PAPEETE, le 29 avril 2019. A l'occasion de la présentation à la presse de Cécile Zaplana et Frédéric Sautron, nouveaux tavana hau respectivement des Australes et des Tuamotu-Gambier, le haut-commissaire a répondu à nos question sur al dépollution de Hao et de la procédure pour pour nommer le futur concessionnaire de l'aéroport de Tahiti-Faa'a.
En février, lors d'une réunion avec la ministre française de la Santé, Edouard Fritch avait souligné : "Nous considérons que le rythme des travaux de dépollution est lent, trop lent » avant d’interpeller « Est-ce l’absence de crédits ou une certaine indifférence aux problèmes des 1030 habitants de Hao ?". Pouvez-vous faire un point sur cette dépollution ?
Les bâtiments ont été démolis. Les terres polluées par l’activité de la base n’ont rien à voir avec le nucléaire ce sont des hydrocarbures ou des métaux lourds qu’on trouve sur tous les sites industriels. Il y a déjà une dépollution des hydrocarbures sur à peu près 10 % des terres polluées. Cette dépollution fonctionne bien. Par contre, il reste la problématique des métaux lourds. Nous sommes dans une réflexion commune avec le Pays.
Le traitement des hydrocarbures qui est en cours se fait sur la partie de l’île qui a eu vocation à accueillir la ferme aquacole. C’est un traitement par bactéries, friandes d’hydrocarbures. Il suffit de les mettre dans des conditions de chaleur et d’humidité suffisantes pour que les bactéries se développent au détriment des hydrocarbures. Sur ces 10% de terre, sur le futur emplacement de la ferme aquacole, le traitement est déjà abouti. Il n’y a plus d’hydrocarbures. Par contre, il y a la problématique des métaux lourds, qui demeurent sur un sujet sur lequel nous cherchons la meilleure solution. Le traitement pour les métaux lourds n’existe pas aujourd’hui.
La seule alternative est de prélever ces terres et de les isoler. Chose qui est déjà complexe en temps habituel et normal. Et que vous l’imaginez encore plus complexe sur l’île.
Ce sont des sujets sur lesquels nous n’avons pris encore aucune décision. Nous y réfléchissons en parfaite collaboration et concertation avec le Pays.
La vocation initiale, quand un arrêté autorisant le traitement par le Pays a été pris, était justement de s’occuper que de la superficie nécessaire à l’installation de la ferme aquacole. C’est pour cela que les 90 % restants sont un autre sujet.
L’appel d’offres pour la concession de l’aéroport de Tahiti-Faa’a a été abandonné en mars après l’annonce par la ministre des Outre-mer du transfert des aérodromes de Raiatea, Bora Bora et Rangiroa au Pays. Pouvez-vous faire un point sur cette procédure qui met en suspens provisoirement les grands travaux de l’aéroport ?
Des travaux importants vont être faits. Ce qui ne peut pas être fait c’est la mise en perspective stratégique de ce qu’on veut faire de cet aéroport. Le juge a mis un terme à la concession. On ne peut donc pas décider des grandes stratégies sur l’aéroport tant que le nouveau concessionnaire n’a pas été désigné.
En revanche, il y a cette année des travaux importants qui vont être réalisés sur l’aéroport. Le fait que le Pays ait demandé la dévolution en propriété de ces trois aéroports secondaires a, par principe, mis un terme à la procédure.
Pour autant, on n’a perdu de temps. Ce sera moins long puisque le cahier des charges est quasi rédigé aujourd’hui puisqu’il avait été préparé.
En février, lors d'une réunion avec la ministre française de la Santé, Edouard Fritch avait souligné : "Nous considérons que le rythme des travaux de dépollution est lent, trop lent » avant d’interpeller « Est-ce l’absence de crédits ou une certaine indifférence aux problèmes des 1030 habitants de Hao ?". Pouvez-vous faire un point sur cette dépollution ?
Les bâtiments ont été démolis. Les terres polluées par l’activité de la base n’ont rien à voir avec le nucléaire ce sont des hydrocarbures ou des métaux lourds qu’on trouve sur tous les sites industriels. Il y a déjà une dépollution des hydrocarbures sur à peu près 10 % des terres polluées. Cette dépollution fonctionne bien. Par contre, il reste la problématique des métaux lourds. Nous sommes dans une réflexion commune avec le Pays.
Le traitement des hydrocarbures qui est en cours se fait sur la partie de l’île qui a eu vocation à accueillir la ferme aquacole. C’est un traitement par bactéries, friandes d’hydrocarbures. Il suffit de les mettre dans des conditions de chaleur et d’humidité suffisantes pour que les bactéries se développent au détriment des hydrocarbures. Sur ces 10% de terre, sur le futur emplacement de la ferme aquacole, le traitement est déjà abouti. Il n’y a plus d’hydrocarbures. Par contre, il y a la problématique des métaux lourds, qui demeurent sur un sujet sur lequel nous cherchons la meilleure solution. Le traitement pour les métaux lourds n’existe pas aujourd’hui.
La seule alternative est de prélever ces terres et de les isoler. Chose qui est déjà complexe en temps habituel et normal. Et que vous l’imaginez encore plus complexe sur l’île.
Ce sont des sujets sur lesquels nous n’avons pris encore aucune décision. Nous y réfléchissons en parfaite collaboration et concertation avec le Pays.
La vocation initiale, quand un arrêté autorisant le traitement par le Pays a été pris, était justement de s’occuper que de la superficie nécessaire à l’installation de la ferme aquacole. C’est pour cela que les 90 % restants sont un autre sujet.
L’appel d’offres pour la concession de l’aéroport de Tahiti-Faa’a a été abandonné en mars après l’annonce par la ministre des Outre-mer du transfert des aérodromes de Raiatea, Bora Bora et Rangiroa au Pays. Pouvez-vous faire un point sur cette procédure qui met en suspens provisoirement les grands travaux de l’aéroport ?
Des travaux importants vont être faits. Ce qui ne peut pas être fait c’est la mise en perspective stratégique de ce qu’on veut faire de cet aéroport. Le juge a mis un terme à la concession. On ne peut donc pas décider des grandes stratégies sur l’aéroport tant que le nouveau concessionnaire n’a pas été désigné.
En revanche, il y a cette année des travaux importants qui vont être réalisés sur l’aéroport. Le fait que le Pays ait demandé la dévolution en propriété de ces trois aéroports secondaires a, par principe, mis un terme à la procédure.
Pour autant, on n’a perdu de temps. Ce sera moins long puisque le cahier des charges est quasi rédigé aujourd’hui puisqu’il avait été préparé.