Tahiti, le 4 juin 2020 - Lancée en novembre dernier, la saison 2 de Zéro déchet s’est achevée fin mars. Pendant un peu moins de six mois, une vingtaine de familles et deux organismes ont relevé ce défi environnemental, en réduisant pour certains jusqu’à 85% de leurs déchets.
"J’avais envie de produire moins de déchets, j’étais déjà sensibilisée, mais je ne savais pas trop comment faire. Le fait de participer à ce défi m’a permis d’être entourée, d’apprendre les bons gestes", explique toute souriante Mélodie Teariki, qui a participé à la saison 2 du défi Zéro déchet, avec son conjoint et sa fille de 4 ans.
Pendant près de six mois, Mélodie Teariki, ainsi qu’une vingtaine de familles et deux organismes, choisis sur casting parmi 70 candidats, ont tenté de réduire au maximum leurs déchets.
Et après ces longs mois d’efforts, le succès est au rendez-vous. "100% des familles ont réduit de plus de 50 % le poids de leurs poubelle et 60% ont même été jusqu’à réduire de 85% le poids de leur poubelle initiale. Sur l’ensemble des familles, nous avions évalué en octobre 2019, avant le début du défi, un poids moyen de 12 kilos par habitant et par mois, contre 2,6 en mars 2020", souligne, satisfaite, Sarah Dukhan, la coordonnatrice du projet Zéro déchet, soutenu par différents organismes, dont l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la maîtrise de l’Énergie), Fenua Ma ou encore l'Agence française pour la biodiversité.
"J’avais envie de produire moins de déchets, j’étais déjà sensibilisée, mais je ne savais pas trop comment faire. Le fait de participer à ce défi m’a permis d’être entourée, d’apprendre les bons gestes", explique toute souriante Mélodie Teariki, qui a participé à la saison 2 du défi Zéro déchet, avec son conjoint et sa fille de 4 ans.
Pendant près de six mois, Mélodie Teariki, ainsi qu’une vingtaine de familles et deux organismes, choisis sur casting parmi 70 candidats, ont tenté de réduire au maximum leurs déchets.
Et après ces longs mois d’efforts, le succès est au rendez-vous. "100% des familles ont réduit de plus de 50 % le poids de leurs poubelle et 60% ont même été jusqu’à réduire de 85% le poids de leur poubelle initiale. Sur l’ensemble des familles, nous avions évalué en octobre 2019, avant le début du défi, un poids moyen de 12 kilos par habitant et par mois, contre 2,6 en mars 2020", souligne, satisfaite, Sarah Dukhan, la coordonnatrice du projet Zéro déchet, soutenu par différents organismes, dont l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la maîtrise de l’Énergie), Fenua Ma ou encore l'Agence française pour la biodiversité.
Faire ses propres produits
Pour arriver à ces chiffres, les participants, au profil très différent, des couples, des célibataires, des familles avec enfants, vivant en appartement, en maison… ont dû changer plusieurs de leurs gestes quotidiens.
"Certains ont eu un peu de mal au début, mais le défi permet justement de les aider dans ces nouvelles habitudes à prendre", confie Sarah Dukhan. Ainsi, ces apprentis zéro déchet ont pu participer à de nombreux ateliers mis en place dans le cadre de ce défi.
"J’ai notamment appris à faire mes propres produits, comme le shampoing, le dentifrice ou encore les produits d’entretien, à bien faire mon compost. Cela m’a vraiment beaucoup aidée, cela m’a donné des armes pour agir", détaille Mélodie, qui avoue qu’elle ne reprendra pas ses habitudes d’avant le défi et qu’elle essayera de continuer dans cette voie-là.
Si les ateliers pour fabriquer ses produits d’hygiène ou d’entretien soi-même, pour faire son compost… sont évidement essentiels afin de réduire le poids de la poubelle, la façon de consommer et de faire les achats est également primordiale. "Maintenant, quand je fais les courses, je fais très attention à ce que j’achète, à l’impact du produit. Quand c’est mon conjoint qui les fait, je le lui rappelle", poursuit la jeune maman.
"Certains ont eu un peu de mal au début, mais le défi permet justement de les aider dans ces nouvelles habitudes à prendre", confie Sarah Dukhan. Ainsi, ces apprentis zéro déchet ont pu participer à de nombreux ateliers mis en place dans le cadre de ce défi.
"J’ai notamment appris à faire mes propres produits, comme le shampoing, le dentifrice ou encore les produits d’entretien, à bien faire mon compost. Cela m’a vraiment beaucoup aidée, cela m’a donné des armes pour agir", détaille Mélodie, qui avoue qu’elle ne reprendra pas ses habitudes d’avant le défi et qu’elle essayera de continuer dans cette voie-là.
Si les ateliers pour fabriquer ses produits d’hygiène ou d’entretien soi-même, pour faire son compost… sont évidement essentiels afin de réduire le poids de la poubelle, la façon de consommer et de faire les achats est également primordiale. "Maintenant, quand je fais les courses, je fais très attention à ce que j’achète, à l’impact du produit. Quand c’est mon conjoint qui les fait, je le lui rappelle", poursuit la jeune maman.
Un meilleur consommateur
Car effectivement, pour relever et réussir ce défi de réduire ses déchets, cela se passe dès le moment de l’achat. "On est écocitoyen dès le moment où on achète le produit. Cela passe par le fait d’être un meilleur consommateur", précise Benoît Layrle, directeur général du syndicat Fenua Ma.
Et justement, par rapport à la saison 1 du challenge, les consommateurs polynésiens voient se répandre des alternatives aux emballages, notamment plastiques, avec le développement des produits en vrac.
Hélas, l’apparition de la Covid-19, et les mesures sanitaires imposées pour freiner sa propagation, ont pour l’instant freiné cet élan, obligeant les enseignes ou les commerçants à emballer davantage les produits. "On ne sait pas comment cela va évoluer, ce que va choisir le consommateur, s’il va se remettre à consommer des produits à usage unique", s’interroge la coordonnatrice. Malgré cette incertitude, Sarah Dukhan ne se laisse pas aller et est déjà prête à donner une suite à cette série en faveur de l’environnement : une saison 3, toujours aussi bonne.
Et justement, par rapport à la saison 1 du challenge, les consommateurs polynésiens voient se répandre des alternatives aux emballages, notamment plastiques, avec le développement des produits en vrac.
Hélas, l’apparition de la Covid-19, et les mesures sanitaires imposées pour freiner sa propagation, ont pour l’instant freiné cet élan, obligeant les enseignes ou les commerçants à emballer davantage les produits. "On ne sait pas comment cela va évoluer, ce que va choisir le consommateur, s’il va se remettre à consommer des produits à usage unique", s’interroge la coordonnatrice. Malgré cette incertitude, Sarah Dukhan ne se laisse pas aller et est déjà prête à donner une suite à cette série en faveur de l’environnement : une saison 3, toujours aussi bonne.
Ietonia Jordan, représentante d'un organisme de formation
« J’ai décidé d’inscrire l’organisme au défi, il y a 85 collaborateurs. Avec de la volonté et en changeant ses habitudes, on peut vraiment agir. On a diminué de 50% nos déchets, on était à 12 kilos par semaine et maintenant on est à 6 environ. On s’est mis au tri et au compost (…). J’ai partagé ce que j’ai appris dans les ateliers. La sensibilisation n’est pas toujours facile, mais petit à petit, les gens s’y intéressent. Il faut fonctionner par étape, car sinon cela fait trop. Pour la rentrée prochaine mon objectif serait d’intégrer une charte d’engagement interdisant les plastiques à usage unique dans le dossier d’inscription et la direction est d’accord. Le plus difficile est de tenir sur le long terme. »
« J’ai décidé d’inscrire l’organisme au défi, il y a 85 collaborateurs. Avec de la volonté et en changeant ses habitudes, on peut vraiment agir. On a diminué de 50% nos déchets, on était à 12 kilos par semaine et maintenant on est à 6 environ. On s’est mis au tri et au compost (…). J’ai partagé ce que j’ai appris dans les ateliers. La sensibilisation n’est pas toujours facile, mais petit à petit, les gens s’y intéressent. Il faut fonctionner par étape, car sinon cela fait trop. Pour la rentrée prochaine mon objectif serait d’intégrer une charte d’engagement interdisant les plastiques à usage unique dans le dossier d’inscription et la direction est d’accord. Le plus difficile est de tenir sur le long terme. »
Quelques astuces pour devenir zéro déchet
1. Utiliser un panier/cabas pour faire les courses
2. Prendre un sac en tissu pour les fruits et légumes
3. Acheter à la coupe et mettre le produit dans une boîte en verre
4. Eviter les produits emballés
5. Apporter un bac pour prendre le plat à emporter ou récupérer les restes
6. Refuser toujours les sacs plastiques des commerces
7. Acheter local
8. Fabriquer soi-même ses produits ménagers, d'hygiène, son dentifrice, shampoing…
9. Réfléchir avant d’acheter à l’impact du produit
10. Faire son compost.
1. Utiliser un panier/cabas pour faire les courses
2. Prendre un sac en tissu pour les fruits et légumes
3. Acheter à la coupe et mettre le produit dans une boîte en verre
4. Eviter les produits emballés
5. Apporter un bac pour prendre le plat à emporter ou récupérer les restes
6. Refuser toujours les sacs plastiques des commerces
7. Acheter local
8. Fabriquer soi-même ses produits ménagers, d'hygiène, son dentifrice, shampoing…
9. Réfléchir avant d’acheter à l’impact du produit
10. Faire son compost.
Infos pratiques
Si vous souhaitez en savoir plus sur le Défi Famille Zéro Déchet
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