Moscou, Russie | AFP | jeudi 07/12/2023 - Une adolescente de 14 ans a ouvert le feu jeudi dans une école à Briansk, une ville de l'ouest de la Russie, tuant une camarade d'un tir de fusil à pompe et blessant cinq autres élèves avant de se suicider.
Autrefois rarissimes, les fusillades mortelles, notamment dans des écoles, ont tendance à devenir plus nombreuses en Russie depuis quelques années.
Le président Vladimir Poutine s'en est alarmé par le passé, y voyant un phénomène importé des États-Unis et un effet pervers de la mondialisation.
"Une fille de 14 ans est venue à l'école avec un fusil à pompe, tirant sur ses camarades" et tuant une élève de sa classe, a indiqué jeudi matin le communiqué du Comité d'enquête de Russie.
Selon la police de la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine, la tireuse s'est ensuite suicidée.
"Les motifs et les circonstances" du drame sont en train d'être établis, a précisé la police, qui n'a donné aucune indication sur les motivations de la jeune fille.
Un différend avec ses camarades est considéré comme l'hypothèse la plus probable, a précisé l'agence de presse d'Etat Tass, s'appuyant sur des sources policières.
Des vidéos, tournées par des élèves et publiées sur Internet, montrent des enfants paniqués, leurs cris retentissant en même temps que de fortes détonations. D'autres images les montrent barricadés dans une salle de classe.
Le gouverneur régional, Alexandre Bogomaz, a indiqué que cette "tragédie terrible" s'était produite dans l'école numéro 5 de Briansk.
Selon lui, les cinq blessés sont des enfants qui ont été hospitalisés. Deux d'entre eux sont légèrement touchés et trois autres ont des blessures de gravité moyenne.
L'identité de la suspecte n'a pas été communiquée par les autorités, des médias russes affirmant simplement qu'elle se prénommait Alina.
Sa soeur jumelle se trouvait également dans la classe et est en état de choc, ont indiqué les agences de presse russes.
Le père entendu
L'arme utilisée par la tireuse appartenait à son père, a précisé l'agence Tass, ajoutant que celui-ci était entendu par les enquêteurs et que l'appartement familial était perquisitionné.
Les autorités "cherchent à savoir comment l'arme était rangée à la maison, comment l'enfant a pu la prendre, et si (le père) a enseigné le tir à la jeune fille", a indiqué une source au sein des forces de l'ordre à Tass.
Des médias locaux ont affirmé qu'elle était également munie d'un couteau.
Des images, publiées par le Comité d'enquêtes russe, montrent des agents en train de fouiller la salle de classe, où manuels scolaires et cahiers sont encore ouverts sur les tables.
Les fusillades de ce type se multipliant en Russie ces dernières années, les autorités ont réagi en durcissant la législation sur le port d'armes, pourtant déjà très restrictive.
Après l'attaque, le Kremlin a assuré qu'il chercherait à déterminer "pourquoi les mesures n'ont pas fonctionné".
En septembre 2022, quinze personnes avaient été tuées, dont 11 enfants, au cours d'une fusillade dans une école d'Ijevsk, dans le centre de la Russie, par un ancien élève de l'établissement.
En avril 2022, un homme avait ouvert le feu dans une école maternelle et tué deux enfants ainsi qu'une institutrice, avant de se suicider, dans la région d'Oulianovsk, également dans le centre de la Russie.
En septembre 2021, un étudiant de 19 ans tuait 6 personnes dans l'université de Perm, dans l'Oural. Ayant survécu, il a été jugé et condamné en décembre 2022 à la prison à perpétuité.
La fusillade la plus meurtrière remonte à octobre 2018, quand un lycéen avait tué 19 personnes avant de se donner la mort dans un lycée de Kertch, dans la péninsule ukrainienne de Crimée annexée par la Russie en 2014.
C'est après ce drame que M. Poutine avait blâmé "la mondialisation", estimant que le phénomène des fusillades scolaires provenait des Etats-Unis.
Autrefois rarissimes, les fusillades mortelles, notamment dans des écoles, ont tendance à devenir plus nombreuses en Russie depuis quelques années.
Le président Vladimir Poutine s'en est alarmé par le passé, y voyant un phénomène importé des États-Unis et un effet pervers de la mondialisation.
"Une fille de 14 ans est venue à l'école avec un fusil à pompe, tirant sur ses camarades" et tuant une élève de sa classe, a indiqué jeudi matin le communiqué du Comité d'enquête de Russie.
Selon la police de la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine, la tireuse s'est ensuite suicidée.
"Les motifs et les circonstances" du drame sont en train d'être établis, a précisé la police, qui n'a donné aucune indication sur les motivations de la jeune fille.
Un différend avec ses camarades est considéré comme l'hypothèse la plus probable, a précisé l'agence de presse d'Etat Tass, s'appuyant sur des sources policières.
Des vidéos, tournées par des élèves et publiées sur Internet, montrent des enfants paniqués, leurs cris retentissant en même temps que de fortes détonations. D'autres images les montrent barricadés dans une salle de classe.
Le gouverneur régional, Alexandre Bogomaz, a indiqué que cette "tragédie terrible" s'était produite dans l'école numéro 5 de Briansk.
Selon lui, les cinq blessés sont des enfants qui ont été hospitalisés. Deux d'entre eux sont légèrement touchés et trois autres ont des blessures de gravité moyenne.
L'identité de la suspecte n'a pas été communiquée par les autorités, des médias russes affirmant simplement qu'elle se prénommait Alina.
Sa soeur jumelle se trouvait également dans la classe et est en état de choc, ont indiqué les agences de presse russes.
Le père entendu
L'arme utilisée par la tireuse appartenait à son père, a précisé l'agence Tass, ajoutant que celui-ci était entendu par les enquêteurs et que l'appartement familial était perquisitionné.
Les autorités "cherchent à savoir comment l'arme était rangée à la maison, comment l'enfant a pu la prendre, et si (le père) a enseigné le tir à la jeune fille", a indiqué une source au sein des forces de l'ordre à Tass.
Des médias locaux ont affirmé qu'elle était également munie d'un couteau.
Des images, publiées par le Comité d'enquêtes russe, montrent des agents en train de fouiller la salle de classe, où manuels scolaires et cahiers sont encore ouverts sur les tables.
Les fusillades de ce type se multipliant en Russie ces dernières années, les autorités ont réagi en durcissant la législation sur le port d'armes, pourtant déjà très restrictive.
Après l'attaque, le Kremlin a assuré qu'il chercherait à déterminer "pourquoi les mesures n'ont pas fonctionné".
En septembre 2022, quinze personnes avaient été tuées, dont 11 enfants, au cours d'une fusillade dans une école d'Ijevsk, dans le centre de la Russie, par un ancien élève de l'établissement.
En avril 2022, un homme avait ouvert le feu dans une école maternelle et tué deux enfants ainsi qu'une institutrice, avant de se suicider, dans la région d'Oulianovsk, également dans le centre de la Russie.
En septembre 2021, un étudiant de 19 ans tuait 6 personnes dans l'université de Perm, dans l'Oural. Ayant survécu, il a été jugé et condamné en décembre 2022 à la prison à perpétuité.
La fusillade la plus meurtrière remonte à octobre 2018, quand un lycéen avait tué 19 personnes avant de se donner la mort dans un lycée de Kertch, dans la péninsule ukrainienne de Crimée annexée par la Russie en 2014.
C'est après ce drame que M. Poutine avait blâmé "la mondialisation", estimant que le phénomène des fusillades scolaires provenait des Etats-Unis.