Santa Sofía, Colombie | AFP | vendredi 06/10/2016 - Permettre aux indigènes d'Amazonie de conserver leurs terres en Bolivie, au Brésil et en Colombie, se traduit par des bénéficies économiques et environnementaux pouvant dépasser le milliard de dollars, selon une étude à laquelle l'AFP a eu accès jeudi.
"Quand la possession des terres indigènes est assurée, cela se traduit par une diminution de la déforestation et une plus grande absorption du carbone, réduisant ainsi les gaz à effet de serre et aidant à freiner le changement climatique", indique l'Institut des ressources mondiales (WRI), ONG à l'origine de cette étude.
Au Brésil, la rentabilité est évaluée entre 523.000 millions et 1,165 milliard de dollars pour les deux prochaines décennies, "en tenant compte des bénéfices globaux concernant le carbone et la préservation de l'écosystème", en terme d'eau propre, de conservation des sols, de pollinisation, de biodiversité et de contrôle des inondations.
En Bolivie, elle s'établit entre 54.000 et 119.000 millions de dollars, et de 123.000 à 277.000 millions de dollars en Colombie, sur la même période, précise cette étude intitulée "Bénéfices pour le climat, coûts de possession: arguments économiques pour assurer les droits des terres indigènes".
"Garantir la possession de la terre n'est pas seulement correct, c'est une des stratégies d'atténuation du changement climatique les plus rentables du monde", a souligné le président de WRI, Andrew Steer, cité dans un communiqué.
Selon l'étude, faire en sorte que les indigènes conservent leurs terres pourrait éviter en vingt ans 31,76 tonnes de carbone par an au Brésil, soit l'équivalent du "retrait des routes de plus de 6,7 millions d'automobiles sur l'année", 8,04 tonnes en Bolivie et 3,01 tonnes en Colombie.
"Si les peuples indigènes de ces pays ne conservaient pas leurs terres, les émissions de CO2 de chaque pays seraient plus élevées, d'environ 9% de plus chaque année en Bolivie, et 3% au Brésil ainsi qu'en Colombie".
Dans ces trois pays, le taux moyen de déforestation annuel a été "significativement" inférieur dans les forêts des territoires indigènes, dont la possession est garantie, que dans les autres: 35% de moins en Bolivie, 40% au Brésil et 50% en Colombie.
"Les communautés indigènes et locales ont une longue tradition d'usage raisonnable des ressources naturelles", a expliqué Naoko Ishii, directeur exécutif et président du Fonds mondial pour l'environnement (GEF), également cité dans le même communiqué.
Les coûts pour assurer aux indigènes d'Amazonie la possession de leurs terres représentent moins d'1% des bénéfices économiques globaux. Mais, en dépit de cette rentabilité, les communautés indigènes de la planète ne sont assurées de la possession que de 10% de leurs terres, toujours selon cette étude.
"Quand la possession des terres indigènes est assurée, cela se traduit par une diminution de la déforestation et une plus grande absorption du carbone, réduisant ainsi les gaz à effet de serre et aidant à freiner le changement climatique", indique l'Institut des ressources mondiales (WRI), ONG à l'origine de cette étude.
Au Brésil, la rentabilité est évaluée entre 523.000 millions et 1,165 milliard de dollars pour les deux prochaines décennies, "en tenant compte des bénéfices globaux concernant le carbone et la préservation de l'écosystème", en terme d'eau propre, de conservation des sols, de pollinisation, de biodiversité et de contrôle des inondations.
En Bolivie, elle s'établit entre 54.000 et 119.000 millions de dollars, et de 123.000 à 277.000 millions de dollars en Colombie, sur la même période, précise cette étude intitulée "Bénéfices pour le climat, coûts de possession: arguments économiques pour assurer les droits des terres indigènes".
"Garantir la possession de la terre n'est pas seulement correct, c'est une des stratégies d'atténuation du changement climatique les plus rentables du monde", a souligné le président de WRI, Andrew Steer, cité dans un communiqué.
Selon l'étude, faire en sorte que les indigènes conservent leurs terres pourrait éviter en vingt ans 31,76 tonnes de carbone par an au Brésil, soit l'équivalent du "retrait des routes de plus de 6,7 millions d'automobiles sur l'année", 8,04 tonnes en Bolivie et 3,01 tonnes en Colombie.
"Si les peuples indigènes de ces pays ne conservaient pas leurs terres, les émissions de CO2 de chaque pays seraient plus élevées, d'environ 9% de plus chaque année en Bolivie, et 3% au Brésil ainsi qu'en Colombie".
Dans ces trois pays, le taux moyen de déforestation annuel a été "significativement" inférieur dans les forêts des territoires indigènes, dont la possession est garantie, que dans les autres: 35% de moins en Bolivie, 40% au Brésil et 50% en Colombie.
"Les communautés indigènes et locales ont une longue tradition d'usage raisonnable des ressources naturelles", a expliqué Naoko Ishii, directeur exécutif et président du Fonds mondial pour l'environnement (GEF), également cité dans le même communiqué.
Les coûts pour assurer aux indigènes d'Amazonie la possession de leurs terres représentent moins d'1% des bénéfices économiques globaux. Mais, en dépit de cette rentabilité, les communautés indigènes de la planète ne sont assurées de la possession que de 10% de leurs terres, toujours selon cette étude.