PAPEETE, le 06/12/2017 - Dans notre édition de ce mercredi au sujet de la grève à la Cuisine centrale de Papeete, les syndicalistes ont fait part de leur mécontentement suite à la proposition de la direction, pour sortir du conflit. Une proposition qui a été qualifiée de "coquille vide". Jacky Bryant réagit.
Les syndicalistes estiment que votre proposition est une coquille vide. Qu'en pensez-vous ?
"C'est de la polémique et la polémique n'a jamais abouti à quelque chose de constructif. Depuis le début de leur revendication et au cours des deux réunions, je leur ai dit que notre base de travail était la convention collective de l'hôtellerie, de la restauration et de l'industrie. Si les syndicalistes estiment que cette convention est une coquille vide, je les renvoie à leurs propres responsabilités, parce que c'est eux qui négocient avec le pays et les différents syndicats des employeurs. Donc, je ne veux pas perdre du temps sur ce genre de propos qui n'ont ni tête, ni queue, et qui finalement ne fait que retarder une solution qui soit admissible et viable. Ça ne sert à rien d'aller monter la tête des gens sur des problématiques où on aurait des fonds de réserve ou de la trésorerie, alors qu'on vient de sortir d'un plan de redressement de 5 ans, où nous avions quelque chose comme 70 millions de francs à l'égard des entreprises et des fournisseurs, et il y avait 35 millions que les associations nous devaient. On n'a pas fini avec les associations, parce qu'il a fallu échelonner sur plusieurs années la récupération de ce dû. Lorsqu'on a émergé, on a commencé à faire les redistributions. Au mois de juillet, nous avons commencé à augmenter de 10 000 francs, plus 1 000 francs imposé par la loi, ce qui fait 11 000 francs à tous les salariés. Donc, si c'est une coquille vide, il faut qu'ils nous disent qu'elle est cette coquille, dans laquelle il estime que ça vaut le coup. La difficulté n'est pas de dire dans la démagogie, on va vous promettre monts et merveilles. Il n'y aura pas plus que ce que l'on peut donner. Nous avons une politique de développement, une politique commerciale, une politique de revalorisation des salaires et de donner un outil qui soit le plus performant possible. De manière à ce que les salariés puissent travailler dans les meilleures conditions."
Qu'avez-vous fait des bénéfices ?
"Qu'ils nous disent de quels bénéfices ils parlent, et d'où ils tiennent leurs chiffres ? Je suis curieux de savoir comment ils ont obtenu ces chiffres que je n'ai pas. S'ils ont des chiffres, qu'ils nous les disent. Pour l'instant, ils ne le disent pas, ils font un effet d'annonce, ce n'est pas la même chose. Moi, j'ai les chiffres, mais eux, j'aimerai bien qu'ils nous disent d'où viennent leurs chiffres."
On parle de 52 millions de francs ?
"Qu'ils nous disent qui leur a fourni ce chiffre ? Dans toutes les entreprises, il y a la confidentialité. Donc, je crois qu'on est en train de rêver et de raconter beaucoup de chose autour de ça. Mais, je les mets au défi de dire qui leur a fourni ces chiffres, et quelle est la réalité de ces chiffres. Là, ce n'est pas de la polémique, c'est simplement pour assagir les espèces de montées en puissance de gens qui croient qu'on a caché de l'argent, c'est absolument faux."
Ils dénoncent également les rétributions faites aux APE. Est-ce que vous comprenez ?
"Ils ont été augmentés en juillet à hauteur de 6 % pour tous les salariés. Comparé à la grille de salaire de la convention collective, la moyenne est de 16 %. Ils vont bénéficier d'une prime à la hauteur de ce que nous sommes capables de redistribuer, à savoir 25 000 francs. Et si on n'est pas capable de comprendre que pour fidéliser une clientèle, il faut faire un geste commercial, ça veut dire qu'on est persuadé que, comme l'énergie renouvelable, on aura toujours ce montant-là. Nous ne sommes pas dans cette dynamique-là. La stratégie de développement d'une entreprise est : Tu as des clients ? Il faut les fidéliser. Il faut faire un geste, et ce geste-là, tous les chefs d'entreprise qui sont confrontés à la concurrence vont dire la même chose. Et les salariés doivent comprendre qu'il s'agit là de leur propre survie. Ce qui s'est passé cette semaine, un certain nombre d'associations, nous ont renvoyé comme information, en disant : je vais réfléchir pour la prochaine rentrée scolaire. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'on va perdre un marché, des recettes, qu'on va perdre certainement un certain nombre de personnes qui travaillent actuellement, parce que nous serons dans l'incapacité de maintenir l'opération. La seconde chose, il y a eu un rendu du tribunal, la semaine dernière, qui est explicite. Je crois qu'il est temps d'arrêter la polémique, d'arrêter de remuer ce qui n'a pas lieu d'être remué, et d'arrêter d'argumenter sur des éléments pour lesquels on est dans la manipulation de la réalité des chiffres."
Les syndicalistes estiment que ce sont les APE qui ont plombé la Cuisine centrale.
"Il y a des associations qui sont arrivées à terme, il y a des associations, pour lesquelles, on a encore trois ans d'échelonnement. Maintenant, pour les trous qu'il y a à l'intérieur de l'entreprise, nous avons été obligés de porter l'affaire devant les tribunaux, parce qu'il y avait des malversations à l'intérieur, des dysfonctionnements à l'intérieur de l'association et des employés. Nous ne sommes pas revenus à la charge avec un esprit de revanche, nous sommes venus simplement pour dire : il faut sauver l'outil parce qu'il est extraordinaire. Donner à manger à 5 000 enfants, c'est un enjeu qui vaut la peine de s'engager, et encore, on est restés durant toute cette période, même les plus difficiles, où on avait des fournisseurs qui exigeaient qu'on les paye en cash. Donc, ce n'est pas aujourd'hui, qu'on va nous remettre en cause ces opérations-là. La seule chose qui nous intéresse est de sortir très rapidement de cette impasse, et pour pouvoir sortir, il faut revenir à des discussions qui sont rationnelles, moins dans la démagogie et plus dans l'idée qu'l faut sauver un outil."
On voit également une solidarité des communes avoisinantes.
"La seule préoccupation que nous avons dès le départ, quand la grève a été déclenchée, c'est de donner à manger à tous les enfants. Eviter de trouver des enfants assis sous un manguier, sous un arbre, sur un trottoir, dans un parking ou à l'ombre d'un véhicule dans un parking pour déjeuner. Et je salue les maires, les associations, les garderies… Tous ceux qui sont venus nous donner un coup de main pour répondre à cette problématique. Tu ne peux pas, dans cet engagement-là, privilégier autre chose. Nous ne voulons pas voir d'images de ces enfants de Papara qui étaient en train de déjeuner à l'extérieur, parce que c'est une catastrophe. À partir du moment où on a pris conscience, nous avons organisé ensuite, par rapport aux communes qui ont bien voulu nous aider, et je voudrai les saluer. Après qu'il y ait eu des dysfonctionnements chez quelques-unes, et Faa'a s'est retiré, c'est un choix qui a été fait par la commune. Donc, nous avons trouvé une solution partielle avec Mahina et avec l'Eglise protestante Mā'ohi, ce sont les maisons paroissiales de Papeete qui fournissent pour les écoles protestantes. Donc, nous répondons de manière pragmatique sans rentrer dans des polémiques inutiles."
Quel est le risque si le mouvement persiste ?
"Avec ce qui s'est passé, je crains qu'il y ait des fractures dans les relations de confiance que nous avions eue avec un certain nombre de nos clients, parce qu'ils ne comprennent pas l'attitude de nos salariés. Ce n'est pas l'attitude que nous avons eu pour les solliciter, ni l'attitude qu'on ne puisse pas les livrer les repas dans les meilleures conditions… Ils ne comprennent pas, comment est-ce que les salariés ont pu déclencher un mouvement, en prenant en otage nos enfants. Là, c'est grave. Je crois qu'on est arrivé au summum de quelque chose qui est inimaginable, quand on arrête un camion de livraison qui ne sert qu'à aller donner à manger aux enfants. Ce n'est pas pour aller jeter, c'est pour donner à manger à des enfants. Donc, c'est quelque chose sur laquelle, il faudra que l'on reconstruise avec nos partenaires, et il faudra qu'on garantisse la pérennité. Et ça ne pourra que passer par la confiance, sinon on ferme la boite. Ça va aller très vite."
Est-ce que les enfants auront à manger jusqu'aux vacances ?
"Nous voulons maitriser notre propre calendrier, celui d'assurer les repas. Que les négociations se fassent en parallèle, c'est une chose, mais personne ne va nous obliger, au niveau du bureau, à nous caler sur un autre calendrier que donner à manger aux enfants. Nous voulons le maitriser jusqu'au bout. Nous assurerons pour cette semaine, et nous allons le finaliser pour la semaine prochaine."
Les syndicalistes estiment que votre proposition est une coquille vide. Qu'en pensez-vous ?
"C'est de la polémique et la polémique n'a jamais abouti à quelque chose de constructif. Depuis le début de leur revendication et au cours des deux réunions, je leur ai dit que notre base de travail était la convention collective de l'hôtellerie, de la restauration et de l'industrie. Si les syndicalistes estiment que cette convention est une coquille vide, je les renvoie à leurs propres responsabilités, parce que c'est eux qui négocient avec le pays et les différents syndicats des employeurs. Donc, je ne veux pas perdre du temps sur ce genre de propos qui n'ont ni tête, ni queue, et qui finalement ne fait que retarder une solution qui soit admissible et viable. Ça ne sert à rien d'aller monter la tête des gens sur des problématiques où on aurait des fonds de réserve ou de la trésorerie, alors qu'on vient de sortir d'un plan de redressement de 5 ans, où nous avions quelque chose comme 70 millions de francs à l'égard des entreprises et des fournisseurs, et il y avait 35 millions que les associations nous devaient. On n'a pas fini avec les associations, parce qu'il a fallu échelonner sur plusieurs années la récupération de ce dû. Lorsqu'on a émergé, on a commencé à faire les redistributions. Au mois de juillet, nous avons commencé à augmenter de 10 000 francs, plus 1 000 francs imposé par la loi, ce qui fait 11 000 francs à tous les salariés. Donc, si c'est une coquille vide, il faut qu'ils nous disent qu'elle est cette coquille, dans laquelle il estime que ça vaut le coup. La difficulté n'est pas de dire dans la démagogie, on va vous promettre monts et merveilles. Il n'y aura pas plus que ce que l'on peut donner. Nous avons une politique de développement, une politique commerciale, une politique de revalorisation des salaires et de donner un outil qui soit le plus performant possible. De manière à ce que les salariés puissent travailler dans les meilleures conditions."
Qu'avez-vous fait des bénéfices ?
"Qu'ils nous disent de quels bénéfices ils parlent, et d'où ils tiennent leurs chiffres ? Je suis curieux de savoir comment ils ont obtenu ces chiffres que je n'ai pas. S'ils ont des chiffres, qu'ils nous les disent. Pour l'instant, ils ne le disent pas, ils font un effet d'annonce, ce n'est pas la même chose. Moi, j'ai les chiffres, mais eux, j'aimerai bien qu'ils nous disent d'où viennent leurs chiffres."
On parle de 52 millions de francs ?
"Qu'ils nous disent qui leur a fourni ce chiffre ? Dans toutes les entreprises, il y a la confidentialité. Donc, je crois qu'on est en train de rêver et de raconter beaucoup de chose autour de ça. Mais, je les mets au défi de dire qui leur a fourni ces chiffres, et quelle est la réalité de ces chiffres. Là, ce n'est pas de la polémique, c'est simplement pour assagir les espèces de montées en puissance de gens qui croient qu'on a caché de l'argent, c'est absolument faux."
Ils dénoncent également les rétributions faites aux APE. Est-ce que vous comprenez ?
"Ils ont été augmentés en juillet à hauteur de 6 % pour tous les salariés. Comparé à la grille de salaire de la convention collective, la moyenne est de 16 %. Ils vont bénéficier d'une prime à la hauteur de ce que nous sommes capables de redistribuer, à savoir 25 000 francs. Et si on n'est pas capable de comprendre que pour fidéliser une clientèle, il faut faire un geste commercial, ça veut dire qu'on est persuadé que, comme l'énergie renouvelable, on aura toujours ce montant-là. Nous ne sommes pas dans cette dynamique-là. La stratégie de développement d'une entreprise est : Tu as des clients ? Il faut les fidéliser. Il faut faire un geste, et ce geste-là, tous les chefs d'entreprise qui sont confrontés à la concurrence vont dire la même chose. Et les salariés doivent comprendre qu'il s'agit là de leur propre survie. Ce qui s'est passé cette semaine, un certain nombre d'associations, nous ont renvoyé comme information, en disant : je vais réfléchir pour la prochaine rentrée scolaire. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'on va perdre un marché, des recettes, qu'on va perdre certainement un certain nombre de personnes qui travaillent actuellement, parce que nous serons dans l'incapacité de maintenir l'opération. La seconde chose, il y a eu un rendu du tribunal, la semaine dernière, qui est explicite. Je crois qu'il est temps d'arrêter la polémique, d'arrêter de remuer ce qui n'a pas lieu d'être remué, et d'arrêter d'argumenter sur des éléments pour lesquels on est dans la manipulation de la réalité des chiffres."
Les syndicalistes estiment que ce sont les APE qui ont plombé la Cuisine centrale.
"Il y a des associations qui sont arrivées à terme, il y a des associations, pour lesquelles, on a encore trois ans d'échelonnement. Maintenant, pour les trous qu'il y a à l'intérieur de l'entreprise, nous avons été obligés de porter l'affaire devant les tribunaux, parce qu'il y avait des malversations à l'intérieur, des dysfonctionnements à l'intérieur de l'association et des employés. Nous ne sommes pas revenus à la charge avec un esprit de revanche, nous sommes venus simplement pour dire : il faut sauver l'outil parce qu'il est extraordinaire. Donner à manger à 5 000 enfants, c'est un enjeu qui vaut la peine de s'engager, et encore, on est restés durant toute cette période, même les plus difficiles, où on avait des fournisseurs qui exigeaient qu'on les paye en cash. Donc, ce n'est pas aujourd'hui, qu'on va nous remettre en cause ces opérations-là. La seule chose qui nous intéresse est de sortir très rapidement de cette impasse, et pour pouvoir sortir, il faut revenir à des discussions qui sont rationnelles, moins dans la démagogie et plus dans l'idée qu'l faut sauver un outil."
On voit également une solidarité des communes avoisinantes.
"La seule préoccupation que nous avons dès le départ, quand la grève a été déclenchée, c'est de donner à manger à tous les enfants. Eviter de trouver des enfants assis sous un manguier, sous un arbre, sur un trottoir, dans un parking ou à l'ombre d'un véhicule dans un parking pour déjeuner. Et je salue les maires, les associations, les garderies… Tous ceux qui sont venus nous donner un coup de main pour répondre à cette problématique. Tu ne peux pas, dans cet engagement-là, privilégier autre chose. Nous ne voulons pas voir d'images de ces enfants de Papara qui étaient en train de déjeuner à l'extérieur, parce que c'est une catastrophe. À partir du moment où on a pris conscience, nous avons organisé ensuite, par rapport aux communes qui ont bien voulu nous aider, et je voudrai les saluer. Après qu'il y ait eu des dysfonctionnements chez quelques-unes, et Faa'a s'est retiré, c'est un choix qui a été fait par la commune. Donc, nous avons trouvé une solution partielle avec Mahina et avec l'Eglise protestante Mā'ohi, ce sont les maisons paroissiales de Papeete qui fournissent pour les écoles protestantes. Donc, nous répondons de manière pragmatique sans rentrer dans des polémiques inutiles."
Quel est le risque si le mouvement persiste ?
"Avec ce qui s'est passé, je crains qu'il y ait des fractures dans les relations de confiance que nous avions eue avec un certain nombre de nos clients, parce qu'ils ne comprennent pas l'attitude de nos salariés. Ce n'est pas l'attitude que nous avons eu pour les solliciter, ni l'attitude qu'on ne puisse pas les livrer les repas dans les meilleures conditions… Ils ne comprennent pas, comment est-ce que les salariés ont pu déclencher un mouvement, en prenant en otage nos enfants. Là, c'est grave. Je crois qu'on est arrivé au summum de quelque chose qui est inimaginable, quand on arrête un camion de livraison qui ne sert qu'à aller donner à manger aux enfants. Ce n'est pas pour aller jeter, c'est pour donner à manger à des enfants. Donc, c'est quelque chose sur laquelle, il faudra que l'on reconstruise avec nos partenaires, et il faudra qu'on garantisse la pérennité. Et ça ne pourra que passer par la confiance, sinon on ferme la boite. Ça va aller très vite."
Est-ce que les enfants auront à manger jusqu'aux vacances ?
"Nous voulons maitriser notre propre calendrier, celui d'assurer les repas. Que les négociations se fassent en parallèle, c'est une chose, mais personne ne va nous obliger, au niveau du bureau, à nous caler sur un autre calendrier que donner à manger aux enfants. Nous voulons le maitriser jusqu'au bout. Nous assurerons pour cette semaine, et nous allons le finaliser pour la semaine prochaine."
Michel Buillard
Maire de Papeete
"Ce sont des gens que j'ai sorti des problèmes"
"C'est dommage qu'ils s'entêtent à vouloir continuer leur mouvement de grève. Ça fait partie du monde syndical que de revendiquer des augmentations de salaires. Je pense d'abord aux intérêts de nos enfants, et c'est la raison pour laquelle nous avons pris contact avec les autres communes pour nous aider, comme on l'a fait quand Pirae était en difficulté, nous avons distribué gratuitement des repas pour les familles sinistrées, et Pirae a répondu tout de suite favorablement, comme le maire de Faa'a également. Mais, il a dû être confronté à certaines difficultés au niveau de son personnel. Donc, nous avons eu recours au service de la commune de Mahina. Donc, les enfants ont à manger jusqu'aux vacances. Il n'y a aucun problème. Sur le fond, il s'agit avant tout d'un problème de revendication salariale, mais il faut savoir qu'ils ont déjà bénéficié d'une augmentation de salaire. Ce sont des gens que j'ai sorti des problèmes. Ceux qui sont en train de faire grève, je leur demande de revenir à la raison. Ils sont en train de rogner les avantages qu'ils ont pu obtenir, et le bureau a eu des difficultés à redresser la situation financière, parce que l'ancien bureau, nous a laissé dans une situation très délicate, sur le plan financier, avec des dizaines de millions de dettes au niveau des fournisseurs. Donc, nous avons commencé à rembourser les dettes au niveau des fournisseurs, et grâce au bureau, nous avons équilibré les comptes et nous avons quelques excédents, que nous allons reverser bien sûr, au niveau des enfants qui bénéficient de bourses. On va améliorer la situation dans la gestion des cantines avec les associations des parents d'élèves, dans les différentes écoles de Papeete. J'ai rencontré les directrices d'école, elles sont solidaires du travail qui est fait par Jacky Bryant et son équipe.
Si la commune reprend en main la Cuisine centrale, je ne sais pas ce que deviendront les travailleurs qui font grève, en ce moment. Ce n'est pas une épée de Damoclès que je fais peser au-dessus de leurs têtes, mais je leur demande de bien comprendre les enjeux. Ce n'est pas la peine de s'entêter, tāvana sera toujours là, parce que c'est moi, pour la plupart d'entre eux, qui ai trouvé du travail pour ces personnes-là. Donc, ce serait dommage de gâcher toutes leur chance en s'entêtant dans l'opération qui est menée actuellement."
Maire de Papeete
"Ce sont des gens que j'ai sorti des problèmes"
"C'est dommage qu'ils s'entêtent à vouloir continuer leur mouvement de grève. Ça fait partie du monde syndical que de revendiquer des augmentations de salaires. Je pense d'abord aux intérêts de nos enfants, et c'est la raison pour laquelle nous avons pris contact avec les autres communes pour nous aider, comme on l'a fait quand Pirae était en difficulté, nous avons distribué gratuitement des repas pour les familles sinistrées, et Pirae a répondu tout de suite favorablement, comme le maire de Faa'a également. Mais, il a dû être confronté à certaines difficultés au niveau de son personnel. Donc, nous avons eu recours au service de la commune de Mahina. Donc, les enfants ont à manger jusqu'aux vacances. Il n'y a aucun problème. Sur le fond, il s'agit avant tout d'un problème de revendication salariale, mais il faut savoir qu'ils ont déjà bénéficié d'une augmentation de salaire. Ce sont des gens que j'ai sorti des problèmes. Ceux qui sont en train de faire grève, je leur demande de revenir à la raison. Ils sont en train de rogner les avantages qu'ils ont pu obtenir, et le bureau a eu des difficultés à redresser la situation financière, parce que l'ancien bureau, nous a laissé dans une situation très délicate, sur le plan financier, avec des dizaines de millions de dettes au niveau des fournisseurs. Donc, nous avons commencé à rembourser les dettes au niveau des fournisseurs, et grâce au bureau, nous avons équilibré les comptes et nous avons quelques excédents, que nous allons reverser bien sûr, au niveau des enfants qui bénéficient de bourses. On va améliorer la situation dans la gestion des cantines avec les associations des parents d'élèves, dans les différentes écoles de Papeete. J'ai rencontré les directrices d'école, elles sont solidaires du travail qui est fait par Jacky Bryant et son équipe.
Si la commune reprend en main la Cuisine centrale, je ne sais pas ce que deviendront les travailleurs qui font grève, en ce moment. Ce n'est pas une épée de Damoclès que je fais peser au-dessus de leurs têtes, mais je leur demande de bien comprendre les enjeux. Ce n'est pas la peine de s'entêter, tāvana sera toujours là, parce que c'est moi, pour la plupart d'entre eux, qui ai trouvé du travail pour ces personnes-là. Donc, ce serait dommage de gâcher toutes leur chance en s'entêtant dans l'opération qui est menée actuellement."