Tahiti, le 12 avril 2024 - Initiations avec des DJ, dialogue avec les forces de l’ordre, activités collectives… Pour cette sixième édition de Génér’action au motu Ovini de Papeari, à Teva i Uta, la cohésion et la communication étaient au cœur des ateliers, vendredi. Objectif pour la Délégation pour la prévention de la délinquance de la jeunesse (DPDJ), la commune et les référents associatifs : apaiser les tensions entre certains jeunes de Papeari et Mataiea.
Pour sa sixième édition, l’opération Génér’action, pilotée par la Délégation pour la prévention de la délinquance de la jeunesse (DPDJ), a fait étape au motu Ovini de Papeari, à Teva i Uta, ce vendredi. Au terme des vacances scolaires, plus d’une quinzaine d’ateliers étaient au programme de cette journée gratuite et ouverte à tous. Au moins 200 jeunes de Papeari et Mataiea étaient inscrits à l’événement, qui avait pour fil conducteur : “Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin”.
Accueillis par un petit déjeuner, les participants ont ensuite été invités à danser tous ensemble avant de rejoindre les stands. Un échauffement collectif auquel la ministre des Sports et de la Jeunesse a spontanément pris part. “C’est votre événement. On reviendra en 2025, donc dites-nous ce que vous voulez !”, a déclaré Nahema Temarii lors des discours, concernant les attentes du jeune public. Des formulaires étaient d’ailleurs proposés dans ce but.
Pour sa sixième édition, l’opération Génér’action, pilotée par la Délégation pour la prévention de la délinquance de la jeunesse (DPDJ), a fait étape au motu Ovini de Papeari, à Teva i Uta, ce vendredi. Au terme des vacances scolaires, plus d’une quinzaine d’ateliers étaient au programme de cette journée gratuite et ouverte à tous. Au moins 200 jeunes de Papeari et Mataiea étaient inscrits à l’événement, qui avait pour fil conducteur : “Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin”.
Accueillis par un petit déjeuner, les participants ont ensuite été invités à danser tous ensemble avant de rejoindre les stands. Un échauffement collectif auquel la ministre des Sports et de la Jeunesse a spontanément pris part. “C’est votre événement. On reviendra en 2025, donc dites-nous ce que vous voulez !”, a déclaré Nahema Temarii lors des discours, concernant les attentes du jeune public. Des formulaires étaient d’ailleurs proposés dans ce but.
Apaiser les tensions
Représentante de l’association Tomite taurua no Mataiea, Hinerava Soares Pires confirme un besoin flagrant d’activités. “Les jeunes sont demandeurs. On espère que ce genre de journée pourra apaiser les rivalités entre Papeari et Mataiea, qui existent depuis des années. En plus du Heiva, on aimerait proposer un calendrier d’événements pour occuper nos jeunes sur la durée.”
Pour encourager les jeunes des deux communes associées à apprendre à se connaître, plusieurs ateliers encourageaient la mixité. “Le mot cohésion prend tout son sens”, remarque Nadège Vanaa, septième adjointe au maire de Teva i Uta, en charge de la jeunesse. “Il peut y avoir des tensions entre jeunes, donc on est partenaire des événements du Pays, et la commune met en place des activités comme les Heiva de Mataiea en juillet et de Papeari en décembre. Mais il n’y a pas de secret : il faut être présent pour les accompagner et comprendre leurs besoins.”
En matière de mal-être, plus tôt dans la semaine, le motu Ovini avait accueilli une soirée de sensibilisation au suicide. “Récemment, il y a eu trois tentatives par des jeunes de chez nous. Le problème, c’est le manque de communication : tout le monde a les yeux rivés sur son téléphone !”, déplore Namoeata Bernardino, en tant que quatrième adjointe. L’association SOS Suicide était à nouveau présente sur place vendredi.
Pour encourager les jeunes des deux communes associées à apprendre à se connaître, plusieurs ateliers encourageaient la mixité. “Le mot cohésion prend tout son sens”, remarque Nadège Vanaa, septième adjointe au maire de Teva i Uta, en charge de la jeunesse. “Il peut y avoir des tensions entre jeunes, donc on est partenaire des événements du Pays, et la commune met en place des activités comme les Heiva de Mataiea en juillet et de Papeari en décembre. Mais il n’y a pas de secret : il faut être présent pour les accompagner et comprendre leurs besoins.”
En matière de mal-être, plus tôt dans la semaine, le motu Ovini avait accueilli une soirée de sensibilisation au suicide. “Récemment, il y a eu trois tentatives par des jeunes de chez nous. Le problème, c’est le manque de communication : tout le monde a les yeux rivés sur son téléphone !”, déplore Namoeata Bernardino, en tant que quatrième adjointe. L’association SOS Suicide était à nouveau présente sur place vendredi.
Plusieurs approches
Dans un autre registre, plusieurs DJ avaient fait le déplacement pour échanger avec les jeunes, entre initiation et composition. Le comité du tourisme de Teva i Uta s’est joint à la manifestation, en proposant notamment des balades en bateau. La gendarmerie et la police nationale étaient également au rendez-vous en matière de prévention, de même que la Direction des transports terrestres ou encore le Fare Tama Hau. “Nous sommes venues sensibiliser les jeunes par rapport aux violences intrafamiliales, au harcèlement, à la vie affective et sexuelle, etc.”, explique Priscilla Maro-Leboucher, agent social à la Maison de l’adolescent de Taravao. Le site du bassin sud de Tahiti devrait inaugurer dans les prochains mois un Espace Jeunes, où des activités seront accessibles gratuitement, en plus des consultations habituelles.
Tournée vers l’avenir, la formation était aussi largement représentée, entre le Service de l’emploi, le Centre de formation professionnelle pour adultes (CFPA), les métiers de la sécurité, mais aussi l’agriculture. “On est venu leur montrer que le fa’a’apu est une valeur sûre. Les jeunes sont souvent réticents, mais on leur parle des aides de l’administration et on leur explique que c’est un métier noble et gratifiant, qui permet de manger sainement en respectant les bonnes pratiques”, confie Pohuetea Tevahitua, chef d’antenne pour la Direction de l’agriculture à Taravao. La prochaine journée Génér’action se tiendra à Moorea autour du MMA.
Tournée vers l’avenir, la formation était aussi largement représentée, entre le Service de l’emploi, le Centre de formation professionnelle pour adultes (CFPA), les métiers de la sécurité, mais aussi l’agriculture. “On est venu leur montrer que le fa’a’apu est une valeur sûre. Les jeunes sont souvent réticents, mais on leur parle des aides de l’administration et on leur explique que c’est un métier noble et gratifiant, qui permet de manger sainement en respectant les bonnes pratiques”, confie Pohuetea Tevahitua, chef d’antenne pour la Direction de l’agriculture à Taravao. La prochaine journée Génér’action se tiendra à Moorea autour du MMA.
Teuiavahine, 15 ans, participante : “On aimerait avoir plus d’activités dans notre commune”
“J’ai déjà participé au Taure’a Move. Ça nous occupe bien ! J’ai aimé les échanges avec les femmes de la gendarmerie. On a pu tester les effets quand on boit ou on fume grâce à des lunettes. On aimerait bien avoir plus d’activités dans notre commune. Pour m’occuper pendant les vacances, je joue au volley avec d’autres jeunes dans le quartier.”
DJ Puachoux, intervenant : “La musique, c’est un bon moyen pour communiquer”
“C’est la première fois que je participe à ce type d’événement. J’ai accepté pour partager autour de la musique et de la vie avec les jeunes. La musique, c’est un bon moyen pour communiquer. Avec Volcom Nox, on récolte leurs idées et leurs messages pour composer ensemble. D’ici la semaine prochaine, on mettra le résultat en ligne. Mon message, c’est qu’il faut faire du bien autour de nous.”