Pékin, Chine | AFP | jeudi 18/01/2018 - Le naufrage d'un pétrolier iranien en mer de Chine orientale a généré en surface quatre nappes d'hydrocarbures de la même superficie globale que la ville de Paris, a annoncé Pékin, qui se prépare à descendre des robots sur l'épave.
Le Sanchi, qui transportait 136.000 tonnes de condensats, des hydrocarbures légers, a sombré dimanche après avoir brûlé pendant une semaine à la suite d'une collision avec un cargo à environ 300 kilomètres à l'est de Shanghai.
L'Administration nationale des océans a annoncé mercredi soir qu'elle surveillait quatre nappes mesurant au total près de 101 km2, soit une surface équivalente à celle de la capitale française.
L'organisme gouvernemental s'efforce de "maîtriser l'avancée de la marée noire et d'évaluer son impact écologique sur l'environnement marin", a-t-elle ajouté dans un communiqué.
Mardi, l'Administration des océans avait fait état d'une marée noire vaste de 69 km2, à laquelle s'ajoutait une pollution "sporadique" répartie sur 40 km2.
Le Sanchi gît à présent par 115 mètres de profondeur, a annoncé mercredi le ministère des Transports, ajoutant que des "robots sous-marins seront déployés pour explorer les eaux de l'épave".
La quantité de polluants encore éventuellement présents dans le bateau n'est pas connue, le bâtiment ayant brûlé pendant une semaine avant de couler.
Seuls trois corps ont été récupérés sur les 32 membres d'équipage --30 Iraniens et deux Bangladais-- qui se trouvaient à bord du Sanchi. Il n'y a aucun espoir de retrouver des survivants.
Des bateaux chinois, dont certains équipés de lances à incendie, tentent de nettoyer les fuites d'hydrocarbures en pulvérisant des produits détergents. Mardi, 13 bâtiments ont été dépêchés pour poursuivre ces opérations.
En plus de sa cargaison, le Sanchi, qui battait pavillon panaméen, pouvait transporter environ 1.000 tonnes de diesel lourd pour faire tourner ses machines.
A la différence du brut, les condensats, une fois rejetés en mer, ne s'agglomèrent pas en surface mais forment plutôt un nuage toxique qui flotte entre deux eaux. A ce titre, Pékin se veut rassurant sur les conséquences écologiques du naufrage, faisant valoir également que la marée noire est relativement éloignée des côtes.
La marée noire devrait se déplacer vers le nord en raison des vents et des courants marins, avait annoncé mardi l'administration océanique, menaçant potentiellement les côtes sud-coréennes et japonaises.
Un porte-parole des garde-côtes japonais, Takuya Matsumoto, a jugé "difficile d'évaluer l'impact environnemental" de ce naufrage, car "tout dépend de la quantité de carburant que le navire avait encore" en cale avant de disparaître.
Toutefois, "nous estimons que la situation est raisonnablement sous contrôle pour le moment", a-t-il assuré à l'AFP.
Les condensats sont des hydrocarbures qui existent à l'état gazeux quand ils se trouvent au fond d'un gisement mais se condensent lorsqu'ils sont refroidis.
Le naufrage du Sanchi est de très loin la pire marée noire impliquant ce type d'hydrocarbures, selon le spécialiste Richard Steiner, basé en Alaska.
Même si seul un cinquième de la cargaison s'était retrouvé dans la mer, cela représenterait l'équivalent de la marée noire de l'Exxon Valdez, le pétrolier dont l'échouage avait dévasté les côtes de l'Alaska en 1989, ajoute l'expert.
Le Sanchi, qui transportait 136.000 tonnes de condensats, des hydrocarbures légers, a sombré dimanche après avoir brûlé pendant une semaine à la suite d'une collision avec un cargo à environ 300 kilomètres à l'est de Shanghai.
L'Administration nationale des océans a annoncé mercredi soir qu'elle surveillait quatre nappes mesurant au total près de 101 km2, soit une surface équivalente à celle de la capitale française.
L'organisme gouvernemental s'efforce de "maîtriser l'avancée de la marée noire et d'évaluer son impact écologique sur l'environnement marin", a-t-elle ajouté dans un communiqué.
Mardi, l'Administration des océans avait fait état d'une marée noire vaste de 69 km2, à laquelle s'ajoutait une pollution "sporadique" répartie sur 40 km2.
Le Sanchi gît à présent par 115 mètres de profondeur, a annoncé mercredi le ministère des Transports, ajoutant que des "robots sous-marins seront déployés pour explorer les eaux de l'épave".
La quantité de polluants encore éventuellement présents dans le bateau n'est pas connue, le bâtiment ayant brûlé pendant une semaine avant de couler.
Seuls trois corps ont été récupérés sur les 32 membres d'équipage --30 Iraniens et deux Bangladais-- qui se trouvaient à bord du Sanchi. Il n'y a aucun espoir de retrouver des survivants.
Des bateaux chinois, dont certains équipés de lances à incendie, tentent de nettoyer les fuites d'hydrocarbures en pulvérisant des produits détergents. Mardi, 13 bâtiments ont été dépêchés pour poursuivre ces opérations.
- Nuage toxique -
En plus de sa cargaison, le Sanchi, qui battait pavillon panaméen, pouvait transporter environ 1.000 tonnes de diesel lourd pour faire tourner ses machines.
A la différence du brut, les condensats, une fois rejetés en mer, ne s'agglomèrent pas en surface mais forment plutôt un nuage toxique qui flotte entre deux eaux. A ce titre, Pékin se veut rassurant sur les conséquences écologiques du naufrage, faisant valoir également que la marée noire est relativement éloignée des côtes.
La marée noire devrait se déplacer vers le nord en raison des vents et des courants marins, avait annoncé mardi l'administration océanique, menaçant potentiellement les côtes sud-coréennes et japonaises.
Un porte-parole des garde-côtes japonais, Takuya Matsumoto, a jugé "difficile d'évaluer l'impact environnemental" de ce naufrage, car "tout dépend de la quantité de carburant que le navire avait encore" en cale avant de disparaître.
Toutefois, "nous estimons que la situation est raisonnablement sous contrôle pour le moment", a-t-il assuré à l'AFP.
Les condensats sont des hydrocarbures qui existent à l'état gazeux quand ils se trouvent au fond d'un gisement mais se condensent lorsqu'ils sont refroidis.
Le naufrage du Sanchi est de très loin la pire marée noire impliquant ce type d'hydrocarbures, selon le spécialiste Richard Steiner, basé en Alaska.
Même si seul un cinquième de la cargaison s'était retrouvé dans la mer, cela représenterait l'équivalent de la marée noire de l'Exxon Valdez, le pétrolier dont l'échouage avait dévasté les côtes de l'Alaska en 1989, ajoute l'expert.