Tahiti, le 10 mars 2020 - Le président de la Fédération générale du commerce (FGC) et patron d’Agritech, Gilles Yau, a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Papeete pour “agression sexuelle sur mineure”. Il a écopé d’une peine de cinq ans de prison dont un an avec sursis mise à l’épreuve pendant 24 mois. Son avocat a d’ores et déjà annoncé qu’il allait faire appel de cette condamnation.
Le procès pour “agression sexuelle sur mineure” du président de la Fédération générale du commerce (FGC) et patron d’Agritech, également ancien président de la CCISM de 2009 à 2011, Gilles Yau, s’est tenu mardi à huis clos total devant le tribunal correctionnel de Papeete.
Il était reproché à Gilles Yau d’avoir eu une relation sexuelle non consentie avec une adolescente de 15 ans. Les faits avaient eu lieu en juillet 2013 à la suite d’une séance de photographies dénudées réalisée avec cette dernière.
Au terme de plus de deux heures de débats mardi, le tribunal correctionnel a condamné Gilles Yau à la peine non aménageable de cinq ans de prison dont un an de sursis et mise à l’épreuve de 24 mois. Le tribunal a également ordonné l’exécution provisoire des mesures de mise à l’épreuve. A partir d’aujourd’hui, et malgré le fait qu’il fasse appel, Gilles Yau devra donc se faire soigner et indemniser la victime à hauteur d’un million de Fcfp. Le patron d’Agritech, désormais inscrit au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais), a également l’interdiction d’entrer en contact avec la victime, d’exercer la profession de photographe ou d’exercer une profession en rapport avec des mineurs.
Le procès pour “agression sexuelle sur mineure” du président de la Fédération générale du commerce (FGC) et patron d’Agritech, également ancien président de la CCISM de 2009 à 2011, Gilles Yau, s’est tenu mardi à huis clos total devant le tribunal correctionnel de Papeete.
Il était reproché à Gilles Yau d’avoir eu une relation sexuelle non consentie avec une adolescente de 15 ans. Les faits avaient eu lieu en juillet 2013 à la suite d’une séance de photographies dénudées réalisée avec cette dernière.
Au terme de plus de deux heures de débats mardi, le tribunal correctionnel a condamné Gilles Yau à la peine non aménageable de cinq ans de prison dont un an de sursis et mise à l’épreuve de 24 mois. Le tribunal a également ordonné l’exécution provisoire des mesures de mise à l’épreuve. A partir d’aujourd’hui, et malgré le fait qu’il fasse appel, Gilles Yau devra donc se faire soigner et indemniser la victime à hauteur d’un million de Fcfp. Le patron d’Agritech, désormais inscrit au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais), a également l’interdiction d’entrer en contact avec la victime, d’exercer la profession de photographe ou d’exercer une profession en rapport avec des mineurs.
"Acheter le silence des victimes"
Tel que l’a expliqué le président du tribunal lors de l’énoncé du délibéré, la “culpabilité” de Gilles Yau est établie par les “déclarations de la victime”, “corroborées” par au moins deux témoins. L’homme, décrit par l’expert psychiatre comme un individu “égocentrique” et “manipulateur”, a, selon le tribunal, “imposé une relation sexuelle à une jeune mineure dans des conditions sordides”. Toujours selon le tribunal, la gravité des faits qui lui sont reprochés a été “majorée” par des “tentatives d’intimidation” du prévenu qui a “cherché à acheter le silence de la victime” afin de “préserver ses intérêts”. En raison de “rôle social influent” sur le territoire, les magistrats ont estimé que Gilles Yau aurait dû avoir une attitude “exemplaire”.
Au terme de l’audience, l’avocat de Gilles Yau, Me François Quinquis, a annoncé qu’il allait faire appel de la condamnation de son client car il estime que la décision du tribunal correctionnel est “incohérente” : “Le parquet dit tout et son contraire depuis cinq ans et, aujourd’hui, nous en arrivons à cette condamnation. Il est donc évident que je vais relever appel.”
Autre tonalité pour l’avocat de la victime, Me Brice Dumas, qui a quant à lui souligné sa “satisfaction” : “Dans ce dossier, nous nous sommes battus depuis le début pour être entendu face aux dénégations de Gilles Yau. Au départ, nous n’avons pas été soutenus, ni par les services de police, ni même par le parquet. Aujourd’hui, l’audience a donc permis de faire la lumière sur les faits d’agression sexuelle qui lui étaient reprochés et nous en sommes très satisfaits. Le tribunal a retenu que le descriptif des faits a été constant et que la contradiction venait de la part du prévenu qui n’a cessé d’évoluer dans ses déclarations.”
Au terme de l’audience, l’avocat de Gilles Yau, Me François Quinquis, a annoncé qu’il allait faire appel de la condamnation de son client car il estime que la décision du tribunal correctionnel est “incohérente” : “Le parquet dit tout et son contraire depuis cinq ans et, aujourd’hui, nous en arrivons à cette condamnation. Il est donc évident que je vais relever appel.”
Autre tonalité pour l’avocat de la victime, Me Brice Dumas, qui a quant à lui souligné sa “satisfaction” : “Dans ce dossier, nous nous sommes battus depuis le début pour être entendu face aux dénégations de Gilles Yau. Au départ, nous n’avons pas été soutenus, ni par les services de police, ni même par le parquet. Aujourd’hui, l’audience a donc permis de faire la lumière sur les faits d’agression sexuelle qui lui étaient reprochés et nous en sommes très satisfaits. Le tribunal a retenu que le descriptif des faits a été constant et que la contradiction venait de la part du prévenu qui n’a cessé d’évoluer dans ses déclarations.”