NEW YORK (Nations unies), 15 mai 2013 (AFP) - Le vainqueur des récentes élections territoriales en Polynésie française, l'autonomiste Gaston Flosse, a demandé au président de l'Assemblée générale de l'ONU de repousser un vote prévu vendredi sur la décolonisation de la Polynésie française. Le président polynésien sortant, l'indépendantiste Oscar Temaru, qui a perdu ces élections, mène depuis plusieurs mois un intense lobbying afin que la collectivité d'outre-mer soit réinscrite sur la liste de l'ONU des territoires non autonomes à décoloniser.
Une résolution en ce sens, présentée par trois petits Etats du Pacifique (îles Salomon, Nauru, Tuvalu), doit être soumise au vote de l'assemblée générale de l'ONU ce vendredi et elle est quasiment assurée d'être adoptée, selon des diplomates. Dans sa lettre au président de l'Assemblée générale Vuk Jeremic, dont l'AFP a eu copie, M. Flosse fait valoir le verdict des urnes pour lui demander de "repousser la date du vote pour nous permettre d'entrer en relation avec les promoteurs d'un projet qui fait bien peu de cas (...) de la volonté de notre peuple". M. Flosse souligne que "trois électeurs sur quatre disent (...) que la Polynésie ne veut pas et ne comprend pas le projet de résolution".
Le gouvernement français avait réussi à retarder ce vote jusqu'aux élections territoriales du 5 mai, où le Tahoeraa Huiraatira de M. Flosse a recueilli 45,11% des suffrages, devant l'UPLD d'Oscar Temaru (29,26%). Mais désormais seuls les promoteurs du projet de résolution peuvent retirer leur texte.Celui-ci "affirme le droit inaliénable du peuple de la Polynésie française à l'autodétermination et à l'indépendance". Cette réinscription de la Polynésie française peut mener en principe à un référendum, pouvant déboucher sur un rapprochement avec la France, à travers une départementalisation, à l'indépendance ou à un statut intermédiaire d'Etat associé.
Ce jeudi 16 mai, les conseillers territoriaux vont élire le président de leur Assemblée, un poste où est pressenti Edouard Fritch, le dauphin de Gaston Flosse. Vendredi, ils éliront le président de la Polynésie, chef de l'exécutif, un poste qui ne devrait pas échapper à M. Flosse lui-même. Dans la foulée, le nouveau gouvernement de la Polynésie française devrait être annoncé au plus tard samedi.
Une résolution en ce sens, présentée par trois petits Etats du Pacifique (îles Salomon, Nauru, Tuvalu), doit être soumise au vote de l'assemblée générale de l'ONU ce vendredi et elle est quasiment assurée d'être adoptée, selon des diplomates. Dans sa lettre au président de l'Assemblée générale Vuk Jeremic, dont l'AFP a eu copie, M. Flosse fait valoir le verdict des urnes pour lui demander de "repousser la date du vote pour nous permettre d'entrer en relation avec les promoteurs d'un projet qui fait bien peu de cas (...) de la volonté de notre peuple". M. Flosse souligne que "trois électeurs sur quatre disent (...) que la Polynésie ne veut pas et ne comprend pas le projet de résolution".
Le gouvernement français avait réussi à retarder ce vote jusqu'aux élections territoriales du 5 mai, où le Tahoeraa Huiraatira de M. Flosse a recueilli 45,11% des suffrages, devant l'UPLD d'Oscar Temaru (29,26%). Mais désormais seuls les promoteurs du projet de résolution peuvent retirer leur texte.Celui-ci "affirme le droit inaliénable du peuple de la Polynésie française à l'autodétermination et à l'indépendance". Cette réinscription de la Polynésie française peut mener en principe à un référendum, pouvant déboucher sur un rapprochement avec la France, à travers une départementalisation, à l'indépendance ou à un statut intermédiaire d'Etat associé.
Ce jeudi 16 mai, les conseillers territoriaux vont élire le président de leur Assemblée, un poste où est pressenti Edouard Fritch, le dauphin de Gaston Flosse. Vendredi, ils éliront le président de la Polynésie, chef de l'exécutif, un poste qui ne devrait pas échapper à M. Flosse lui-même. Dans la foulée, le nouveau gouvernement de la Polynésie française devrait être annoncé au plus tard samedi.
