MOOREA, le 5 mai 2017. Le personnel de l’association Tau Tama Here, emmené par la CSIP, est en grève depuis jeudi. Les cantines de toutes les écoles de Moorea sont actuellement fermées. Les grévistes dénoncent les pertes qu’ils subiront lors de la prise en charge du service de restauration des écoles par la municipalité à partir du mois de juillet prochain.
Le personnel de l’association Tau Tama Here, qui gère les sept cantines scolaires de Moorea, a débuté un mouvement de grève jeudi matin.
Le préavis de grève avait été déposé vendredi dernier par la CSIP qui s’inquiète des conséquences sur les 42 employés de l’association de la prise en charge directe, à partir du 1er juillet prochain, du service de restauration des cantines des écoles par la municipalité. Cette décision a été prise par le conseil municipal en novembre dernier.
Les inquiétudes de la CSIP portent notamment sur la perte de l’ancienneté antérieure des salariés, le changement de leur statut (en passant de salarié à stagiaire de la fonction publique pour un an) et une baisse des salaires.
Actuellement, les syndicats se sont résignés à accepter les deux premiers points mais affirme vouloir maintenir la grève tant qu’il n’y aura pas de garanties suffisantes au niveau des salaires.
« Au vu des quotes-parts des subventions annuelles de la commune (en faveur du service de la restauration dans les écoles), de la participation financière mensuelle des parents d’élèves ainsi que des bourses de la CPS, nous estimons qu’il n’y aura pas lieu de baisser les salaires du personnel. D’autant plus qu’on leur demandera de faire exactement les mêmes tâches qu’aujourd’hui », explique Gisèle Teheiura, représentante de la CSIP avant d’ajouter : « Cinq salariés iront bientôt à la retraite tandis que trois autres travailleurs en extra ne seront pas recrutés : la commune va faire des économies là-dessus.Mais où va aller cet argent ? ».
La représentante syndicale craint surtout que, une fois leur année de stage écoulée, certains salariés actuels ne seraient pas repris afin de laisser de la place à des promesses de recrutement électoralistes.
« C’est peut être un moyen pour eux de baisser au maximum les salaires afin d’avoir des économies et de pouvoir recruter d’autres personnes en vue des prochaines échéances électorales », dénonce-t-elle.
Dans un communiqué adressé aux parents d’élèves, la municipalité informe que suite à des perturbations engendrées par la grève, les écoles de Moorea ont été approvisionnés en eau, en fruit et en casse-croûtes jeudi dernier.Toutefois, des repas seront fournis à partir de la semaine prochaine pendant les journées du lundi, du mardi et du jeudi, et cela, jusqu’à la fin de la grève.
Le personnel de l’association Tau Tama Here, qui gère les sept cantines scolaires de Moorea, a débuté un mouvement de grève jeudi matin.
Le préavis de grève avait été déposé vendredi dernier par la CSIP qui s’inquiète des conséquences sur les 42 employés de l’association de la prise en charge directe, à partir du 1er juillet prochain, du service de restauration des cantines des écoles par la municipalité. Cette décision a été prise par le conseil municipal en novembre dernier.
Les inquiétudes de la CSIP portent notamment sur la perte de l’ancienneté antérieure des salariés, le changement de leur statut (en passant de salarié à stagiaire de la fonction publique pour un an) et une baisse des salaires.
Actuellement, les syndicats se sont résignés à accepter les deux premiers points mais affirme vouloir maintenir la grève tant qu’il n’y aura pas de garanties suffisantes au niveau des salaires.
« Au vu des quotes-parts des subventions annuelles de la commune (en faveur du service de la restauration dans les écoles), de la participation financière mensuelle des parents d’élèves ainsi que des bourses de la CPS, nous estimons qu’il n’y aura pas lieu de baisser les salaires du personnel. D’autant plus qu’on leur demandera de faire exactement les mêmes tâches qu’aujourd’hui », explique Gisèle Teheiura, représentante de la CSIP avant d’ajouter : « Cinq salariés iront bientôt à la retraite tandis que trois autres travailleurs en extra ne seront pas recrutés : la commune va faire des économies là-dessus.Mais où va aller cet argent ? ».
La représentante syndicale craint surtout que, une fois leur année de stage écoulée, certains salariés actuels ne seraient pas repris afin de laisser de la place à des promesses de recrutement électoralistes.
« C’est peut être un moyen pour eux de baisser au maximum les salaires afin d’avoir des économies et de pouvoir recruter d’autres personnes en vue des prochaines échéances électorales », dénonce-t-elle.
Dans un communiqué adressé aux parents d’élèves, la municipalité informe que suite à des perturbations engendrées par la grève, les écoles de Moorea ont été approvisionnés en eau, en fruit et en casse-croûtes jeudi dernier.Toutefois, des repas seront fournis à partir de la semaine prochaine pendant les journées du lundi, du mardi et du jeudi, et cela, jusqu’à la fin de la grève.
Evans Haumani, maire de Moorea
« A travers ces décisions (perte d’ancienneté, statut de stagiaire, baisse de salaire, etc.), la commune de Moorea ne fait que suivre les textes qui régissent la fonction publique. Si on outrepasse les lois, nos décisions seraient illégales. On n'a pas d’autres choix. Je demande aux syndicalistes de nous prouver que leurs revendications sont légales avec un retour par écrit de l’état.
En ce qui concerne le recrutement du personnel, je me suis engagé, durant les négociations, à prendre en priorité les salariés actuels qui bénéficient d’un contrat à durée indéterminée."
En ce qui concerne le recrutement du personnel, je me suis engagé, durant les négociations, à prendre en priorité les salariés actuels qui bénéficient d’un contrat à durée indéterminée."