« Venir reprocher à M. Gaston Flosse une mise à disposition de bureau et des coups de peinture dans le bureau de l'assemblée, cela me paraît complètement dérisoire », a souligné Me Quinquis.
PAPEETE, le 20 janvier 2015. La chambre de l'instruction a examiné ce mardi la demande d'annulation du contrôle judiciaire de Gaston Flosse et sa compagne Pascale Haiti. Elle rendra sa décision mardi prochain.
Pendant plus d'une heure, mardi matin, le conseil du président du Tahoeraa Huiraatira, Me Quinquis, a listé ses arguments pour demander une levée du contrôle judiciaire de Gaston Flosse et de sa compagne Pascale Haiti. A la sortie de la chambre de l'instruction, devant les médias, il a expliqué : « Je suis de plus en plus convaincu que les infractions que l'on reproche à Gaston Flosse n'existent pas. Pour exiger un contrôle judiciaire de cette importance, il faut avoir la certitude ou la quasi-certitude que l'infraction existe. Nul doute que la chambre aura à cœur d'examiner avec beaucoup de recul et de sérieux les éléments constitutifs de cette infraction », a mis en avant Me Quinquis. « Venir reprocher à M. Gaston Flosse une mise à disposition de bureau et des coups de peinture dans le bureau de l'assemblée, cela me paraît complètement dérisoire si ce n'est que la simple finalité est d'écarter M. Flosse de toute la sphère décisionnelle. Il est bien évident que l'assemblée est la maison du peuple, que le président de l'assemblée de la Polynésie française peut s'entourer des personnes qu'il souhaite. M. Tuihani a souhaité s'entourer des conseils de M. Flosse. Il lui a dévolu un bureau à ses fins. Où est l'infraction ? »
Gaston Flosse est depuis le 11 décembre mis en examen pour le délit de recel de détournement de biens publics dans l'affaire dite de la vaisselle et pour celui de complicité de détournement dans celle, connexe, des employés de la présidence. Dans l'affaire de la vaisselle, Pascale Haiti a été mise en examen pour détournement de biens publics. Les deux dossiers ont été confiés au juge d'instruction Philippe Stelmach.
Vendredi dernier, le juge d'instruction Philippe Stelmach a modifié le contrôle judiciaire de Gaston Flosse. Il peut de nouveau rencontrer le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, et le président de l'assemblée de la Polynésie française, Marcel Tuihani. « S'il y a une mesure anti-démocratique c'est bien celle d'interdire à un président de parti politique de voir le président du Pays et de l'assemblée, tous deux appartenant au dit parti politique », a commenté Me Quinquis.
La chambre de l'instruction doit rendre sa décision mardi prochain.
Pendant plus d'une heure, mardi matin, le conseil du président du Tahoeraa Huiraatira, Me Quinquis, a listé ses arguments pour demander une levée du contrôle judiciaire de Gaston Flosse et de sa compagne Pascale Haiti. A la sortie de la chambre de l'instruction, devant les médias, il a expliqué : « Je suis de plus en plus convaincu que les infractions que l'on reproche à Gaston Flosse n'existent pas. Pour exiger un contrôle judiciaire de cette importance, il faut avoir la certitude ou la quasi-certitude que l'infraction existe. Nul doute que la chambre aura à cœur d'examiner avec beaucoup de recul et de sérieux les éléments constitutifs de cette infraction », a mis en avant Me Quinquis. « Venir reprocher à M. Gaston Flosse une mise à disposition de bureau et des coups de peinture dans le bureau de l'assemblée, cela me paraît complètement dérisoire si ce n'est que la simple finalité est d'écarter M. Flosse de toute la sphère décisionnelle. Il est bien évident que l'assemblée est la maison du peuple, que le président de l'assemblée de la Polynésie française peut s'entourer des personnes qu'il souhaite. M. Tuihani a souhaité s'entourer des conseils de M. Flosse. Il lui a dévolu un bureau à ses fins. Où est l'infraction ? »
Gaston Flosse est depuis le 11 décembre mis en examen pour le délit de recel de détournement de biens publics dans l'affaire dite de la vaisselle et pour celui de complicité de détournement dans celle, connexe, des employés de la présidence. Dans l'affaire de la vaisselle, Pascale Haiti a été mise en examen pour détournement de biens publics. Les deux dossiers ont été confiés au juge d'instruction Philippe Stelmach.
Vendredi dernier, le juge d'instruction Philippe Stelmach a modifié le contrôle judiciaire de Gaston Flosse. Il peut de nouveau rencontrer le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, et le président de l'assemblée de la Polynésie française, Marcel Tuihani. « S'il y a une mesure anti-démocratique c'est bien celle d'interdire à un président de parti politique de voir le président du Pays et de l'assemblée, tous deux appartenant au dit parti politique », a commenté Me Quinquis.
La chambre de l'instruction doit rendre sa décision mardi prochain.