Mytilène, Grèce | AFP | lundi 22/04/2018 - Plus d'une dizaine de migrants et réfugiés, surtout ressortissants afghans, ont été blessés dans la nuit de dimanche à lundi après des affrontements avec un groupe d'extrême droite sur l'île de Lesbos, a-t-on appris de source policière.
Les heurts ont commencé dimanche soir après que le groupe d'extrême droite "Mouvement patriotique" eut appelé à un rassemblement devant la place centrale de Mytilène, chef-lieu de l'île, où campaient depuis mardi dernier près de 200 Afghans avec leurs familles pour protester contre les conditions misérables de séjour sur l'île.
Malgré les efforts de la police de contrôler la situation, des bouteilles d'eau et des fusées de détresse éclairantes ont été lancées par le groupe d'extrême droite et blessé légèrement plus d'une dizaine d'Afghans qui ont dû être transférés à l'hôpital, selon les premières informations de la police.
Les affrontements ont duré toute la nuit et dégénéré en échauffourées entre extrême droite et anarchistes qui sont venus pour secourir les migrants.
La police a jeté des gaz lacrymogènes à la fois pour disperser la foule et évacuer la place où étaient les migrants qui ont été contraints de rentrer dans les centres d'accueil de l'île.
Devenu symbole de la crise migratoire de 2015, Lesbos --l'une des cinq îles d'entrée et d'enregistrement en mer Egée des personnes arrivant en Grèce depuis la Turquie-- abrite actuellement 6.530 migrants et réfugiés dans des camps pour une capacité de 3.000.
Les conditions misérables et la longue durée d'examen des demandes d'asile ont été décriées à plusieurs reprises par des ONG de défense des droits de l'homme qui réclament le transfert des migrants en Grèce continentale.
Un récent jugement du Conseil d'Etat, haute juridiction administrative grecque, a autorisé les nouveaux demandeurs d'asile à quitter les îles mais son application n'a pas encore commencé, le gouvernement étant en train d'examiner les conditions de ce départ.
Plus de 13.000 migrants et réfugiés, sont confinés dans des camps sur les cinq îles grecques, ce qui provoque souvent tension et rixes surtout en plein début de la saison touristique.
str-hec/lch
Les heurts ont commencé dimanche soir après que le groupe d'extrême droite "Mouvement patriotique" eut appelé à un rassemblement devant la place centrale de Mytilène, chef-lieu de l'île, où campaient depuis mardi dernier près de 200 Afghans avec leurs familles pour protester contre les conditions misérables de séjour sur l'île.
Malgré les efforts de la police de contrôler la situation, des bouteilles d'eau et des fusées de détresse éclairantes ont été lancées par le groupe d'extrême droite et blessé légèrement plus d'une dizaine d'Afghans qui ont dû être transférés à l'hôpital, selon les premières informations de la police.
Les affrontements ont duré toute la nuit et dégénéré en échauffourées entre extrême droite et anarchistes qui sont venus pour secourir les migrants.
La police a jeté des gaz lacrymogènes à la fois pour disperser la foule et évacuer la place où étaient les migrants qui ont été contraints de rentrer dans les centres d'accueil de l'île.
Devenu symbole de la crise migratoire de 2015, Lesbos --l'une des cinq îles d'entrée et d'enregistrement en mer Egée des personnes arrivant en Grèce depuis la Turquie-- abrite actuellement 6.530 migrants et réfugiés dans des camps pour une capacité de 3.000.
Les conditions misérables et la longue durée d'examen des demandes d'asile ont été décriées à plusieurs reprises par des ONG de défense des droits de l'homme qui réclament le transfert des migrants en Grèce continentale.
Un récent jugement du Conseil d'Etat, haute juridiction administrative grecque, a autorisé les nouveaux demandeurs d'asile à quitter les îles mais son application n'a pas encore commencé, le gouvernement étant en train d'examiner les conditions de ce départ.
Plus de 13.000 migrants et réfugiés, sont confinés dans des camps sur les cinq îles grecques, ce qui provoque souvent tension et rixes surtout en plein début de la saison touristique.
str-hec/lch