Communiqué du Ministère de la santé
Suite aux exigences syndicales du Secrétaire général de la CSTP-FO et des représentants des grévistes du personnel exposé du service de radiologie du CHPF du Taaone, le ministre de la santé et de la solidarité souhaite apporter les éléments d’information suivants :
Les grévistes sollicitent un congé exceptionnel de 15 jours comme réduction du temps d’exposition :
La réduction du temps d’exposition n’est justifiée que si un seuil de dose reçue est dépassé. Ce seuil est fixé à 20 milliSieverts/an dans la réglementation métropolitaine et à 50 milliSieverts/an dans la réglementation polynésienne. Si il y a un dépassement de seuil, le poste doit alors être aménagé. Or, l’examen des rapports de suivi dosimétrique du personnel du service de radiologie de l’hôpital montre que l’agent le plus exposé de l’hôpital a reçu une dose de 1,75 milliSieverts en 2011.
Les grévistes sollicitent aussi l’application des directives européennes de radioprotection :
La radioprotection qui est appliquée à l’hôpital tient déjà compte des données européennes en vigueur (formation des personnes compétentes en radioprotection….). Ces directives européennes sont élaborées en respectant les recommandations internationales. L’Agence internationale de l’énergie atomique(AEIA) a interdit explicitement tout arrangement de compensation, ou considération préférentielle à l’égard de salaires, les heures de travail, les congés supplémentaires comme substituts de mesure de protection et de sécurité.
Par ailleurs, les experts nationaux, européens et internationaux sont unanimes : les congés exceptionnels n’auraient aucun effet réparateur des conséquences de l’exposition aux rayonnements.
Dans un souci de conciliation et afin de trouver un terme satisfaisant au conflit social en cours au sein des services du CHPF utilisant de manière habituelle et régulière des rayonnements ionisants, le ministre de la santé et de la solidarité, sur sollicitation du gouvernement, a proposé au Secrétaire général de la CSTP-FO et aux représentants des grévistes un projet de protocole d’accord stipulant que : « Le personnel de radiologie du Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF) bénéficie de deux (2) heures par semaine de mesures de radioprotection dans le cadre de la réduction du temps d’exposition au rayonnement, disposition à prendre sur place pendant les horaires normaux de fonctionnement et à l’intérieur de l’établissement ».
Malheureusement, le Secrétaire général de la CSTP-FO et les représentants des grévistes ont refusé de signer, ce jour devant la direction du CHPF et les médias, ledit projet de protocole de fin de conflit.
Charles TETARIA
Les grévistes sollicitent un congé exceptionnel de 15 jours comme réduction du temps d’exposition :
La réduction du temps d’exposition n’est justifiée que si un seuil de dose reçue est dépassé. Ce seuil est fixé à 20 milliSieverts/an dans la réglementation métropolitaine et à 50 milliSieverts/an dans la réglementation polynésienne. Si il y a un dépassement de seuil, le poste doit alors être aménagé. Or, l’examen des rapports de suivi dosimétrique du personnel du service de radiologie de l’hôpital montre que l’agent le plus exposé de l’hôpital a reçu une dose de 1,75 milliSieverts en 2011.
Les grévistes sollicitent aussi l’application des directives européennes de radioprotection :
La radioprotection qui est appliquée à l’hôpital tient déjà compte des données européennes en vigueur (formation des personnes compétentes en radioprotection….). Ces directives européennes sont élaborées en respectant les recommandations internationales. L’Agence internationale de l’énergie atomique(AEIA) a interdit explicitement tout arrangement de compensation, ou considération préférentielle à l’égard de salaires, les heures de travail, les congés supplémentaires comme substituts de mesure de protection et de sécurité.
Par ailleurs, les experts nationaux, européens et internationaux sont unanimes : les congés exceptionnels n’auraient aucun effet réparateur des conséquences de l’exposition aux rayonnements.
Dans un souci de conciliation et afin de trouver un terme satisfaisant au conflit social en cours au sein des services du CHPF utilisant de manière habituelle et régulière des rayonnements ionisants, le ministre de la santé et de la solidarité, sur sollicitation du gouvernement, a proposé au Secrétaire général de la CSTP-FO et aux représentants des grévistes un projet de protocole d’accord stipulant que : « Le personnel de radiologie du Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF) bénéficie de deux (2) heures par semaine de mesures de radioprotection dans le cadre de la réduction du temps d’exposition au rayonnement, disposition à prendre sur place pendant les horaires normaux de fonctionnement et à l’intérieur de l’établissement ».
Malheureusement, le Secrétaire général de la CSTP-FO et les représentants des grévistes ont refusé de signer, ce jour devant la direction du CHPF et les médias, ledit projet de protocole de fin de conflit.
Charles TETARIA
