
Les salariés restent inflexibles sur le projet de réorganisation informatique vers Nouméa. Crédit photo : Thibault Segalard.
Tahiti, le 26 mars 2025 – En grève depuis mardi, près de 70 % des salariés de la Banque de Polynésie restent mobilisés. Une contre-proposition a été remise à la direction ce mercredi, mais les grévistes refusent tout compromis sur le projet de réorganisation vers Nouméa, qui entraînerait 17 suppressions de postes au Fenua.
La grève entamée mardi à la Banque de Polynésie (BP) se poursuit, avec près de 70 % des effectifs toujours mobilisés. Ce mercredi matin, les grévistes ont présenté une contre-proposition à la direction, dans l'espoir d'une sortie de crise rapide. Parmi les concessions : la révision à la baisse de plusieurs revendications initiales. “On a décidé de revoir certaines de nos propositions pour faciliter la sortie du conflit”, indique Moea Parrino, déléguée syndicale Otahi.
Mais sur un point, les salariés restent inflexibles : le projet de réorganisation informatique vers Nouméa. Porté par la Société Générale, maison mère de la BP, ce rapprochement entre la Banque de Polynésie et la Société Générale de Nouvelle-Calédonie (SGNC) entraînerait la suppression de 17 postes au Fenua, contre seulement deux en Nouvelle-Calédonie. Un déséquilibre jugé inacceptable et dont les salariés espèrent la suspension.
“Sur ce projet, il n’y aura pas de compromis. On ne sortira pas de la grève sans ça”, tranche Moea Parrino. Les grévistes ont toutefois ouvert la porte à une suspension temporaire du mouvement, à condition que la direction accepte de mettre entre parenthèses sa réorganisation et s’engage dans l’élaboration d’un nouveau schéma, coconstruit avec les représentants du personnel, sur la base d’un calendrier revu et d’un équilibre réel entre les deux entités polynésienne et calédonienne.
“Nous avons fait des efforts”, insiste la représentante syndicale. Désormais, la balle est dans le camp de la direction. Cette dernière devrait apporter une réponse ce jeudi après-midi, après avoir consulté le siège parisien. En attendant, l’ensemble des agences de la Banque de Polynésie reste fermé au public.
La grève entamée mardi à la Banque de Polynésie (BP) se poursuit, avec près de 70 % des effectifs toujours mobilisés. Ce mercredi matin, les grévistes ont présenté une contre-proposition à la direction, dans l'espoir d'une sortie de crise rapide. Parmi les concessions : la révision à la baisse de plusieurs revendications initiales. “On a décidé de revoir certaines de nos propositions pour faciliter la sortie du conflit”, indique Moea Parrino, déléguée syndicale Otahi.
Mais sur un point, les salariés restent inflexibles : le projet de réorganisation informatique vers Nouméa. Porté par la Société Générale, maison mère de la BP, ce rapprochement entre la Banque de Polynésie et la Société Générale de Nouvelle-Calédonie (SGNC) entraînerait la suppression de 17 postes au Fenua, contre seulement deux en Nouvelle-Calédonie. Un déséquilibre jugé inacceptable et dont les salariés espèrent la suspension.
“Sur ce projet, il n’y aura pas de compromis. On ne sortira pas de la grève sans ça”, tranche Moea Parrino. Les grévistes ont toutefois ouvert la porte à une suspension temporaire du mouvement, à condition que la direction accepte de mettre entre parenthèses sa réorganisation et s’engage dans l’élaboration d’un nouveau schéma, coconstruit avec les représentants du personnel, sur la base d’un calendrier revu et d’un équilibre réel entre les deux entités polynésienne et calédonienne.
“Nous avons fait des efforts”, insiste la représentante syndicale. Désormais, la balle est dans le camp de la direction. Cette dernière devrait apporter une réponse ce jeudi après-midi, après avoir consulté le siège parisien. En attendant, l’ensemble des agences de la Banque de Polynésie reste fermé au public.