WASHINGTON, 30 novembre 2010 (AFP) - La Maison Blanche a dénoncé lundi "un crime grave" après la révélation par le site internet WikiLeaks de notes diplomatiques américaines qui suscitent l'embarras dans les chancelleries du monde entier.
"C'est avant tout un crime grave. Je ne pense pas que qui que ce soit ici vous dirait que ce n'est pas inquiétant pour la sécurité", a déclaré le porte-parole de la présidence américaine, Robert Gibbs.
"WikiLeaks et ceux qui disséminent ces informations à des gens comme ceux-là sont avant tout des criminels, je crois qu'il faut être clair là-dessus", a-t-il dénoncé.
Interrogé sur de possibles mesures contre WikiLeaks, M. Gibbs a rappelé qu'une enquête pénale avait été ouverte après de premières fuites. Mais, a-t-il également déclaré, "dans l'ensemble de l'administration, nous étudions plusieurs options. Et je n'en exclurais aucune".
Les fuites de documents confidentiels de la diplomatie américaine constituent "de graves violations de la loi et une menace grave pour ceux qui mènent et aident notre politique étrangère", a martelé le porte-parole.
Il avait auparavant déclaré que le président Barack Obama était "pour le moins mécontent" des fuites de WikiLeaks.
"On peut dire sans risque de se tromper que le président était pour le moins mécontent quand il a été informé (la semaine dernière) de la publication prochaine de ces documents", 250.000 notes diplomatiques américaines, a affirmé M. Gibbs.
Ces indiscrétions concernant les relations entre les Etats-Unis et de nombreux pays sèment l'embarras depuis dimanche dans les milieux diplomatiques, certaines notes dévoilées par la presse faisant état de jugements peu amènes de Washington à l'égard de dirigeants étrangers, et de discussions entre diplomates et responsables de certains pays.
"Evidemment, une mise au jour de ce genre de discussions n'est vraiment pas une bonne chose. Cela ne change pas le fait que nous devons nous occuper de nombreux problèmes sur la scène internationale, et qu'il paraît difficile de faire des progrès sur ces questions sans impulsion américaine", a remarqué le porte-parole.
"Je ne pense pas que la publication de ces documents ait des conséquences sur notre capacité à mener une politique étrangère qui porte nos intérêts et réponde aux inquiétudes sur les dossiers qui menacent" la stabilité mondiale, a encore assuré M. Gibbs.
Plus tôt lundi, la Maison Blanche avait publié une directive ordonnant un passage en revue des procédures de sécurité pour éviter de nouvelles révélations de documents sensibles.
"Tout échec dans la protection des informations classées (...) est inacceptable et ne sera pas toléré", a affirmé le directeur du bureau du budget de la Maison Blanche, Jacob Lew, dans ce texte transmis aux chefs de service et d'administrations.
Dès dimanche, la Maison Blanche avait condamné "dans les termes les plus forts" la publication "irresponsable et dangereuse" de nouveaux documents diplomatiques américains, affirmant que l'initiative du site WikiLeaks pourrait faire courir des risques mortels à des individus.
Sarah Palin, figure des ultra-conservateurs américains, a estimé sur sa page Facebook que les fuites "soulevaient de graves questions quant à l'incompétence de l'administration Obama dans la gestion de cet énorme fiasco".
"Avons-nous utilisé tous les moyens cybernétiques à notre disposition pour démanteler de manière permanente WikiLeaks?", s'est également interrogée l'ancienne candidate républicaine à la vice-présidence des Etats-Unis.
tq-cl/eg/cel
"C'est avant tout un crime grave. Je ne pense pas que qui que ce soit ici vous dirait que ce n'est pas inquiétant pour la sécurité", a déclaré le porte-parole de la présidence américaine, Robert Gibbs.
"WikiLeaks et ceux qui disséminent ces informations à des gens comme ceux-là sont avant tout des criminels, je crois qu'il faut être clair là-dessus", a-t-il dénoncé.
Interrogé sur de possibles mesures contre WikiLeaks, M. Gibbs a rappelé qu'une enquête pénale avait été ouverte après de premières fuites. Mais, a-t-il également déclaré, "dans l'ensemble de l'administration, nous étudions plusieurs options. Et je n'en exclurais aucune".
Les fuites de documents confidentiels de la diplomatie américaine constituent "de graves violations de la loi et une menace grave pour ceux qui mènent et aident notre politique étrangère", a martelé le porte-parole.
Il avait auparavant déclaré que le président Barack Obama était "pour le moins mécontent" des fuites de WikiLeaks.
"On peut dire sans risque de se tromper que le président était pour le moins mécontent quand il a été informé (la semaine dernière) de la publication prochaine de ces documents", 250.000 notes diplomatiques américaines, a affirmé M. Gibbs.
Ces indiscrétions concernant les relations entre les Etats-Unis et de nombreux pays sèment l'embarras depuis dimanche dans les milieux diplomatiques, certaines notes dévoilées par la presse faisant état de jugements peu amènes de Washington à l'égard de dirigeants étrangers, et de discussions entre diplomates et responsables de certains pays.
"Evidemment, une mise au jour de ce genre de discussions n'est vraiment pas une bonne chose. Cela ne change pas le fait que nous devons nous occuper de nombreux problèmes sur la scène internationale, et qu'il paraît difficile de faire des progrès sur ces questions sans impulsion américaine", a remarqué le porte-parole.
"Je ne pense pas que la publication de ces documents ait des conséquences sur notre capacité à mener une politique étrangère qui porte nos intérêts et réponde aux inquiétudes sur les dossiers qui menacent" la stabilité mondiale, a encore assuré M. Gibbs.
Plus tôt lundi, la Maison Blanche avait publié une directive ordonnant un passage en revue des procédures de sécurité pour éviter de nouvelles révélations de documents sensibles.
"Tout échec dans la protection des informations classées (...) est inacceptable et ne sera pas toléré", a affirmé le directeur du bureau du budget de la Maison Blanche, Jacob Lew, dans ce texte transmis aux chefs de service et d'administrations.
Dès dimanche, la Maison Blanche avait condamné "dans les termes les plus forts" la publication "irresponsable et dangereuse" de nouveaux documents diplomatiques américains, affirmant que l'initiative du site WikiLeaks pourrait faire courir des risques mortels à des individus.
Sarah Palin, figure des ultra-conservateurs américains, a estimé sur sa page Facebook que les fuites "soulevaient de graves questions quant à l'incompétence de l'administration Obama dans la gestion de cet énorme fiasco".
"Avons-nous utilisé tous les moyens cybernétiques à notre disposition pour démanteler de manière permanente WikiLeaks?", s'est également interrogée l'ancienne candidate républicaine à la vice-présidence des Etats-Unis.
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