Grenoble, France | AFP | vendredi 11/09/2015 - Le Centre spatial universitaire de Grenoble (CSUG), inauguré vendredi, entend se spécialiser dans les nanosatellites, avec la mise en orbite d'un premier engin programmé en 2020 en collaboration avec la Russie.
"Au départ, c'était un projet de formation. Il s'agissait de faire construire de petits satellites par des étudiants. Puis, on s'est rendu compte que Grenoble était un site particulier, spécialisé en miniaturisation", a indiqué à l'AFP Mathieu Barthélemy, directeur du CSUG.
Fondé par l'Université Joseph-Fourier et l'école d'ingénieurs Grenoble INP, le centre grenoblois va rejoindre la dizaine de centres spatiaux universitaires du même type en France, parmi lesquels une demi douzaine sont spécialisés dans les nanosatellites (pesant entre 1 et 30 kg).
Le premier satellite, baptisé ZeGrenSat, va être élaboré en collaboration avec les étudiants russes de l'Université de Zelenograd, près de Moscou. Ces derniers réaliseront les instruments de vol tandis que les étudiants grenoblois seront chargés de l'instrumentation centrale du nanosatellite.
Il sera lancé depuis la Russie en 2020 et servira à observer les aurores boréales "qui sont un traceur de la météorologie de l'espace", permettant d'étudier "les perturbations de la très haute atmosphère par l'activité solaire", explique Mathieu Barthélemy.
Les données récoltées seront notamment exploitées par l'Institut de planétologie et d'astrophysique de Grenoble (IPAG).
"A terme, on voudrait lancer un satellite par an", espère M. Barthélemy.
Le coût d'un nanosatellite, compris entre 2 et 3 millions d'euros, serait financé par les universités, le mécénat d'entreprises voire par des contrats industriels.
Une centaine d'étudiants devraient participer aux projets chaque année.
"Grenoble a un créneau à prendre grâce à sa spécialisation dans les nanotechnologies. Les nanosatellites sont en pleine expansion", ajoute M. Barthélemy.
"Au départ, c'était un projet de formation. Il s'agissait de faire construire de petits satellites par des étudiants. Puis, on s'est rendu compte que Grenoble était un site particulier, spécialisé en miniaturisation", a indiqué à l'AFP Mathieu Barthélemy, directeur du CSUG.
Fondé par l'Université Joseph-Fourier et l'école d'ingénieurs Grenoble INP, le centre grenoblois va rejoindre la dizaine de centres spatiaux universitaires du même type en France, parmi lesquels une demi douzaine sont spécialisés dans les nanosatellites (pesant entre 1 et 30 kg).
Le premier satellite, baptisé ZeGrenSat, va être élaboré en collaboration avec les étudiants russes de l'Université de Zelenograd, près de Moscou. Ces derniers réaliseront les instruments de vol tandis que les étudiants grenoblois seront chargés de l'instrumentation centrale du nanosatellite.
Il sera lancé depuis la Russie en 2020 et servira à observer les aurores boréales "qui sont un traceur de la météorologie de l'espace", permettant d'étudier "les perturbations de la très haute atmosphère par l'activité solaire", explique Mathieu Barthélemy.
Les données récoltées seront notamment exploitées par l'Institut de planétologie et d'astrophysique de Grenoble (IPAG).
"A terme, on voudrait lancer un satellite par an", espère M. Barthélemy.
Le coût d'un nanosatellite, compris entre 2 et 3 millions d'euros, serait financé par les universités, le mécénat d'entreprises voire par des contrats industriels.
Une centaine d'étudiants devraient participer aux projets chaque année.
"Grenoble a un créneau à prendre grâce à sa spécialisation dans les nanotechnologies. Les nanosatellites sont en pleine expansion", ajoute M. Barthélemy.