PARIS, 11 sept 2012 (AFP) - Greenpeace a réclamé mardi des moratoires sur les investissements prévus à la centrale nucléaire de Fessenheim, dont la fermeture est actée d'ici 2017, et sur la recherche de gaz de schiste, deux sujets au menu de la conférence environnementale vendredi et samedi.
L'ONG antinucléaire souligne dans un communiqué vouloir "à tout prix éviter la stratégie du fait accompli souvent utilisée chez les groupes énergéticiens: des investissements qui conditionneraient les futurs arbitrages du gouvernement".
Concernant les investissements prévus à Fessenheim pour réaliser les travaux prescrits par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), "il serait inacceptable que l'Etat autorise (l'exploitant EDF) à investir des millions d'euros dans cette centrale qu'il s'est engagé à fermer", indique Greenpeace.
La centrale alsacienne (abritant deux réacteurs 900 MW chacun), doyenne du parc français, sera fermée d'ici 2017, a rappelé la ministre de l'Ecologie, tel que promis par François Hollande pendant la campagne présidentielle.
"Delphine Batho a déclaré vendredi 7 septembre que la centrale devait être fermée le plus tôt possible : chiche! Elle peut et doit être fermée immédiatement", selon le directeur exécutif de Greenpeace France, Jean-François Julliard.
"De même, fracturation hydraulique ou pas, la conférence doit déboucher sur un moratoire sur la recherche ou l'exploration sur les hydrocarbures de schiste", selon l'ONG.
Greenpeace précise s'être "longtemps posé la question de sa présence" avant de finalement décider de participer aux tables rondes de la conférence environnementale (énergie, biodiversité, santé, fiscalité, gouvernance).
"Nous abordons cette conférence avec méfiance", précise l'ONG, regrettant par exemple l'absence de débats spécifiques sur l'agriculture ou sur la pêche.
"On n'a pas le sentiment que la question environnementale est véritablement portée par François Hollande et notre crainte est qu'on utilise la crise sociale et la crise économique pour dire: on verra plus tard", conclut le directeur de Greenpeace France.
alu/dab/jmg
L'ONG antinucléaire souligne dans un communiqué vouloir "à tout prix éviter la stratégie du fait accompli souvent utilisée chez les groupes énergéticiens: des investissements qui conditionneraient les futurs arbitrages du gouvernement".
Concernant les investissements prévus à Fessenheim pour réaliser les travaux prescrits par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), "il serait inacceptable que l'Etat autorise (l'exploitant EDF) à investir des millions d'euros dans cette centrale qu'il s'est engagé à fermer", indique Greenpeace.
La centrale alsacienne (abritant deux réacteurs 900 MW chacun), doyenne du parc français, sera fermée d'ici 2017, a rappelé la ministre de l'Ecologie, tel que promis par François Hollande pendant la campagne présidentielle.
"Delphine Batho a déclaré vendredi 7 septembre que la centrale devait être fermée le plus tôt possible : chiche! Elle peut et doit être fermée immédiatement", selon le directeur exécutif de Greenpeace France, Jean-François Julliard.
"De même, fracturation hydraulique ou pas, la conférence doit déboucher sur un moratoire sur la recherche ou l'exploration sur les hydrocarbures de schiste", selon l'ONG.
Greenpeace précise s'être "longtemps posé la question de sa présence" avant de finalement décider de participer aux tables rondes de la conférence environnementale (énergie, biodiversité, santé, fiscalité, gouvernance).
"Nous abordons cette conférence avec méfiance", précise l'ONG, regrettant par exemple l'absence de débats spécifiques sur l'agriculture ou sur la pêche.
"On n'a pas le sentiment que la question environnementale est véritablement portée par François Hollande et notre crainte est qu'on utilise la crise sociale et la crise économique pour dire: on verra plus tard", conclut le directeur de Greenpeace France.
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