L'ancien rameur d'EDT Va'a, Charles Taie, sera l'un des leaders de la sélection tahitienne avec Iloha Eychenne. (photo : Fédération polynésienne de kayak surfski)
Tahiti, le 19 octobre 2023 - La fédération polynésienne de kayak surfski a validé sa sélection qui prendra part à ses premiers Jeux du Pacifique aux îles Salomon le mois prochain. Chez les hommes, Charles Taie et Nohoarii Thuau ont été retenus et du côté des dames, Iloha Eychenne et la jeune espoir Nateahi Sommer représenteront le fenua.
C'est une l'une des grandes nouveautés pour ces 17es Jeux du Pacifique, organisés à partir du 19 novembre aux îles Salomon. Aux côtés du va'a, le kayak fera son entrée cette année au programme des Jeux. Et des rameurs tahitiens seront évidemment présents pour glaner les huit médailles mises en jeu pour la discipline. Pour avoir les meilleurs athlètes à Honiara, la fédération polynésienne de kayak surfski (FPKS), présidée par Roland Barff, a organisé deux séries d'épreuves qualificatives cette année.
Les dernières séries se sont tenues début octobre et cette semaine, la FPKS a officialisé sa sélection de quatre athlètes. Chez les hommes, on retrouvera l'ancien rameur d'EDT Va'a, Charles Taie, qui sera accompagné à Honiara par le natif de Raiatea, Nohoarii Thuau. “C'est un honneur de pouvoir représenter la Polynésie, d'autant plus que ça sera la première fois pour le kayak aux Jeux du Pacifique”, confie Nohoarii Thuau, sixième des championnats du monde junior en 2019.
Et du côté des dames, la double vainqueur du Te 'Aito, Iloha Eychenne, a été retenue. Et la jeune espoir, également originaire de l'île Sacrée, Nateahi Sommer (16 ans), complète le quatuor polynésien pour ces Jeux.
C'est une l'une des grandes nouveautés pour ces 17es Jeux du Pacifique, organisés à partir du 19 novembre aux îles Salomon. Aux côtés du va'a, le kayak fera son entrée cette année au programme des Jeux. Et des rameurs tahitiens seront évidemment présents pour glaner les huit médailles mises en jeu pour la discipline. Pour avoir les meilleurs athlètes à Honiara, la fédération polynésienne de kayak surfski (FPKS), présidée par Roland Barff, a organisé deux séries d'épreuves qualificatives cette année.
Les dernières séries se sont tenues début octobre et cette semaine, la FPKS a officialisé sa sélection de quatre athlètes. Chez les hommes, on retrouvera l'ancien rameur d'EDT Va'a, Charles Taie, qui sera accompagné à Honiara par le natif de Raiatea, Nohoarii Thuau. “C'est un honneur de pouvoir représenter la Polynésie, d'autant plus que ça sera la première fois pour le kayak aux Jeux du Pacifique”, confie Nohoarii Thuau, sixième des championnats du monde junior en 2019.
Et du côté des dames, la double vainqueur du Te 'Aito, Iloha Eychenne, a été retenue. Et la jeune espoir, également originaire de l'île Sacrée, Nateahi Sommer (16 ans), complète le quatuor polynésien pour ces Jeux.
Nohoarii Thuau (en blanc) et Nateahi Sommer (en bleu) sont originaires de Raiatea et du club de Teava Piti Surfski. (photo : Fédération polynésienne de kayak surfski)
Des lacunes en sprint
Les rameurs polynésiens s'aligneront donc à Honiara sur huit courses. Quatre courses sprint sur 500 mètres en K1 et en K2 et quatre courses “marathon” sur 15 km, toujours en K1 et en K2. Si sur les distances marathon, les Tahitiens ne devraient pas trop avoir de soucis, sur les sprints, Charles Taie et ses partenaires de la sélection devraient être plus contrariés, notamment par les rameurs des îles Cook qui bénéficient des programmes d'entraînement de la Nouvelle-Zélande.
Et pour pallier ces lacunes, la FPKS a invité en juillet dernier la Kiwi, Teneale Hatton, référence du sprint mondial, qui a animé pendant une semaine un stage auprès des meilleurs kayakistes du fenua. “Sur notre technique, il faut vraiment tout changer”, avouait alors Roland Barff. “Déjà au niveau des jambes où il doit y avoir un balancement, la puissance doit partir de là. Puis sur le haut du corps, il faut être gainé, ensuite il y a la transmission avec les bras pour ramer. Et c'est cette transmission entre les jambes et le haut du corps que l'on n'a pas (...) Après, il y a aussi l'angle d'attaque de la pagaie dans l'eau qu'il faut que l'on corrige.”
Les kayakistes tahitiens ont donc encore un peu moins d'un mois pour peaufiner leur préparation. Et à Raiatea, Nateahi Sommer et Nohoarii Thuau tentent évidemment de mettre toutes les chances de leurs côtés. “On est un petit paquet de sept kayakistes”, indique la benjamine de la sélection. “On s'entraîne avec les PVC pour bien travailler le geste et on alterne pendant les entraînements les séances de vitesse où l'on travaille sur la technique et l'explosivité. On est en pleine préparation du Hawaiki Nui aussi, mais c'est un plus parce que ça va me permettre d'arriver en bonne forme aux Jeux.”
Les rameurs polynésiens s'aligneront donc à Honiara sur huit courses. Quatre courses sprint sur 500 mètres en K1 et en K2 et quatre courses “marathon” sur 15 km, toujours en K1 et en K2. Si sur les distances marathon, les Tahitiens ne devraient pas trop avoir de soucis, sur les sprints, Charles Taie et ses partenaires de la sélection devraient être plus contrariés, notamment par les rameurs des îles Cook qui bénéficient des programmes d'entraînement de la Nouvelle-Zélande.
Et pour pallier ces lacunes, la FPKS a invité en juillet dernier la Kiwi, Teneale Hatton, référence du sprint mondial, qui a animé pendant une semaine un stage auprès des meilleurs kayakistes du fenua. “Sur notre technique, il faut vraiment tout changer”, avouait alors Roland Barff. “Déjà au niveau des jambes où il doit y avoir un balancement, la puissance doit partir de là. Puis sur le haut du corps, il faut être gainé, ensuite il y a la transmission avec les bras pour ramer. Et c'est cette transmission entre les jambes et le haut du corps que l'on n'a pas (...) Après, il y a aussi l'angle d'attaque de la pagaie dans l'eau qu'il faut que l'on corrige.”
Les kayakistes tahitiens ont donc encore un peu moins d'un mois pour peaufiner leur préparation. Et à Raiatea, Nateahi Sommer et Nohoarii Thuau tentent évidemment de mettre toutes les chances de leurs côtés. “On est un petit paquet de sept kayakistes”, indique la benjamine de la sélection. “On s'entraîne avec les PVC pour bien travailler le geste et on alterne pendant les entraînements les séances de vitesse où l'on travaille sur la technique et l'explosivité. On est en pleine préparation du Hawaiki Nui aussi, mais c'est un plus parce que ça va me permettre d'arriver en bonne forme aux Jeux.”