TOKYO, 3 octobre 2013 (AFP) - Fuite d'un réservoir de liquide radioactif, débordements d'eau de pluie contaminée, les pépins s'enchaînent à la centrale accidentée de Fukushima dont la situation est pourtant soi-disant "sous contrôle" selon le Premier ministre japonais.
Tokyo Electric Power (Tepco), qui gère le site ravagé par le tsunami du 11 mars 2011, a annoncé avoir découvert mercredi en toute fin de journée des gouttes sur la partie supérieure d'un réservoir.
Quelques heures plus tard, après minuit (15H00 GMT mercredi), la compagnie confirmait dans un courriel qu'il s'agissait d'une fuite, indiquant "on ne peut pas écarter l'hypothèse d'un écoulement au-delà de la zone des réservoirs (entourée d'un muret) vers l'océan Pacifique" distant de 200 mètres environ.
Les mesures effectuées sur cette eau ont montré un niveau de 200.000 becquerels de rayonnements bêta.
Une fuite de 300 m3 d'eau très radioactive s'était déjà produite en août d'un gros réservoir de 1.000 m3, incident qualifié de "grave". Il avait dégénéré en crise, obligeant Tepco à affecter des moyens supplémentaires pour contrôler les quelque 300 réservoirs similaires disséminés sur le site et dont la fiabilité laisse à désirer. Montées à la hâte, ces citernes en acier de 11 mètres de haut sur 12 de diamètres ne sont manifestement pas adaptées à la tâche qui leur est assignée.
Débutée juste avant le vote final pour l'attribution des jeux Olympiques de 2020, cette série noire avait conduit le Premier ministre nippon, Shinzo Abe, à s'impliquer pour garantir que "la situation était sous contrôle" et "les effets (des fuites d'eau) bloqués dans les 0,3 km2 du port de la centrale".
Depuis pourtant, et malgré l'engagement de l'Etat à tout faire pour venir à bout de cette débâcle, des avaries se manifestent quotidiennement.
Il ne se passe pas un jour sans que soit annoncé tantôt une fuite, tantôt un écoulement d'eau, ou bien l'arrêt soudain d'un équipement.
Ces problèmes sont soit dus à la vulnérabilité des équipements dans un lieu qui ressemble encore "à un hôpital de champ de bataille", dixit un vice-président de Tepco, soit à des erreurs humaines.
Mercredi encore, 23 tonnes d'eau de pluie un peu contaminée avaient débordé après s'être accumulées dans les zones où sont installés des réservoirs, lesquels sont couverts d'une dalle de béton et entourés d'un muret d'une trentaine de centimètres.
Plusieurs typhons ont provoqué dans l'est du Japon de très fortes pluies, averses auxquelles n'a pas échappé le complexe atomique en piteux état.
Mardi déjà, 4 tonnes d'eau de pluie radioactive s'étaient accidentellement répandues au sol alors que des travailleurs la pompaient pour la transvaser dans un réservoir de 12 tonnes vide.
Dans les deux cas, l'eau qui a fui s'est répandue au sol dans lequel elle a en grande partie pénétré.
La centrale accidentée Fukushima Daiichi regorge d'eau radioactive en partie stockée dans un millier de réservoirs ou accumulée dans les sous-sols du site.
Tepco se débat depuis plus de deux ans avec ce liquide dont la quantité augmente de jour en jour.
Un système de décontamination est bien installé pour traiter cette eau et en extraire 62 des 63 éléments radioactifs restants (après le retrait des césium 134/137), mais il ne cesse de tomber en panne. Il ne refonctionne partiellement que depuis lundi. Un autre, plus performant, doit être développé avec des fonds publics, mais il n'entrera en service au mieux que l'année prochaine.
Outre les problèmes d'eau, différents soucis plus ou moins graves ne cessent de perturber les opérations qui doivent conduire au démantèlement du site durant les quatre décennies à venir.
Tokyo Electric Power (Tepco), qui gère le site ravagé par le tsunami du 11 mars 2011, a annoncé avoir découvert mercredi en toute fin de journée des gouttes sur la partie supérieure d'un réservoir.
Quelques heures plus tard, après minuit (15H00 GMT mercredi), la compagnie confirmait dans un courriel qu'il s'agissait d'une fuite, indiquant "on ne peut pas écarter l'hypothèse d'un écoulement au-delà de la zone des réservoirs (entourée d'un muret) vers l'océan Pacifique" distant de 200 mètres environ.
Les mesures effectuées sur cette eau ont montré un niveau de 200.000 becquerels de rayonnements bêta.
Une fuite de 300 m3 d'eau très radioactive s'était déjà produite en août d'un gros réservoir de 1.000 m3, incident qualifié de "grave". Il avait dégénéré en crise, obligeant Tepco à affecter des moyens supplémentaires pour contrôler les quelque 300 réservoirs similaires disséminés sur le site et dont la fiabilité laisse à désirer. Montées à la hâte, ces citernes en acier de 11 mètres de haut sur 12 de diamètres ne sont manifestement pas adaptées à la tâche qui leur est assignée.
Débutée juste avant le vote final pour l'attribution des jeux Olympiques de 2020, cette série noire avait conduit le Premier ministre nippon, Shinzo Abe, à s'impliquer pour garantir que "la situation était sous contrôle" et "les effets (des fuites d'eau) bloqués dans les 0,3 km2 du port de la centrale".
Depuis pourtant, et malgré l'engagement de l'Etat à tout faire pour venir à bout de cette débâcle, des avaries se manifestent quotidiennement.
Il ne se passe pas un jour sans que soit annoncé tantôt une fuite, tantôt un écoulement d'eau, ou bien l'arrêt soudain d'un équipement.
Ces problèmes sont soit dus à la vulnérabilité des équipements dans un lieu qui ressemble encore "à un hôpital de champ de bataille", dixit un vice-président de Tepco, soit à des erreurs humaines.
Mercredi encore, 23 tonnes d'eau de pluie un peu contaminée avaient débordé après s'être accumulées dans les zones où sont installés des réservoirs, lesquels sont couverts d'une dalle de béton et entourés d'un muret d'une trentaine de centimètres.
Plusieurs typhons ont provoqué dans l'est du Japon de très fortes pluies, averses auxquelles n'a pas échappé le complexe atomique en piteux état.
Mardi déjà, 4 tonnes d'eau de pluie radioactive s'étaient accidentellement répandues au sol alors que des travailleurs la pompaient pour la transvaser dans un réservoir de 12 tonnes vide.
Dans les deux cas, l'eau qui a fui s'est répandue au sol dans lequel elle a en grande partie pénétré.
La centrale accidentée Fukushima Daiichi regorge d'eau radioactive en partie stockée dans un millier de réservoirs ou accumulée dans les sous-sols du site.
Tepco se débat depuis plus de deux ans avec ce liquide dont la quantité augmente de jour en jour.
Un système de décontamination est bien installé pour traiter cette eau et en extraire 62 des 63 éléments radioactifs restants (après le retrait des césium 134/137), mais il ne cesse de tomber en panne. Il ne refonctionne partiellement que depuis lundi. Un autre, plus performant, doit être développé avec des fonds publics, mais il n'entrera en service au mieux que l'année prochaine.
Outre les problèmes d'eau, différents soucis plus ou moins graves ne cessent de perturber les opérations qui doivent conduire au démantèlement du site durant les quatre décennies à venir.