie par des paparazzis.
"J'étais terrorisé, je ne voulais pas que l'histoire se répète", ajoute-t-il.
Contacté par l'AFP, Buckingham n'a pas commenté mais selon des sources au palais citées ce week-end par le tabloïd The Daily Mail, Charles et la reine consort Camilla sont "un peu lassés" par ces attaques incessantes.
Les révélations du documentaire pourraient "être pires que ce à quoi s'attendent les Royals". "Ca va être explosif", a indiqué au journal The Mirror une source chez Netflix.
Désormais installés en Californie, Harry et Meghan avaient déjà donné l'année dernière une interview choc à la télévision américaine, accusant de racisme un membre de la famille royale qui se serait interrogé avant la naissance sur la couleur de peau de leur fils Archie. La famille royale n'est "absolument pas raciste", avait dû se défendre le prince William, désormais héritier de la Couronne.
Depuis, la rupture est consommée entre les deux frères et leurs épouses. Ceux un temps surnommés "les quatre fantastiques" ont bien fait un effort après la mort d'Elizabeth II: ils se sont recueillis ensemble en public à Windsor, mais sans s'adresser la parole.
L'espoir même fragile d'une réconciliation a été douché par la première bande-annonce de la série diffusée la semaine dernière, en pleine visite aux Etats-Unis de William et Kate, voyage aussi terni par une polémique raciste à Buckingham.
Nouveaux Kardashian ?
Dans ce clip très soigné, des photos en noir et blanc d'Harry et Meghan se succèdent sur une musique dramatique. Un unique cliché montre William et Kate avec des visages particulièrement hostiles, juste après une image de Meghan visiblement en pleurs.
"Sabotage", "Déclaration de guerre", "Harry, pourquoi détestes-tu autant ta famille?", ont titré les tabloïds britanniques, qui voient en William et Kate le couple parfait, au sens du devoir irréprochable, quand Harry et Meghan sont comparés aux Kardashian qui capitalisent sur le grand déballage de leur vie personnelle.
Depuis qu'ils ont quitté la famille royale, Harry et Meghan ont signé des contrats lucratifs -estimé à plus de 100 millions de dollars- avec Netflix et Spotify. Harry doit également sortir en janvier ses mémoires titrées "Le Suppléant".
Dénonçant "l'apitoiement obsessionnel" du couple et leur "mépris manifeste" pour la famille royale, le journal The Sun estime qu'ils devraient être privés de tous leurs titres honorifiques.
Ils sont au Royaume-Uni les membres de la famille royale les moins populaires après le prince Andrew tandis que William et Kate recueillent respectivement 81% et 75% d'opinions favorables, selon un récent sondage YouGov.
"Personne ne connaît toute l'histoire. Nous connaissons toute l'histoire", lance Harry, dramatique, dans un clip publié lundi par Netflix, annonçant la sortie le 8 décembre des trois premiers épisodes de la série sobrement intitulée "Harry & Meghan". Les trois autres sortiront le 15 décembre.
Critiques contre la presse, accusations de racisme, dénonciation de la souffrance générée par la "firme" : trois mois jour pour jour après le décès d'Elizabeth II, la série à gros budget rouvre les plaies de la discorde entre les Sussex et le reste de la famille royale, qu'Harry et Meghan ont quittée en 2020, notamment en raison du harcèlement des tabloïds britanniques.
Le mariage en 2018 entre le fils cadet du roi Charles III et l'actrice américaine métisse avait pourtant été vécu comme un vent de fraîcheur pour une monarchie vieillissante. "Et puis tout a changé", décrit le couple dans la bande-annonce.
Harry souligne la "hiérarchie dans la famille", une avocate proche du couple, Jenny Afia dénonce "une guerre contre Meghan, pour répondre aux agendas d'autres personnes". "Il s'agit de haine, il s'agit de race", insiste un ami.
Harry, 38 ans, dénonce des "fuites" et des histoires sorties dans la presse, et déplore "la douleur et la souffrance des femmes qui se marient au sein de l'institution" tandis que défilent des images de sa mère Diana, tuée dans un accident de voiture en 1997 alors qu'elle était poursuivie par des paparazzis.
"J'étais terrorisé, je ne voulais pas que l'histoire se répète", ajoute-t-il.
Contacté par l'AFP, Buckingham n'a pas commenté mais selon des sources au palais citées ce week-end par le tabloïd The Daily Mail, Charles et la reine consort Camilla sont "un peu lassés" par ces attaques incessantes.
Les révélations du documentaire pourraient "être pires que ce à quoi s'attendent les Royals". "Ca va être explosif", a indiqué au journal The Mirror une source chez Netflix.
Désormais installés en Californie, Harry et Meghan avaient déjà donné l'année dernière une interview choc à la télévision américaine, accusant de racisme un membre de la famille royale qui se serait interrogé avant la naissance sur la couleur de peau de leur fils Archie. La famille royale n'est "absolument pas raciste", avait dû se défendre le prince William, désormais héritier de la Couronne.
Depuis, la rupture est consommée entre les deux frères et leurs épouses. Ceux un temps surnommés "les quatre fantastiques" ont bien fait un effort après la mort d'Elizabeth II: ils se sont recueillis ensemble en public à Windsor, mais sans s'adresser la parole.
L'espoir même fragile d'une réconciliation a été douché par la première bande-annonce de la série diffusée la semaine dernière, en pleine visite aux Etats-Unis de William et Kate, voyage aussi terni par une polémique raciste à Buckingham.
Nouveaux Kardashian ?
Dans ce clip très soigné, des photos en noir et blanc d'Harry et Meghan se succèdent sur une musique dramatique. Un unique cliché montre William et Kate avec des visages particulièrement hostiles, juste après une image de Meghan visiblement en pleurs.
"Sabotage", "Déclaration de guerre", "Harry, pourquoi détestes-tu autant ta famille?", ont titré les tabloïds britanniques, qui voient en William et Kate le couple parfait, au sens du devoir irréprochable, quand Harry et Meghan sont comparés aux Kardashian qui capitalisent sur le grand déballage de leur vie personnelle.
Depuis qu'ils ont quitté la famille royale, Harry et Meghan ont signé des contrats lucratifs -estimé à plus de 100 millions de dollars- avec Netflix et Spotify. Harry doit également sortir en janvier ses mémoires titrées "Le Suppléant".
Dénonçant "l'apitoiement obsessionnel" du couple et leur "mépris manifeste" pour la famille royale, le journal The Sun estime qu'ils devraient être privés de tous leurs titres honorifiques.
Ils sont au Royaume-Uni les membres de la famille royale les moins populaires après le prince Andrew tandis que William et Kate recueillent respectivement 81% et 75% d'opinions favorables, selon un récent sondage YouGov.