PAPEETE, mercredi 17 octobre 2012 -- L'édition 2012 de la Journée de la sécurité intérieure a bénéficié d'une fréquentation estimée bonne de l'aveu des organisateurs.
La manifestation s'adresse principalement à un public de jeunes. Elle a l'ambition de présenter l'ensembles des intervenants qui opérèrent dans le secteur de la sécurité civile.
Cet événement est organsié simultanément sur l'ensemble du territoire nationnal et dans les collectivités d'outre mer. Son intention est de présenter les missions de la protection civile, de manière à susciter des vocations chez les visiteurs, mais également pour informer et sensibiliser.
La manifestation se tient cette année alors que 31 personnes ont trouvé la mort sur les routes de Polynésie française où un accident mortel sur deux est lié à la consommation d'alcool.
La manifestation s'adresse principalement à un public de jeunes. Elle a l'ambition de présenter l'ensembles des intervenants qui opérèrent dans le secteur de la sécurité civile.
Cet événement est organsié simultanément sur l'ensemble du territoire nationnal et dans les collectivités d'outre mer. Son intention est de présenter les missions de la protection civile, de manière à susciter des vocations chez les visiteurs, mais également pour informer et sensibiliser.
La manifestation se tient cette année alors que 31 personnes ont trouvé la mort sur les routes de Polynésie française où un accident mortel sur deux est lié à la consommation d'alcool.
"Le Pays et l’Etat sont main dans la main pour sensibiliser tous les jeunes et les moins jeunes de Polynésie française"
Stéphane Jarlégand, directeur de cabinet du Haut Commissaire de la République en Polynésie française, chargé de la sécurité civile, revient sur les missions de la Journée de la sécurité intérieure. La manifestation s’est tenue, cette année dans un contexte de mortalité routière particulièrement alarmant. Pour le haut fonctionnaire, la réponse doit être de concert entre le Pays et l’Etat, tant sur le volet répressif que préventif.
Tahiti infos : Etes-vous satisfait de la fréquentation à cette édition 2012 de la Journée de la sécurité intérieure ?
Stéphane Jarlégand : On constate que de nombreux jeunes sont présents – plusieurs centaines de personnes – à la fois pour découvrir les stands des différents partenaires, assister aux démonstrations dynamiques, participer au jeu concours et surtout s’informer, découvrir le savoir-faire des nombreux métiers de la sécurité et ensuite poser des questions sur des opportunités de carrière qui peuvent exister.
Nous sommes donc très satisfaits. Le temps est avec nous. L’ambiance est excellente. Et, quant à ce qui est de démontrer que toutes les forces travaillent ensembles, c’est tout à fait réussi aujourd’hui.
Tahiti infos : Quel message entendez-vous adresser aux visiteurs, à travers cette édition 2012 de la Journée de la sécurité intérieure ?
Stéphane Jarlégand : Il y a plusieurs messages. D’abord, il s’agit de rapprocher de nos concitoyens toutes les forces de sécurité dont la mission est de protéger la population. C’est donc l’occasion ici de rencontrer des gendarmes, des policiers, les différentes associations qui oeuvrent avec nous pour la sécurité civile, toute l’année, 24 heures sur 24.
Et le but est de susciter les échanges et passer les messages de prévention, qu’il s’agisse de la consommation de stupéfiants -- dangereuse et illicite --, qu’il s’agisse de la consommation d’alcool, qui tue trop de jeunes sur les routes de Polynésie, prévention également dans les domaines de la sécurité civile, des sports en mer et de la sécurité en mer.
Donc, il s’agit de quelque chose de tout à fait complet aujourd’hui. Tous les acteurs ont répondu présent. Le Pays et l’Etat sont main dans la main pour sensibiliser tous les jeunes et les moins jeunes de Polynésie française. Ce n’est, de toutes façons, qu’en s’y mettant ensemble que l’on arrivera à améliorer la sécurité de nos concitoyens.
Tahiti infos : Cette Journée de la sécurité intérieure se tient dans un contexte de mortalité routière particulièrement inquiétant, cette année, avec à ce jour 31 morts. Un mort sur deux ayant moins de 25 ans. Comment s’organise votre communication à l’attention des jeunes et votre réaction, à la lueur de ce constat ?
Stéphane Jarlégand : Ce qui s’organise aujourd’hui, c’est une parole commune du Pays et de l’Etat : 31 morts depuis le début de l’année c’est beaucoup trop. Plus des deux tiers de ces morts sont causé par des conduites à risque, sous l’emprise de l’alcool, totalement déraisonnables, ou sous l’emprise de paka.
Nous souhaitons une prise de conscience globale de la société polynésienne pour que tous les acteurs agissent ensembles, pour la protection des plus jeunes et de toute la population polynésienne.
Tahiti infos : Que comptez-vous mettre en œuvre, au-delà de cette journée, pour endiguer ce phénomène ?
Stéphane Jarlégand : Les contrôles routiers et la répression sont maintenus à un niveau très élevés. Cela va encore se durcir. Mais on sait bien que ce n’est qu’un élément de réaction à l’égard de cette insécurité routière. On ne doit pas négliger la prévention et l’éducation des plus jeunes. Il s’agit là de tout un continuum de la sécurité. Nous devons renforcer certains messages, sans cesse innover pour avoir un impact plus fort vis-à-vis des jeunes sur qui les messages traditionnels n’ont plus prise. Nous avons avec le Pays des réflexions en cours sur le thème de la réglementation, en termes de confiscation de véhicule lors des conduites à risque ; sur le thème des sensibilisations à faire pour que les véhicules en circulation soient aux normes. Il y a tout un arsenal de moyens que nous devons renforcer d’un commun accord pour accroitre le niveau de sécurité sur les routes de Polynésie.
Stéphane Jarlégand, directeur de cabinet du Haut Commissaire de la République en Polynésie française, chargé de la sécurité civile, revient sur les missions de la Journée de la sécurité intérieure. La manifestation s’est tenue, cette année dans un contexte de mortalité routière particulièrement alarmant. Pour le haut fonctionnaire, la réponse doit être de concert entre le Pays et l’Etat, tant sur le volet répressif que préventif.
Tahiti infos : Etes-vous satisfait de la fréquentation à cette édition 2012 de la Journée de la sécurité intérieure ?
Stéphane Jarlégand : On constate que de nombreux jeunes sont présents – plusieurs centaines de personnes – à la fois pour découvrir les stands des différents partenaires, assister aux démonstrations dynamiques, participer au jeu concours et surtout s’informer, découvrir le savoir-faire des nombreux métiers de la sécurité et ensuite poser des questions sur des opportunités de carrière qui peuvent exister.
Nous sommes donc très satisfaits. Le temps est avec nous. L’ambiance est excellente. Et, quant à ce qui est de démontrer que toutes les forces travaillent ensembles, c’est tout à fait réussi aujourd’hui.
Tahiti infos : Quel message entendez-vous adresser aux visiteurs, à travers cette édition 2012 de la Journée de la sécurité intérieure ?
Stéphane Jarlégand : Il y a plusieurs messages. D’abord, il s’agit de rapprocher de nos concitoyens toutes les forces de sécurité dont la mission est de protéger la population. C’est donc l’occasion ici de rencontrer des gendarmes, des policiers, les différentes associations qui oeuvrent avec nous pour la sécurité civile, toute l’année, 24 heures sur 24.
Et le but est de susciter les échanges et passer les messages de prévention, qu’il s’agisse de la consommation de stupéfiants -- dangereuse et illicite --, qu’il s’agisse de la consommation d’alcool, qui tue trop de jeunes sur les routes de Polynésie, prévention également dans les domaines de la sécurité civile, des sports en mer et de la sécurité en mer.
Donc, il s’agit de quelque chose de tout à fait complet aujourd’hui. Tous les acteurs ont répondu présent. Le Pays et l’Etat sont main dans la main pour sensibiliser tous les jeunes et les moins jeunes de Polynésie française. Ce n’est, de toutes façons, qu’en s’y mettant ensemble que l’on arrivera à améliorer la sécurité de nos concitoyens.
Tahiti infos : Cette Journée de la sécurité intérieure se tient dans un contexte de mortalité routière particulièrement inquiétant, cette année, avec à ce jour 31 morts. Un mort sur deux ayant moins de 25 ans. Comment s’organise votre communication à l’attention des jeunes et votre réaction, à la lueur de ce constat ?
Stéphane Jarlégand : Ce qui s’organise aujourd’hui, c’est une parole commune du Pays et de l’Etat : 31 morts depuis le début de l’année c’est beaucoup trop. Plus des deux tiers de ces morts sont causé par des conduites à risque, sous l’emprise de l’alcool, totalement déraisonnables, ou sous l’emprise de paka.
Nous souhaitons une prise de conscience globale de la société polynésienne pour que tous les acteurs agissent ensembles, pour la protection des plus jeunes et de toute la population polynésienne.
Tahiti infos : Que comptez-vous mettre en œuvre, au-delà de cette journée, pour endiguer ce phénomène ?
Stéphane Jarlégand : Les contrôles routiers et la répression sont maintenus à un niveau très élevés. Cela va encore se durcir. Mais on sait bien que ce n’est qu’un élément de réaction à l’égard de cette insécurité routière. On ne doit pas négliger la prévention et l’éducation des plus jeunes. Il s’agit là de tout un continuum de la sécurité. Nous devons renforcer certains messages, sans cesse innover pour avoir un impact plus fort vis-à-vis des jeunes sur qui les messages traditionnels n’ont plus prise. Nous avons avec le Pays des réflexions en cours sur le thème de la réglementation, en termes de confiscation de véhicule lors des conduites à risque ; sur le thème des sensibilisations à faire pour que les véhicules en circulation soient aux normes. Il y a tout un arsenal de moyens que nous devons renforcer d’un commun accord pour accroitre le niveau de sécurité sur les routes de Polynésie.