Tahiti, le 25 janvier 2022 – Le conseil de prévention de la délinquance s'est réuni mardi à la présidence en présence des autorités de l'État et du Pays qui ont présenté un bilan de leur plan pour 2018-2020. Outre les priorités constantes affichées –lutte contre les violences intrafamiliales, réduction des conduites addictives et accompagnement de la jeunesse– le haut-commissaire, Dominique Sorain, a annoncé que la lutte contre les runs, les car bass et les chiens errants allait elle aussi devenir une priorité.
"Faire en sorte que les gens puissent vivre tranquillement." Au terme de la réunion du conseil de prévention de la délinquance qui s'est tenue mardi à la présidence, le haut-commissaire Dominique Sorain a annoncé que les "problèmes de nuisance" au quotidien allaient devenir l'une des priorités de l'État et du Pays au travers de leur action en matière de prévention de la délinquance. "Cela concerne les car bass, les nuisances sonores, car les tāvana ont beaucoup insisté sur ces questions de nuisances. Il s'agit aussi de problèmes de comportement, d'incivilité, d'agressivité. C'est une question de mobilisation des forces de sécurité, des polices municipales, mais c'est aussi une question d'organisation au quotidien." À ce sujet, Dominique Sorain a d'ailleurs expliqué que les autorités avaient demandé aux maires de "généraliser" les comités locaux qui "interviennent en matière de délinquance" et de se réunir "dans les prochaines semaines".
Le conseil de prévention de la délinquance, co-présidé par Dominique Sorain, le président Édouard Fritch et le procureur général, Thomas Pison, se réunissait par ailleurs mardi pour faire état du bilan 2018-2020 et des perspectives pour les trois années à venir dans les domaines prioritaires que sont, depuis plusieurs années, la lutte contre les violences intrafamiliales, la réduction des conduites addictives et l'accompagnement de la jeunesse. En matière de violences conjugales tout d'abord, la Polynésie présente toujours un taux bien plus élevé que la moyenne nationale. Trois intervenantes sociales ont déjà été recrutées dans les services de police et de gendarmerie et des groupes de parole volontaires sur les violences conjugales entre auteurs et victimes ont été mises en place. Les lieux d'hébergement d'urgence et les places dans les foyers ont augmenté. À l'avenir, les autorités souhaitent continuer de s'inscrire dans une stratégie de prévention des violences intrafamiliales qui sont largement composées de violences conjugales.
Lutte contre le décrochage scolaire
Autre priorité du Pays : accompagner la jeunesse en travaillant sur la prévention de la délinquance. Les autorités souhaitent en effet lutter contre le décrochage scolaire et la consommation de stupéfiants chez les mineurs. Les contrôles des points de deal et aux abords des établissements scolaires seront ainsi maintenues tout comme les interventions de la Maison de de confiance et de protection de la gendarmerie et celles de la Protection judiciaire de la jeunesse au sein de ces établissements.
En matière de réduction des "pratiques addictives" liées d'alcool ou de drogues, l'État, la justice et le Pays souhaitent notamment améliorer la prise en charge des consommateurs au travers du renforcement de l'offre de soins ambulatoires sur Tahiti et de la communication sur la nocivité des produits. Alors que de nombreuses restrictions ont été mises en place sur la vente d'alcool, les autorités comptent prévenir la consommation excessive d'alcool qui, tel que l'a affirmé le haut-commissaire mardi, est à l'origine "des problèmes que l'on rencontre", dans les "phénomènes de violence" et dans les "problèmes de sécurité routière".
Enfin, la thématique de la lutte contre la délinquance routière se fera à l'avenir, comme cela est déjà le cas, via des opérations de sensibilisation au public par les forces de l'ordre et le développement des alternatives aux poursuites.
Si Dominique Sorain a annoncé mardi qu'il ferait un bilan chiffré des chiffres de la délinquance "à la fin du mois", le président Édouard Fritch a quant à lui assuré que le Pays "accompagnait" l'État avec ses "moyens" car "nous avons besoin d'être réunis, de travailler ensemble pour réussir cette lutte contre la délinquance".
"Faire en sorte que les gens puissent vivre tranquillement." Au terme de la réunion du conseil de prévention de la délinquance qui s'est tenue mardi à la présidence, le haut-commissaire Dominique Sorain a annoncé que les "problèmes de nuisance" au quotidien allaient devenir l'une des priorités de l'État et du Pays au travers de leur action en matière de prévention de la délinquance. "Cela concerne les car bass, les nuisances sonores, car les tāvana ont beaucoup insisté sur ces questions de nuisances. Il s'agit aussi de problèmes de comportement, d'incivilité, d'agressivité. C'est une question de mobilisation des forces de sécurité, des polices municipales, mais c'est aussi une question d'organisation au quotidien." À ce sujet, Dominique Sorain a d'ailleurs expliqué que les autorités avaient demandé aux maires de "généraliser" les comités locaux qui "interviennent en matière de délinquance" et de se réunir "dans les prochaines semaines".
Le conseil de prévention de la délinquance, co-présidé par Dominique Sorain, le président Édouard Fritch et le procureur général, Thomas Pison, se réunissait par ailleurs mardi pour faire état du bilan 2018-2020 et des perspectives pour les trois années à venir dans les domaines prioritaires que sont, depuis plusieurs années, la lutte contre les violences intrafamiliales, la réduction des conduites addictives et l'accompagnement de la jeunesse. En matière de violences conjugales tout d'abord, la Polynésie présente toujours un taux bien plus élevé que la moyenne nationale. Trois intervenantes sociales ont déjà été recrutées dans les services de police et de gendarmerie et des groupes de parole volontaires sur les violences conjugales entre auteurs et victimes ont été mises en place. Les lieux d'hébergement d'urgence et les places dans les foyers ont augmenté. À l'avenir, les autorités souhaitent continuer de s'inscrire dans une stratégie de prévention des violences intrafamiliales qui sont largement composées de violences conjugales.
Lutte contre le décrochage scolaire
Autre priorité du Pays : accompagner la jeunesse en travaillant sur la prévention de la délinquance. Les autorités souhaitent en effet lutter contre le décrochage scolaire et la consommation de stupéfiants chez les mineurs. Les contrôles des points de deal et aux abords des établissements scolaires seront ainsi maintenues tout comme les interventions de la Maison de de confiance et de protection de la gendarmerie et celles de la Protection judiciaire de la jeunesse au sein de ces établissements.
En matière de réduction des "pratiques addictives" liées d'alcool ou de drogues, l'État, la justice et le Pays souhaitent notamment améliorer la prise en charge des consommateurs au travers du renforcement de l'offre de soins ambulatoires sur Tahiti et de la communication sur la nocivité des produits. Alors que de nombreuses restrictions ont été mises en place sur la vente d'alcool, les autorités comptent prévenir la consommation excessive d'alcool qui, tel que l'a affirmé le haut-commissaire mardi, est à l'origine "des problèmes que l'on rencontre", dans les "phénomènes de violence" et dans les "problèmes de sécurité routière".
Enfin, la thématique de la lutte contre la délinquance routière se fera à l'avenir, comme cela est déjà le cas, via des opérations de sensibilisation au public par les forces de l'ordre et le développement des alternatives aux poursuites.
Si Dominique Sorain a annoncé mardi qu'il ferait un bilan chiffré des chiffres de la délinquance "à la fin du mois", le président Édouard Fritch a quant à lui assuré que le Pays "accompagnait" l'État avec ses "moyens" car "nous avons besoin d'être réunis, de travailler ensemble pour réussir cette lutte contre la délinquance".