Paris, France | AFP | jeudi 13/11/2024 - Quatre vols de Transavia, soit 2% du programme, sont annulés jeudi en raison de l'appel à la grève de syndicats du personnel du secteur aérien en France, a-t-on appris auprès de la compagnie low-cost du groupe Air France-KLM.
Il s'agit a priori des seules perturbations de vols résultant du mouvement social, les autres transporteurs faisant état d'une situation normale.
Chez Air France, première compagnie française, "nous prévoyons toujours d’assurer tous nos vols et de transporter tous nos clients", a confirmé un porte-parole jeudi matin.
Les autres grandes compagnies françaises (Air Caraïbes, French Bee, Corsair, Air Austral) avaient indiqué mardi que leurs programmes de vols ne seraient pas perturbés.
Et chez easyJet, "le programme de vol est maintenu" jeudi, a dit cette compagnie britannique qui exploite des avions basés en France.
Plusieurs organisations représentant les salariés du secteur aérien, dont le puissant Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), ont appelé leurs membres à se mobiliser pour protester contre le projet gouvernemental d'alourdir d'un milliard d'euros la fiscalité du transport aérien dans le projet de loi de finances pour 2025.
Outre le SNPL, plusieurs autres syndicats du secteur - UNSA transport, UNSA PNC, CFE-CGC FNEMA, UNAC, SNPNC-FO et FEETS-FO - ont annoncé qu'ils appelaient "tous les salariés du secteur aérien à venir manifester leur désaccord avec cette taxation mortifère".
"Ce projet est une attaque sans précédent sur le secteur de l'aérien en France, ses emplois, sa compétitivité et sa pérennité", ont-ils dénoncé.
Les députés, qui examinent le projet de budget 2025, ont approuvé vendredi l'alourdissement de la fiscalité sur le transport aérien proposé par le gouvernement, en limitant toutefois sa durée à un an et en excluant du dispositif l'outre-mer et la Corse.
Cet amendement a été rejeté avec le reste de la partie "recettes" du projet de loi de finances par l'Assemblée nationale mardi soir, le gouvernement se tournant désormais vers le Sénat.
Dimanche, le ministre délégué chargé des Transports François Durovray a défendu une mesure qui "a à la fois une vertu de contribution au rétablissement des comptes de l'Etat, mais aussi une visée environnementale" du fait des émissions carbone de l'aviation.
Il s'agit a priori des seules perturbations de vols résultant du mouvement social, les autres transporteurs faisant état d'une situation normale.
Chez Air France, première compagnie française, "nous prévoyons toujours d’assurer tous nos vols et de transporter tous nos clients", a confirmé un porte-parole jeudi matin.
Les autres grandes compagnies françaises (Air Caraïbes, French Bee, Corsair, Air Austral) avaient indiqué mardi que leurs programmes de vols ne seraient pas perturbés.
Et chez easyJet, "le programme de vol est maintenu" jeudi, a dit cette compagnie britannique qui exploite des avions basés en France.
Plusieurs organisations représentant les salariés du secteur aérien, dont le puissant Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), ont appelé leurs membres à se mobiliser pour protester contre le projet gouvernemental d'alourdir d'un milliard d'euros la fiscalité du transport aérien dans le projet de loi de finances pour 2025.
Outre le SNPL, plusieurs autres syndicats du secteur - UNSA transport, UNSA PNC, CFE-CGC FNEMA, UNAC, SNPNC-FO et FEETS-FO - ont annoncé qu'ils appelaient "tous les salariés du secteur aérien à venir manifester leur désaccord avec cette taxation mortifère".
"Ce projet est une attaque sans précédent sur le secteur de l'aérien en France, ses emplois, sa compétitivité et sa pérennité", ont-ils dénoncé.
Les députés, qui examinent le projet de budget 2025, ont approuvé vendredi l'alourdissement de la fiscalité sur le transport aérien proposé par le gouvernement, en limitant toutefois sa durée à un an et en excluant du dispositif l'outre-mer et la Corse.
Cet amendement a été rejeté avec le reste de la partie "recettes" du projet de loi de finances par l'Assemblée nationale mardi soir, le gouvernement se tournant désormais vers le Sénat.
Dimanche, le ministre délégué chargé des Transports François Durovray a défendu une mesure qui "a à la fois une vertu de contribution au rétablissement des comptes de l'Etat, mais aussi une visée environnementale" du fait des émissions carbone de l'aviation.