Sydney, Australie | AFP | jeudi 13/01/2021 - Google ne propose plus à certains Australiens l'accès à des sites d'information du pays, une mesure que la plateforme dit "expérimentale" sur fond de bras de fer entre Canberra et les géants du numérique pour les contraindre à rémunérer les médias pour leurs contenus.
L'Australie entend obliger Google et Facebook à payer les éditeurs de presse pour l'utilisation de leurs contenus, sous peine d'amendes s'élevant à des centaines de millions de dollars en cas d'infractions.
Cette règlementation, à laquelle s'opposent les géants de l'internet et qui doit entrer en vigueur cette année, serait une première mondiale.
Elle s'appliquera au "fil d'actualité" de Facebook et aux recherches sur Google, deux des compagnies les plus riches et les plus puissantes du monde.
L'Australian Financial Review a révélé que Google bloquait, pour un petit nombre d'utilisateurs effectuant des recherches, l'accès au contenu de plusieurs sites de grands médias australiens, notamment ceux du quotidien Guardian Australien et des journaux du groupe News Corp.
A la place, ils sont renvoyés vers d'anciens liens ou vers des contenus provenant d'autres sites.
Un porte-parole de Google a indiqué que ce changement, qui devrait prendre fin début févier, faisait partie des "dizaines de milliers d'expériences" menées par la plateforme.
"Nous menons actuellement des expériences qui touchent chacune environ 1% des utilisateurs du moteur de recherche Google en Australie afin de mesurer les liens entre les groupes de presse et Google Search", a-t-il déclaré dans un communiqué.
"En 2018, la valeur de la fréquentation que nous avons apportée aux éditeurs de presse, grâce au seul référencement, était estimée à 218 millions de dollars australiens (139 millions d'euros)", a-t-il ajouté.
Le ministre australien des Finances Josh Frydenberg a fustigé cette initiative, affirmant que Google et Facebook ne devraient pas empêcher les Australiens d'accéder aux informations locales.
"Les géants du numérique devraient se concentrer sur le paiement du contenu original, et non le bloquer", a-t-il déclaré jeudi.
L'initiative australienne est suivie de près par les médias de monde entier qui traversent une grave crise économique, les revenus publicitaires étant désormais majoritairement captés par les géants de l'internet.
En Europe, un "droit voisin" qui doit permettre la rémunération des éditeurs de presse pour les contenus utilisés par les plateformes en ligne a été instauré en 2019 par les autorités européennes, et doit maintenant être déployé par les Etats membres.
L'Australie entend obliger Google et Facebook à payer les éditeurs de presse pour l'utilisation de leurs contenus, sous peine d'amendes s'élevant à des centaines de millions de dollars en cas d'infractions.
Cette règlementation, à laquelle s'opposent les géants de l'internet et qui doit entrer en vigueur cette année, serait une première mondiale.
Elle s'appliquera au "fil d'actualité" de Facebook et aux recherches sur Google, deux des compagnies les plus riches et les plus puissantes du monde.
L'Australian Financial Review a révélé que Google bloquait, pour un petit nombre d'utilisateurs effectuant des recherches, l'accès au contenu de plusieurs sites de grands médias australiens, notamment ceux du quotidien Guardian Australien et des journaux du groupe News Corp.
A la place, ils sont renvoyés vers d'anciens liens ou vers des contenus provenant d'autres sites.
Un porte-parole de Google a indiqué que ce changement, qui devrait prendre fin début févier, faisait partie des "dizaines de milliers d'expériences" menées par la plateforme.
"Nous menons actuellement des expériences qui touchent chacune environ 1% des utilisateurs du moteur de recherche Google en Australie afin de mesurer les liens entre les groupes de presse et Google Search", a-t-il déclaré dans un communiqué.
"En 2018, la valeur de la fréquentation que nous avons apportée aux éditeurs de presse, grâce au seul référencement, était estimée à 218 millions de dollars australiens (139 millions d'euros)", a-t-il ajouté.
Le ministre australien des Finances Josh Frydenberg a fustigé cette initiative, affirmant que Google et Facebook ne devraient pas empêcher les Australiens d'accéder aux informations locales.
"Les géants du numérique devraient se concentrer sur le paiement du contenu original, et non le bloquer", a-t-il déclaré jeudi.
L'initiative australienne est suivie de près par les médias de monde entier qui traversent une grave crise économique, les revenus publicitaires étant désormais majoritairement captés par les géants de l'internet.
En Europe, un "droit voisin" qui doit permettre la rémunération des éditeurs de presse pour les contenus utilisés par les plateformes en ligne a été instauré en 2019 par les autorités européennes, et doit maintenant être déployé par les Etats membres.