Guy Laliberté est propriétaire depuis 2007 de l’atoll polynésien de Nukutepipi. Il y fait construire une résidence autosuffisante.
PAPEETE, le 8 mai 2014. Le fondateur –milliardaire- du Cirque du soleil devrait terminer d’ici deux ans, la construction d’une vaste villa sur l’atoll de Nukutepipi. Un refuge où il pourrait venir s’installer avec sa famille en cas d’événement planétaire grave. Il s’est confié mardi dernier au Journal de Québec. Guy Laliberté, 54 ans, se retourne sur une vie riche dans tous les sens du terme. C’est un homme qui a le sens de la fête et celui des affaires : l’extraordinaire réussite de son Cirque du soleil, devenu une multinationale avec des spectacles et des resorts hôteliers un peu partout dans le monde est une preuve de cette extraordinaire créativité qui se transforme quasi systématiquement en or. Au point, confie-t-il à nos confrères québécois qu’il vient de s’offrir une nouvelle Ferrari, modèle limité à 350 exemplaires et qu’il est capable de flamber parfois au poker.
Mais en dépit d’une vie à 2 000 à l’heure, sur tous les fronts, Guy Laliberté envisage aussi parfois de se poser, d’arrêter de courir. C’est dans ce but qu’il avait acheté en 2007, une petite île privée en Polynésie française. L’atoll de Nukutepipi est un bout de terre, à 750 km de Tahiti, dans le sud des Tuamotu d’à peine 2,3 km2, à proximité d’un autre atoll privé, celui d’Anuanuraro, propriété de Robert Wan, au cœur d’un scandale politico-financier. Chez Guy Laliberté, rien de tout ça : «J’ai toujours aimé le Pacifique. Je voulais une île dans le Pacifique. J’en ai trouvé une» indique-t-il simplement au Journal du Québec. Et depuis qu’il en est propriétaire, il y fait construire une maison.
Le projet à Nukutepipi est colossal : près de 20 millions de dollars US d’investissement et ne devrait être achevé qu’en 2016 pour établir une résidence tout à fait autonome et complètement écologique. Un endroit pour passer du bon temps avec des amis et de la famille. «A cause de tout ce qui se passe dans le monde, je me suis dit que ça pourrait peut-être être l’endroit –si jamais – il y a une épidémie, une guerre globale, où je puisse emmener ceux que j’aime, ma famille (…) J’aimerais bien d’ici les 20 prochaines années prendre le temps (…) ça et voir grandir mes enfants, faire avec eux ce que j’ai fait avec mes parents» détaille encore Guy Laliberté.
Celui qui n’a pas eu peur de faire un voyage dans l’espace, semble développer une certaine dose d’angoisse pour l’avenir. La résidence qu’il construit à Nukutepipi deviendrait ainsi son arche de Noé, version pacifique et totalement autosuffisante. L’an dernier, quelques mois après l’arrivée du nouveau gouvernement polynésien, Guy Laliberté était invité à la Présidence de Polynésie et rencontrait simultanément Gaston Flosse et son vice-président Nuihau Laurey. Car l’atoll de Nukutepipi et ses installations pourrait aussi être un havre de volupté pour d’autres richissimes hôtes entre les séjours du maître des lieux. Après tout Guy Laliberté n’est pas seulement le fondateur d’une troupe de saltimbanques mondialement implantée, mais il a diversifié ses activités dans les complexes hôteliers. Il est donc en plus d’être propriétaire foncier en Polynésie, également un investisseur potentiel dans l’unique industrie du Pays, le tourisme.
Mais en dépit d’une vie à 2 000 à l’heure, sur tous les fronts, Guy Laliberté envisage aussi parfois de se poser, d’arrêter de courir. C’est dans ce but qu’il avait acheté en 2007, une petite île privée en Polynésie française. L’atoll de Nukutepipi est un bout de terre, à 750 km de Tahiti, dans le sud des Tuamotu d’à peine 2,3 km2, à proximité d’un autre atoll privé, celui d’Anuanuraro, propriété de Robert Wan, au cœur d’un scandale politico-financier. Chez Guy Laliberté, rien de tout ça : «J’ai toujours aimé le Pacifique. Je voulais une île dans le Pacifique. J’en ai trouvé une» indique-t-il simplement au Journal du Québec. Et depuis qu’il en est propriétaire, il y fait construire une maison.
Le projet à Nukutepipi est colossal : près de 20 millions de dollars US d’investissement et ne devrait être achevé qu’en 2016 pour établir une résidence tout à fait autonome et complètement écologique. Un endroit pour passer du bon temps avec des amis et de la famille. «A cause de tout ce qui se passe dans le monde, je me suis dit que ça pourrait peut-être être l’endroit –si jamais – il y a une épidémie, une guerre globale, où je puisse emmener ceux que j’aime, ma famille (…) J’aimerais bien d’ici les 20 prochaines années prendre le temps (…) ça et voir grandir mes enfants, faire avec eux ce que j’ai fait avec mes parents» détaille encore Guy Laliberté.
Celui qui n’a pas eu peur de faire un voyage dans l’espace, semble développer une certaine dose d’angoisse pour l’avenir. La résidence qu’il construit à Nukutepipi deviendrait ainsi son arche de Noé, version pacifique et totalement autosuffisante. L’an dernier, quelques mois après l’arrivée du nouveau gouvernement polynésien, Guy Laliberté était invité à la Présidence de Polynésie et rencontrait simultanément Gaston Flosse et son vice-président Nuihau Laurey. Car l’atoll de Nukutepipi et ses installations pourrait aussi être un havre de volupté pour d’autres richissimes hôtes entre les séjours du maître des lieux. Après tout Guy Laliberté n’est pas seulement le fondateur d’une troupe de saltimbanques mondialement implantée, mais il a diversifié ses activités dans les complexes hôteliers. Il est donc en plus d’être propriétaire foncier en Polynésie, également un investisseur potentiel dans l’unique industrie du Pays, le tourisme.
