En Mai 2009, la magazine Marianne titrait : "Pauvres riches"
LONDRES, 24 janvier 2011 (AFP) - L'épouse d'un cadre de la City, qui racontait sur son blog les malheurs d'une riche famille londonienne obligée de modérer ses déplacements en hélicoptère pour faire face à la crise, a été contrainte de fermer son site après avoir présenté des excuses.
Apparu en août sous une plume anonyme, le blog "Mère la rigueur" avait rapidement rencontré un certain succès public. Il était surtout devenu un sujet de polémique, relayé par la presse britannique, au moment où le pays se trouve confronté à des coupes budgétaires sans précédent qui pourraient mettre au chômage des centaines de milliers de personnes.
Son auteure, une mère au foyer de deux enfants de 10 et 11 ans, y racontait sur un ton badin combien son existence devenait difficile, obligée par exemple d'annuler des vacances aux Maldives pour se rabattre sur le Maroc. Ou les difficultés à mener à bien les travaux de rénovation de sa maison de Londres "à X millions de livres".
Une de ses pires expériences récentes avait été d'annoncer à ses enfants qu'ils ne pourraient pas se rendre comme promis en hélicoptère privé de Nice à Saint-Tropez, sur la Côte d'Azur.
Son époux, surnommé "le directeur général des dépenses", y tenait une place particulière. Déboussolé à l'idée de devoir faire ressemeler ses chaussures en cuir faites sur mesure par un bottier italien, il ignore jusqu'au nom de certaines chaînes d'habillement grand public.
A force de détails de plus en plus précis, la presse britannique finit évidemment par démasquer la semaine dernière la coupable, dont le nom s'est vite retrouvé dans les journaux. Et, en conséquence, celui de son époux, un responsable de la société de conseils PricewaterhouseCoopers.
Embarrassée par les conséquences potentielles de l'affaire sur la carrière son mari, Ashley Unwin, 44 ans, a présenté ses excuses dimanche dans les colonnes du Sunday Telegraph, en expliquant que son blog était un "exercice de création littéraire" qu'il n'aurait pas fallu prendre au premier degré.
"Il semble avoir choqué des gens. Ce n'était pas mon intention, je m'en excuse", a-t-elle assuré après avoir mis un terme aux aventures de "Mère la rigueur".
phv/lv/plh
© 1994-2010 Agence France-Presse
Apparu en août sous une plume anonyme, le blog "Mère la rigueur" avait rapidement rencontré un certain succès public. Il était surtout devenu un sujet de polémique, relayé par la presse britannique, au moment où le pays se trouve confronté à des coupes budgétaires sans précédent qui pourraient mettre au chômage des centaines de milliers de personnes.
Son auteure, une mère au foyer de deux enfants de 10 et 11 ans, y racontait sur un ton badin combien son existence devenait difficile, obligée par exemple d'annuler des vacances aux Maldives pour se rabattre sur le Maroc. Ou les difficultés à mener à bien les travaux de rénovation de sa maison de Londres "à X millions de livres".
Une de ses pires expériences récentes avait été d'annoncer à ses enfants qu'ils ne pourraient pas se rendre comme promis en hélicoptère privé de Nice à Saint-Tropez, sur la Côte d'Azur.
Son époux, surnommé "le directeur général des dépenses", y tenait une place particulière. Déboussolé à l'idée de devoir faire ressemeler ses chaussures en cuir faites sur mesure par un bottier italien, il ignore jusqu'au nom de certaines chaînes d'habillement grand public.
A force de détails de plus en plus précis, la presse britannique finit évidemment par démasquer la semaine dernière la coupable, dont le nom s'est vite retrouvé dans les journaux. Et, en conséquence, celui de son époux, un responsable de la société de conseils PricewaterhouseCoopers.
Embarrassée par les conséquences potentielles de l'affaire sur la carrière son mari, Ashley Unwin, 44 ans, a présenté ses excuses dimanche dans les colonnes du Sunday Telegraph, en expliquant que son blog était un "exercice de création littéraire" qu'il n'aurait pas fallu prendre au premier degré.
"Il semble avoir choqué des gens. Ce n'était pas mon intention, je m'en excuse", a-t-elle assuré après avoir mis un terme aux aventures de "Mère la rigueur".
phv/lv/plh
© 1994-2010 Agence France-Presse