Tahiti, le 21 décembre 2023 – Alors que la grève, qui a démarré le 14 décembre, se poursuit dans le secteur des hydrocarbures, l'une des sociétés pétrolières a constaté des “actes de sabotage” et du vol de “matériel indispensable au déchargement”. La société a décidé “de porter plainte et de renforcer la sécurité des installations pétrolières”.
Rien ne va plus du côté de Fare Ute. Cela fait maintenant une semaine que la grève de la CSIP dans les sociétés gestionnaires de dépôts d'hydrocarbures (STDO, STDP et Somsat) a débuté.
Dans un communiqué, les sociétés pétrolières dénoncent “deux actes de sabotage” constatés sur un pétrolier arrivé samedi dernier “avec à son bord 50 jours de stock de carburant”. Il s'agit du “déboulonnement d'un tronçon sur le réseau de pipeline” et le “vol de matériel indispensable au déchargement”.
La société indique avoir décidé de “porter plainte et de renforcer la sécurité des installations pétrolières avec le soutien des autorités”. Elle précise que si les opérations de pompage ont pris du retard, le déchargement du pétrolier a néanmoins pu s'achever ce mercredi.
“La population peut être rassurée sur les niveaux de stock de la Polynésie française. Les livraisons de carburant sur Tahiti et les principales îles sont assurées normalement, ainsi que dans les aéroports. Seule l'activité de remplissage des fûts est perturbée et ne permet pas d'honorer toutes les commandes des archipels éloignés”, expliquent les sociétés dans leur communiqué, tout en assurant être toujours “à la disposition des représentants de salariés pour reprendre les discussions et trouver une issue à la grève”.
Rien ne va plus du côté de Fare Ute. Cela fait maintenant une semaine que la grève de la CSIP dans les sociétés gestionnaires de dépôts d'hydrocarbures (STDO, STDP et Somsat) a débuté.
Dans un communiqué, les sociétés pétrolières dénoncent “deux actes de sabotage” constatés sur un pétrolier arrivé samedi dernier “avec à son bord 50 jours de stock de carburant”. Il s'agit du “déboulonnement d'un tronçon sur le réseau de pipeline” et le “vol de matériel indispensable au déchargement”.
La société indique avoir décidé de “porter plainte et de renforcer la sécurité des installations pétrolières avec le soutien des autorités”. Elle précise que si les opérations de pompage ont pris du retard, le déchargement du pétrolier a néanmoins pu s'achever ce mercredi.
“La population peut être rassurée sur les niveaux de stock de la Polynésie française. Les livraisons de carburant sur Tahiti et les principales îles sont assurées normalement, ainsi que dans les aéroports. Seule l'activité de remplissage des fûts est perturbée et ne permet pas d'honorer toutes les commandes des archipels éloignés”, expliquent les sociétés dans leur communiqué, tout en assurant être toujours “à la disposition des représentants de salariés pour reprendre les discussions et trouver une issue à la grève”.
La CSIP répond "incompétences"
Dans un communiqué envoyé aux rédactions dans l'après-midi, la CSIP, pourtant très avare de communication avec les médias, s'est fendue d'une missive, expliquant qu'il "ne fallait pas confondre « incompétences » et « actes de sabotage »."
"En période normale, Il est d’usage que deux jours avant l’arrivée du pétrolier, les agents en poste à STDO préparent les flexibles, les armements destinés au dépotage du pétrolier sur le quai de déchargement situé à Fare Ute", explique le syndicat. "Or en étant en grève les agents n’ont pu rassembler et boulonner les flexibles ainsi que la mise en œuvre des armements de levage sur le quai des pétroliers, que les sociétés impactées par la grève traduisent en « sabotage ».
Le syndicat de Cyril Le Gayic explique de plus qu'il n'y a pas eu de vol de matériel et que les "délégués du personnel réclament sans cesse du matériel de déchargement et une augmentation d’effectif pour combler les départs à la retraite."
"En période normale, Il est d’usage que deux jours avant l’arrivée du pétrolier, les agents en poste à STDO préparent les flexibles, les armements destinés au dépotage du pétrolier sur le quai de déchargement situé à Fare Ute", explique le syndicat. "Or en étant en grève les agents n’ont pu rassembler et boulonner les flexibles ainsi que la mise en œuvre des armements de levage sur le quai des pétroliers, que les sociétés impactées par la grève traduisent en « sabotage ».
Le syndicat de Cyril Le Gayic explique de plus qu'il n'y a pas eu de vol de matériel et que les "délégués du personnel réclament sans cesse du matériel de déchargement et une augmentation d’effectif pour combler les départs à la retraite."