Moorea, le 29 juillet 2020 - Le ramassage de déchets, sur terre et en mer, réalisé à Maharepa dans le cadre du projet Faaora, a rassemblé près de 90 bénévoles dimanche dernier. Une quantité de 15 m3 de déchets en tout genre a été collectée. La deuxième action du projet est prévue pour la fin de l’année.
Dans le cadre du projet Faaora, l’association Oceania de Moorea a organisé une collecte de déchets dans le lagon ainsi que dans le district de Maharepa dans la matinée de dimanche dernier.
Pour mémoire, le projet Faaora, qui s’étalera sur deux ans, consiste à mettre en place des actions pour « limiter les risques d’empêtrement de la biodiversité marine dans tous les déchets du lagon », pour éviter par exemple de retrouver un nylon enroulé autour des nageoires d’un poisson ou encore un sac plastique qui s’y est accroché.
« Les déchets provoquent 300 000 décès par an dans le monde. On n’a pas de chiffres pour la Polynésie française, mais c’est tout l’objectif de ce projet (Faaora). C’est de mieux comprendre l’état de santé de notre lagon et la pollution qu’on y retrouve » explique Charlotte Esposito, fondatrice et directrice de l’association Oceania.
Pour la toute première action de ce projet, une soixantaine de bénévoles, dont des membres d’associations environnementales comme Les Bourdons ou Moorea Biodiversité, s’étaient réunis dimanche matin pour nettoyer les bords de route de Maharepa, tandis qu’une trentaine était volontaire pour nettoyer le lagon. A l’issue de la matinée, une quantité de 15 m3 de déchets a été collectée. On y retrouvait notamment du nylon, des filets de pêche ou quelques barres de métal provenant du lagon. Sur terre, la présence de déchets plus encombrants était constatée avec en plus d’autres types de déchets comme des bouteilles, des canettes ou des sacs plastiques. Une partie des déchets collectés sera envoyée à Tahiti afin d'y être recyclée pour en faire de nouveaux produits. « On appelle cela de l’upcycling. C’est l’occasion de montrer que cette filière existe aussi sur le fenua et que ça peut être une façon de donner une seconde vie à nos déchets » a réagi la directrice de l’association Oceania. Après cette journée de collecte réussie, celle-ci invite la population à participer à la prochaine action du projet Faaora, qui est prévue à la fin de cette année 2020. « On invite la population à venir participer la prochaine fois et surtout à être beaucoup plus attentionnée au devenir de ses déchets. Comme on dit, le meilleur déchet est celui qui n’existe pas. Il y a vraiment du sens à ce qu’on tente de limiter notre consommation de plastique et qu’on utilise des alternatives » conclut-elle.
Dans le cadre du projet Faaora, l’association Oceania de Moorea a organisé une collecte de déchets dans le lagon ainsi que dans le district de Maharepa dans la matinée de dimanche dernier.
Pour mémoire, le projet Faaora, qui s’étalera sur deux ans, consiste à mettre en place des actions pour « limiter les risques d’empêtrement de la biodiversité marine dans tous les déchets du lagon », pour éviter par exemple de retrouver un nylon enroulé autour des nageoires d’un poisson ou encore un sac plastique qui s’y est accroché.
« Les déchets provoquent 300 000 décès par an dans le monde. On n’a pas de chiffres pour la Polynésie française, mais c’est tout l’objectif de ce projet (Faaora). C’est de mieux comprendre l’état de santé de notre lagon et la pollution qu’on y retrouve » explique Charlotte Esposito, fondatrice et directrice de l’association Oceania.
Pour la toute première action de ce projet, une soixantaine de bénévoles, dont des membres d’associations environnementales comme Les Bourdons ou Moorea Biodiversité, s’étaient réunis dimanche matin pour nettoyer les bords de route de Maharepa, tandis qu’une trentaine était volontaire pour nettoyer le lagon. A l’issue de la matinée, une quantité de 15 m3 de déchets a été collectée. On y retrouvait notamment du nylon, des filets de pêche ou quelques barres de métal provenant du lagon. Sur terre, la présence de déchets plus encombrants était constatée avec en plus d’autres types de déchets comme des bouteilles, des canettes ou des sacs plastiques. Une partie des déchets collectés sera envoyée à Tahiti afin d'y être recyclée pour en faire de nouveaux produits. « On appelle cela de l’upcycling. C’est l’occasion de montrer que cette filière existe aussi sur le fenua et que ça peut être une façon de donner une seconde vie à nos déchets » a réagi la directrice de l’association Oceania. Après cette journée de collecte réussie, celle-ci invite la population à participer à la prochaine action du projet Faaora, qui est prévue à la fin de cette année 2020. « On invite la population à venir participer la prochaine fois et surtout à être beaucoup plus attentionnée au devenir de ses déchets. Comme on dit, le meilleur déchet est celui qui n’existe pas. Il y a vraiment du sens à ce qu’on tente de limiter notre consommation de plastique et qu’on utilise des alternatives » conclut-elle.