PAPEETE, lundi 27 mai 2013. Le président du Pays, Gaston Flosse et les ministres de son gouvernement ont assisté à l’ouverture de la session administrative de l’assemblée de Polynésie française ce lundi matin. A cette occasion, Gaston Flosse a présenté chacun des ministres et le détail de leurs portefeuilles. Le président du Pays a rappelé que : «le gouvernement devra mettre en œuvre des réformes difficiles, parfois des réformes impopulaire (…) La machine est en route avec les bonnes personnes aux bonnes place. Reste à trouver les moyens : ils seront progressifs». Et Gaston Flosse de redire, ce qu’il a déjà déclaré juste après la victoire de la liste du Tahoeraa Huiraatira aux élections territoriales du 5 mai, à savoir qu’il faudrait compter sur un travail de 18 mois à 2 ans pour assainir les finances et lancer la croissance. «Je n’ai jamais dit que les emplois seraient créés dès le 6 mai, ceux qui disent ça sont des menteurs» a déclaré Gaston Flosse.
Le président de Polynésie a précisé qu’il n’irait à Paris, qu’après le vote d’un collectif budgétaire qui sera présenté prochainement à l’assemblée de Polynésie. «Ce n’est qu’une fois que le budget sera reconstruit que j’irai à Paris pour voir nos principaux partenaires». Il a également adoubé son vice-président Nuihau Laurey «C’est un jeune en qui j’ai toute confiance, il sera la clé de voûte de l’action de notre gouvernement et de la nécessaire réforme de la fiscalité. La confiance ne se décrète pas, elle se construit, elle se mérite».
Gaston Flosse a eu ensuite un mot pour chacun de ses ministres et sur les actions qu’ils vont mettre en œuvre. Au sujet du logement : «il faut reconstruire une véritable politique du logement avec les partenaires que sont l’Etat et l’AFD. Nos familles, nos jeunes ne parviennent pas à se loger, le foncier est opaque et rien n’a été fait pendant le Taui pour régler le problème de l’indivision qui pèse dans nos familles». Pour la santé, Béatrice Chansin devra «ramener l’équilibre dans les comptes sociaux, redonner confiance au monde médical ; pérenniser notre système social, lutter contre les mauvaises habitudes par plus de prévention car c’est en amont que nous pouvons faire le plus d’économies». Pour l’éducation : «Il va falloir repenser notre système éducatif et l’adapter à nos spécificités et besoins sans leur enlever la reconnaissance nationale. On ne veut pas de diplôme de seconde zone».
Pour le portefeuille dont le président Gaston Flosse aura lui-même la charge à savoir la solidarité et l’emploi, les affaires internationales et européennes, les personnes âgées et handicapées, les relations avec les communes, le président a rappelé que la lutte contre la pauvreté est sa priorité. Il a a ainsi annoncé que serait prochainement construit à Tipaerui un Centre d’accueil et d’hébergement pour les SDF. «Je ne veux plus voir des personnes, des familles dormir sur le trottoir».
Le président de Polynésie a précisé qu’il n’irait à Paris, qu’après le vote d’un collectif budgétaire qui sera présenté prochainement à l’assemblée de Polynésie. «Ce n’est qu’une fois que le budget sera reconstruit que j’irai à Paris pour voir nos principaux partenaires». Il a également adoubé son vice-président Nuihau Laurey «C’est un jeune en qui j’ai toute confiance, il sera la clé de voûte de l’action de notre gouvernement et de la nécessaire réforme de la fiscalité. La confiance ne se décrète pas, elle se construit, elle se mérite».
Gaston Flosse a eu ensuite un mot pour chacun de ses ministres et sur les actions qu’ils vont mettre en œuvre. Au sujet du logement : «il faut reconstruire une véritable politique du logement avec les partenaires que sont l’Etat et l’AFD. Nos familles, nos jeunes ne parviennent pas à se loger, le foncier est opaque et rien n’a été fait pendant le Taui pour régler le problème de l’indivision qui pèse dans nos familles». Pour la santé, Béatrice Chansin devra «ramener l’équilibre dans les comptes sociaux, redonner confiance au monde médical ; pérenniser notre système social, lutter contre les mauvaises habitudes par plus de prévention car c’est en amont que nous pouvons faire le plus d’économies». Pour l’éducation : «Il va falloir repenser notre système éducatif et l’adapter à nos spécificités et besoins sans leur enlever la reconnaissance nationale. On ne veut pas de diplôme de seconde zone».
Pour le portefeuille dont le président Gaston Flosse aura lui-même la charge à savoir la solidarité et l’emploi, les affaires internationales et européennes, les personnes âgées et handicapées, les relations avec les communes, le président a rappelé que la lutte contre la pauvreté est sa priorité. Il a a ainsi annoncé que serait prochainement construit à Tipaerui un Centre d’accueil et d’hébergement pour les SDF. «Je ne veux plus voir des personnes, des familles dormir sur le trottoir».
