Londres, Royaume-Uni | AFP | jeudi 04/05/2017 - Le Prince Philip, époux de la reine Elizabeth II et expert mondial auto-proclamé "en inauguration de plaques", prendra sa retraite à l'automne, a annoncé le Palais de Buckingham jeudi.
"Son Altesse Royale le duc d’Édimbourg a décidé de ne plus honorer d'engagements publics à partir de l'automne cette année", a indiqué le palais, ajoutant que le duc qui va fêter ses 96 ans en juin avait "le soutien entier" de la reine, âgée de 91 ans.
Buckingham Palace a souligné dans son communiqué que la doyenne mondiale des monarques allait, elle, "continuer à honorer le programme complet de ses engagements officiels avec le soutien d'autres membres de la famille royale", mettant ainsi fin à une nuit et une matinée de suspense et d'interrogations.
Quelques heures plus tôt, une source bien informée auprès du Palais avait assuré à l'AFP qu'il n'y avait "pas de raison de s'alarmer" pour la santé de la reine ou de son époux, alors que les spéculations allaient bon train suite à un article publié dans la nuit par le tabloïd The Daily Mail.
Celui-ci faisait état d'une réunion d'urgence "très inhabituelle" de l'ensemble du personnel du Palais, "avec des rumeurs d'une annonce imminente concernant la reine ou le duc d’Édimbourg". Une formulation qui a laissé craindre le pire.
Cet hiver, la reine et le prince Philip avaient dû renoncer à plusieurs événements autour de Noël en raison d'un gros rhume.
Mais ils sont tous deux apparus en bonne santé mercredi lorsque le duc d’Édimbourg a inauguré une plaque dans un stade de cricket, alors que la monarque a reçu la Première ministre Theresa May venue l'informer de la dissolution du Parlement, qui sera renouvelé lors des législatives du 8 juin.
"Je suis l'expert en inauguration de plaques le plus expérimenté du monde", a plaisanté à cette occasion le prince Philip, réputé pour son humour corrosif.
Il est actuellement parrain, président ou membre de plus de 780 organisations. "Il continuera ses activités jusqu'en août, que ce soit à titre individuel ou en accompagnant la reine. Ensuite le duc n'acceptera pas de nouvelles invitations, même s'il pourra choisir de participer à des événements publics de temps en temps", a précisé Buckingham Palace.
La Première ministre britannique Theresa May a aussitôt exprimé sa "profonde gratitude" et envoyé ses "meilleurs vœux" au duc d’Édimbourg.
Devant le palais de Buckingham où les touristes attendaient la relève de la garde, Sarah Graham, une Ecossaise de 30 ans, a estimé que c'était "le moment". " C'est un vieil homme, le pauvre", a-t-elle déclaré à l'AFP.
Dès 2011, le prince Philip avait estimé qu'il avait "accompli (s)a part" du travail aux côtés de la reine à la longévité sans précédent.
Aussi gaffeur et blagueur qu'Elizabeth II est réservée, le prince Philip seconde son épouse depuis son accession sur le trône en 1952, il y a plus de 65 ans.
"Mon premier, second et ultime emploi est de ne jamais laisser tomber la reine", a-t-il aussi dit.
En retour, Elizabeth II avait déclaré que le prince Philip était son "roc" et "tout simplement ma force et mon soutien".
Même si elle délègue peu à peu ses activités aux autres membres de la famille royale, la doyenne mondiale des monarques affiche une forme resplendissante et n'entend nullement abdiquer.
Selon les chiffres compilés par le spécialiste de la monarchie Tim O'Donovan, elle continue à honorer près d'un engagement officiel par jour en moyenne, avec encore 332 en 2016, contre 393 en 2014 et 341 en 2015.
Son fils et héritier, le prince Charles, la représente cependant de plus en plus dans les voyages à l'étranger, tout comme ses petits-fils Harry et William.
"C'est clairement un moment de transition. Je pense qu'elle voudra probablement en faire moins", a déclaré à l'AFP l'expert royal Robert Jobson qui s'étonne de la voir continuer seule et s'attend à ce que Charles occupe de plus en plus le devant de la scène.
Elle n'avait que 13 ans lorsqu'elle rencontra pour la première fois Philip de Grèce et du Danemark dont elle tomba tout de suite sous le charme. Le mariage eut lieu le 20 novembre 1947 en l'abbaye de Westminster.
Le tempérament fougueux du prince Philip lui a fait commettre des gaffes, parfois aux relents xénophobes. Mais la reine ne lui en a jamais tenu rigueur, pas plus que ses sujets qui trouvent qu'il apporte un peu de légèreté à la monarchie et lui savent gré de sa constance auprès d'Elizabeth II.
"Son Altesse Royale le duc d’Édimbourg a décidé de ne plus honorer d'engagements publics à partir de l'automne cette année", a indiqué le palais, ajoutant que le duc qui va fêter ses 96 ans en juin avait "le soutien entier" de la reine, âgée de 91 ans.
Buckingham Palace a souligné dans son communiqué que la doyenne mondiale des monarques allait, elle, "continuer à honorer le programme complet de ses engagements officiels avec le soutien d'autres membres de la famille royale", mettant ainsi fin à une nuit et une matinée de suspense et d'interrogations.
Quelques heures plus tôt, une source bien informée auprès du Palais avait assuré à l'AFP qu'il n'y avait "pas de raison de s'alarmer" pour la santé de la reine ou de son époux, alors que les spéculations allaient bon train suite à un article publié dans la nuit par le tabloïd The Daily Mail.
Celui-ci faisait état d'une réunion d'urgence "très inhabituelle" de l'ensemble du personnel du Palais, "avec des rumeurs d'une annonce imminente concernant la reine ou le duc d’Édimbourg". Une formulation qui a laissé craindre le pire.
Cet hiver, la reine et le prince Philip avaient dû renoncer à plusieurs événements autour de Noël en raison d'un gros rhume.
- 780 organisations -
Mais ils sont tous deux apparus en bonne santé mercredi lorsque le duc d’Édimbourg a inauguré une plaque dans un stade de cricket, alors que la monarque a reçu la Première ministre Theresa May venue l'informer de la dissolution du Parlement, qui sera renouvelé lors des législatives du 8 juin.
"Je suis l'expert en inauguration de plaques le plus expérimenté du monde", a plaisanté à cette occasion le prince Philip, réputé pour son humour corrosif.
Il est actuellement parrain, président ou membre de plus de 780 organisations. "Il continuera ses activités jusqu'en août, que ce soit à titre individuel ou en accompagnant la reine. Ensuite le duc n'acceptera pas de nouvelles invitations, même s'il pourra choisir de participer à des événements publics de temps en temps", a précisé Buckingham Palace.
La Première ministre britannique Theresa May a aussitôt exprimé sa "profonde gratitude" et envoyé ses "meilleurs vœux" au duc d’Édimbourg.
Devant le palais de Buckingham où les touristes attendaient la relève de la garde, Sarah Graham, une Ecossaise de 30 ans, a estimé que c'était "le moment". " C'est un vieil homme, le pauvre", a-t-elle déclaré à l'AFP.
Dès 2011, le prince Philip avait estimé qu'il avait "accompli (s)a part" du travail aux côtés de la reine à la longévité sans précédent.
Aussi gaffeur et blagueur qu'Elizabeth II est réservée, le prince Philip seconde son épouse depuis son accession sur le trône en 1952, il y a plus de 65 ans.
- Une doyenne en forme -
"Mon premier, second et ultime emploi est de ne jamais laisser tomber la reine", a-t-il aussi dit.
En retour, Elizabeth II avait déclaré que le prince Philip était son "roc" et "tout simplement ma force et mon soutien".
Même si elle délègue peu à peu ses activités aux autres membres de la famille royale, la doyenne mondiale des monarques affiche une forme resplendissante et n'entend nullement abdiquer.
Selon les chiffres compilés par le spécialiste de la monarchie Tim O'Donovan, elle continue à honorer près d'un engagement officiel par jour en moyenne, avec encore 332 en 2016, contre 393 en 2014 et 341 en 2015.
Son fils et héritier, le prince Charles, la représente cependant de plus en plus dans les voyages à l'étranger, tout comme ses petits-fils Harry et William.
"C'est clairement un moment de transition. Je pense qu'elle voudra probablement en faire moins", a déclaré à l'AFP l'expert royal Robert Jobson qui s'étonne de la voir continuer seule et s'attend à ce que Charles occupe de plus en plus le devant de la scène.
Elle n'avait que 13 ans lorsqu'elle rencontra pour la première fois Philip de Grèce et du Danemark dont elle tomba tout de suite sous le charme. Le mariage eut lieu le 20 novembre 1947 en l'abbaye de Westminster.
Le tempérament fougueux du prince Philip lui a fait commettre des gaffes, parfois aux relents xénophobes. Mais la reine ne lui en a jamais tenu rigueur, pas plus que ses sujets qui trouvent qu'il apporte un peu de légèreté à la monarchie et lui savent gré de sa constance auprès d'Elizabeth II.