Gustave Heitaa et son suppléant Edwin Tautu .
PAPEETE, le 28 mai 2014 - Gustave Heitaa sera l’un des cinq candidats polynésiens qui se présenteront aux élections législatives partielles prochaines. Ce n’est pas sa première expérience puisqu’en 2012, il s’était déjà présenté sous la liste du Front de Gauche. Il avait seulement recueilli 104 voix sur les 30 186 votes exprimés, soit 0.34 % du suffrage polynésien (sources : politiquemani.com).
Et aujourd’hui, il rempile avec l’ambition d’améliorer le statut d’autonomie du Pays « mais pour cela, avant d’aller voir ailleurs pourquoi ça marche, il faudra d’abord consolider la politique intérieure ainsi que tous ses intervenants » a-t-il indiqué. Cet ancien militant du parti orange (Tāhō’ēra’a Huira’atira) dénonce la gouvernance du pays de ces dernières années : « Si nous avons tous les problèmes que l’on connait aujourd’hui, c’est justement dû à toutes les dérives entre les années 96 à 2013. Mais aujourd’hui, nous devons réformer un bon nombre de choses dans ce pays. » Il cite l’exemple du tribunal foncier : « Je crois plutôt qu’il faudrait rétablir le conseil des sages, le fameux « to’ohitu » car en Polynésie, tout se règle en famille et eux seuls pourront décider des attributions en tout impartialité. »
Autre projet qui lui tient à cœur, le combat des associations contre les effets du nucléaire. « C’est un projet qui me parle car il ne faut pas oublier que la France doit rembourser à la Polynésie tous les dépenses de soin dues au maladies causées par les essais nucléaires. Quand je serai député, je pourrai défendre cette cause. » Enfin, Gustave Heitaa n’hésite pas à se définir comme étant « le meilleur candidat parmi les cinq en lice ! Car moi, au moins, je veux mettre les polynésiens au cœur des débats. » Il annonce également qu’il ne pourra pas envoyer de bulletins aux Îles marquises ainsi qu’aux Tuāmotu.
TP
Et aujourd’hui, il rempile avec l’ambition d’améliorer le statut d’autonomie du Pays « mais pour cela, avant d’aller voir ailleurs pourquoi ça marche, il faudra d’abord consolider la politique intérieure ainsi que tous ses intervenants » a-t-il indiqué. Cet ancien militant du parti orange (Tāhō’ēra’a Huira’atira) dénonce la gouvernance du pays de ces dernières années : « Si nous avons tous les problèmes que l’on connait aujourd’hui, c’est justement dû à toutes les dérives entre les années 96 à 2013. Mais aujourd’hui, nous devons réformer un bon nombre de choses dans ce pays. » Il cite l’exemple du tribunal foncier : « Je crois plutôt qu’il faudrait rétablir le conseil des sages, le fameux « to’ohitu » car en Polynésie, tout se règle en famille et eux seuls pourront décider des attributions en tout impartialité. »
Autre projet qui lui tient à cœur, le combat des associations contre les effets du nucléaire. « C’est un projet qui me parle car il ne faut pas oublier que la France doit rembourser à la Polynésie tous les dépenses de soin dues au maladies causées par les essais nucléaires. Quand je serai député, je pourrai défendre cette cause. » Enfin, Gustave Heitaa n’hésite pas à se définir comme étant « le meilleur candidat parmi les cinq en lice ! Car moi, au moins, je veux mettre les polynésiens au cœur des débats. » Il annonce également qu’il ne pourra pas envoyer de bulletins aux Îles marquises ainsi qu’aux Tuāmotu.
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