PAPEETE, le 03 octobre 2012: Suite à la diffusion du communiqué de la Fédération des télévisions locales d'OUtremer, Gilles Cozanet, Directeur Général de Polynésie 1ère, a souhaité réagir et donner son point de vue.
Gilles Cozanet estime qu'en Polynésie la situation est différente et ne peut être comparée à ce qui se passe dans d'autres régions outremer. "TNTV n'est pas une chaîne de télévision comme les autres, "explique-t-il à Tahiti Infos " C'est une chaîne qui vit à 90 % de ressources publiques territoriales, il est donc difficile de la comparer à Antenne Réunion, par exemple qui est totalement privée et financée à 100 % par les ressources publicitaires "
"Sur la partie programme, TNTV diffuse 4 TV novellas par jour et ils ont presque tous les soirs des feuilletons américains, (..) ils ont également de gros blockbusters comme "Koh Lanta", "danse avec les stars", "enquête exclusive", les matchs de l'équipe de France..." continue-t-il, estimant que les revendications dénoncées dans le communiqué sont mal appropriées localement . "Nous, nous n'avons que "les experts" et lorsque l'on a lancé la TNT, il a fallut qu'on aille sur le marché, car la TNT nous a privé de notre principale source d'approvisionnement c'est à dire toute la partie de programmes en rediffusion des France 2, France 3, France 4.... En matière de dumping, nous avons la même régie publicitaire que TNTV, qui propose des tarifs basés sur les audiences, et sur les horaires, il n'y a pas de raison pour qu'une politique de dumping soit menée..."
Interrogé sur la positon de Mme la Ministre de la Culture Aurélie Filipetti qui annonçait récemment que les chaînes du service public devaient cesser "la course à l'audimat", (ce à quoi Rémy Pfimlin avait répondu que France Télévisions a une "ambition d'audience", pas une "obsession"), Gilles Cozanet estime que Polynésie 1ère, en proposant en prime-time des productions propres ou des documentaires du pacifique tels que Patitifa ne montre pas une volonté de recherche d'audience "à tout prix". "Nous sommes la chaîne de télé qui investit le plus dans la production locale, nous faisons vivre une mini industrie localement en créant des choses et en achetant des programmes produits localement. Ainsi nous assumons complètement notre identité de service public. "
"On fait une télévision de l'offre et non pas de la demande" conclut-il
Gilles Cozanet estime qu'en Polynésie la situation est différente et ne peut être comparée à ce qui se passe dans d'autres régions outremer. "TNTV n'est pas une chaîne de télévision comme les autres, "explique-t-il à Tahiti Infos " C'est une chaîne qui vit à 90 % de ressources publiques territoriales, il est donc difficile de la comparer à Antenne Réunion, par exemple qui est totalement privée et financée à 100 % par les ressources publicitaires "
"Sur la partie programme, TNTV diffuse 4 TV novellas par jour et ils ont presque tous les soirs des feuilletons américains, (..) ils ont également de gros blockbusters comme "Koh Lanta", "danse avec les stars", "enquête exclusive", les matchs de l'équipe de France..." continue-t-il, estimant que les revendications dénoncées dans le communiqué sont mal appropriées localement . "Nous, nous n'avons que "les experts" et lorsque l'on a lancé la TNT, il a fallut qu'on aille sur le marché, car la TNT nous a privé de notre principale source d'approvisionnement c'est à dire toute la partie de programmes en rediffusion des France 2, France 3, France 4.... En matière de dumping, nous avons la même régie publicitaire que TNTV, qui propose des tarifs basés sur les audiences, et sur les horaires, il n'y a pas de raison pour qu'une politique de dumping soit menée..."
Interrogé sur la positon de Mme la Ministre de la Culture Aurélie Filipetti qui annonçait récemment que les chaînes du service public devaient cesser "la course à l'audimat", (ce à quoi Rémy Pfimlin avait répondu que France Télévisions a une "ambition d'audience", pas une "obsession"), Gilles Cozanet estime que Polynésie 1ère, en proposant en prime-time des productions propres ou des documentaires du pacifique tels que Patitifa ne montre pas une volonté de recherche d'audience "à tout prix". "Nous sommes la chaîne de télé qui investit le plus dans la production locale, nous faisons vivre une mini industrie localement en créant des choses et en achetant des programmes produits localement. Ainsi nous assumons complètement notre identité de service public. "
"On fait une télévision de l'offre et non pas de la demande" conclut-il
