Sydney, Australie | AFP | mercredi 23/08/2016 - Le constructeur naval français DCNS a été victime d'une fuite massive d'informations techniques confidentielles sur ses sous-marins Scorpène, ce qui pourrait alarmer les armées indienne, malaisienne et chilienne qui les utilisent, rapporte mercredi le journal The Australian.
Le groupe DCNS, détenu à 62% par l'Etat français, a indiqué à l'AFP que "les autorités nationales de sécurité" françaises "enquêtent", sans donner plus de détails.
"Cette enquête déterminera la nature exacte des documents qui ont fait l'objet de ces fuites, les préjudices éventuels pour nos clients ainsi que les responsabilités", a ajouté le groupe.
Les 22.400 pages divulguées, que le quotidien australien affirme avoir consultées, détaillent les capacités de combat des Scorpène de la DCNS, conçus pour la marine indienne et dont plusieurs unités ont été achetées par la Malaisie et le Chili.
Le Brésil doit lui aussi déployer ces submersibles à partir de 2018.
La fuite pourrait également inquiéter l'Australie, qui a octroyé en avril un contrat de 50 milliards de dollars australiens (38 milliards de dollars US) au groupe DCNS pour concevoir et fabriquer sa prochaine génération de submersibles.
Le Premier ministre australien Malcolm Turnbull a reconnu que cette fuite était "préoccupante" tout en en relativisant l'impact éventuel pour l'Australie.
"Le sous-marin que nous construisons ou que nous allons construire avec les Français s'appelle le Barracuda, et est totalement différent du Scorpène conçu pour la marine indienne", a-t-il dit à la chaîne australienne Channel Seven.
"Nous avons les dispositifs de protection de nos informations de Défense les plus élevés, que ce soit dans le cadre d'échanges avec d'autres pays ou en Australie", a-t-il ajouté.
La fuite n'a "aucun lien avec le prochain programme de sous-marins du gouvernement australien", a ajouté dans un communiqué le ministre australien de l'Industrie de Défense, Christopher Pyne.
Ce programme, précise le ministre, "se déroule dans un cadre très strict qui régit la façon dont toutes les informations et données techniques sont gérées et seront gérées à l'avenir".
Les documents décrivent les sondes des vaisseaux, leurs systèmes de communication et de navigation, et 500 pages sont consacrées exclusivement au système de lance-torpilles, a précisé The Australian.
Selon le quotidien, la DCNS aurait laissé entendre que la fuite pourrait venir d'Inde plutôt que de France.
Les données pourraient toutefois avoir été emportées hors de France en 2011 par un ancien officier de la marine française qui, à l'époque, était un sous-traitant de la DCNS.
Les documents pourraient avoir transité par des sociétés du sud-est asiatique avant d'être finalement envoyés à une entreprise en Australie, poursuit le journal.
Le contrat des sous-marins australiens est revenu à la DCNS, mais le système de combat secret des 12 sous-marins Shortfin Barracudas est fourni par les Etats-Unis.
Les submersibles australiens sont des versions réduites des Barracudas français.
Le site internet de la DCNS affirme que le Scorpène est équipé de la technologie la plus pointue et la plus protégée, faisant de lui le plus létal des sous-marins conventionnels de l'histoire.
Le groupe DCNS, détenu à 62% par l'Etat français, a indiqué à l'AFP que "les autorités nationales de sécurité" françaises "enquêtent", sans donner plus de détails.
"Cette enquête déterminera la nature exacte des documents qui ont fait l'objet de ces fuites, les préjudices éventuels pour nos clients ainsi que les responsabilités", a ajouté le groupe.
Les 22.400 pages divulguées, que le quotidien australien affirme avoir consultées, détaillent les capacités de combat des Scorpène de la DCNS, conçus pour la marine indienne et dont plusieurs unités ont été achetées par la Malaisie et le Chili.
Le Brésil doit lui aussi déployer ces submersibles à partir de 2018.
La fuite pourrait également inquiéter l'Australie, qui a octroyé en avril un contrat de 50 milliards de dollars australiens (38 milliards de dollars US) au groupe DCNS pour concevoir et fabriquer sa prochaine génération de submersibles.
Le Premier ministre australien Malcolm Turnbull a reconnu que cette fuite était "préoccupante" tout en en relativisant l'impact éventuel pour l'Australie.
"Le sous-marin que nous construisons ou que nous allons construire avec les Français s'appelle le Barracuda, et est totalement différent du Scorpène conçu pour la marine indienne", a-t-il dit à la chaîne australienne Channel Seven.
"Nous avons les dispositifs de protection de nos informations de Défense les plus élevés, que ce soit dans le cadre d'échanges avec d'autres pays ou en Australie", a-t-il ajouté.
La fuite n'a "aucun lien avec le prochain programme de sous-marins du gouvernement australien", a ajouté dans un communiqué le ministre australien de l'Industrie de Défense, Christopher Pyne.
Ce programme, précise le ministre, "se déroule dans un cadre très strict qui régit la façon dont toutes les informations et données techniques sont gérées et seront gérées à l'avenir".
Les documents décrivent les sondes des vaisseaux, leurs systèmes de communication et de navigation, et 500 pages sont consacrées exclusivement au système de lance-torpilles, a précisé The Australian.
Selon le quotidien, la DCNS aurait laissé entendre que la fuite pourrait venir d'Inde plutôt que de France.
Les données pourraient toutefois avoir été emportées hors de France en 2011 par un ancien officier de la marine française qui, à l'époque, était un sous-traitant de la DCNS.
Les documents pourraient avoir transité par des sociétés du sud-est asiatique avant d'être finalement envoyés à une entreprise en Australie, poursuit le journal.
Le contrat des sous-marins australiens est revenu à la DCNS, mais le système de combat secret des 12 sous-marins Shortfin Barracudas est fourni par les Etats-Unis.
Les submersibles australiens sont des versions réduites des Barracudas français.
Le site internet de la DCNS affirme que le Scorpène est équipé de la technologie la plus pointue et la plus protégée, faisant de lui le plus létal des sous-marins conventionnels de l'histoire.