PAPEETE, le 13 décembre 2015. Les fortes pluies samedi ont provoqué de nombreux dégâts sur la côte Est. Des maisons ont été sérieusement endommagées voire détruites par les rivières qui se sont transformées en torrents de boue. Un homme de 65 ans a été retrouvé mort dans la vallée de la Papeno'o. Une trentaine d'hommes du Rimap-p interviendront ce lundi dans les vallées de Tiarei.
Un mot revenait à la bouche de tous les habitants de la côte Est de Tahiti ce dimanche: « rapidité ». Samedi matin, rien ne laissait présager les terribles pluies qui allaient engloutir les vallées de Mahina à Tiarei sous un torrent de boue. Une vigilance jaune pour fortes pluies avait bien été déclarée par Météo France mais personne n'y voyait le présage des pluies diluviennes. Tout est arrivé vers midi d'un seul coup. Entre midi et 14 heures, ce sont des trombes d'eau qui se sont abattues sur la côte Est et ont fait gonfler les vallées. « Ça a été très rapide », raconte Gilbert Manea, ce dimanche matin, un tuyau à la main pour laver l'entrée de sa maison. « On n'a pas eu le temps de surélever les meubles. » Sa maison est située à quelques mètres de la rivière de la vallée Ahonu. « L'eau est montée jusqu'à la route ». La rivière ainsi gonflée était tellement forte qu'elle a grignoté sur la route. Quelques mètres plus loin, le mur d'une maison est comme suspendu dans le vide. L'eau a emporté la terre qui était autour. Ceux qui ont leur habitation au bord de la rivière sont sortis sur la route pour éviter un drame. La rivière a elle charrié de nombreux arbres même des voitures ont été emportées par la force de l'eau.
De nombreuses pelleteuses étaient à l'œuvre ce dimanche pour déblayer les rivières, les routes. Dans la vallée de Faaripo, à Papeno'o, la boue envahit encore de nombreuses maisons. A coups de brouettes, l'eau marron est évacuée. Une pelleteuse est à pied d'œuvre pour nettoyer la rivière. Samedi, la rivière a gonflé au point d'emporter de nombreuses voitures et des troncs d'arbres. Des maisons ont été complètement détruites. Des agents de l'OPH ont commencé à recenser dimanche matin les dégâts en passant dans les fare touchés. L'objectif est de pouvoir estimer rapidement les dégâts et de pouvoir intervenir grâce au compte d'aide aux victimes des calamités (CAVC).
Une réunion de crise a eu lieu dimanche en début d'après-midi à Tiarei en présence de l'administrateur des îles du Vent Christophe Lotigié, le directeur de la protection civile le lieutenant colonel Frédéric Tournay, les élus de la commune et des représentants du Pays. Tiarei a été particulièrement touchée par les fortes pluies puisque le tavana Dauphin Domingo a décidé d'évacuer la vallée samedi soir. Un pan de la montagne s'est effondré et a fait déborder la rivière qui avait atteint la route. De nombreuses maisons ont également été inondées. En arrivant dans la vallée de Onohea, Nohorai Heaux a vu des habitants avec de l'eau "jusqu'aux hanches". "On nous a prévenu qu'il fallait évacuer car l'eau vient jusque sur la route principale. Je vais être relogé à Taravao dans ma belle-famille mais mes parents ne veulent pas venir car ils ont peur que la maison soit pillée dans la nuit."
Lors de la réunion de crise, il a été décidé de réquisitionner des moyens militaires : une trentaine de personnes du Rimap-p interviendront dès ce lundi matin à Tiarei pour déblayer la vallée. Ils seront aidés d'une tractopelle du RSMA. La gendarmerie et les mutoi se sont organisés ce dimanche pour assurer la sécurité de la circulation et également des maisons laissées vides par leurs occupants. Une centaine de personnes doivent ce dimanche soir à nouveau dormir dans deux salles paroissiales. Le tavana faisait tout son possible pour rétablir l'eau potable dans les habitations qui n'en avaient plus.
Un mot revenait à la bouche de tous les habitants de la côte Est de Tahiti ce dimanche: « rapidité ». Samedi matin, rien ne laissait présager les terribles pluies qui allaient engloutir les vallées de Mahina à Tiarei sous un torrent de boue. Une vigilance jaune pour fortes pluies avait bien été déclarée par Météo France mais personne n'y voyait le présage des pluies diluviennes. Tout est arrivé vers midi d'un seul coup. Entre midi et 14 heures, ce sont des trombes d'eau qui se sont abattues sur la côte Est et ont fait gonfler les vallées. « Ça a été très rapide », raconte Gilbert Manea, ce dimanche matin, un tuyau à la main pour laver l'entrée de sa maison. « On n'a pas eu le temps de surélever les meubles. » Sa maison est située à quelques mètres de la rivière de la vallée Ahonu. « L'eau est montée jusqu'à la route ». La rivière ainsi gonflée était tellement forte qu'elle a grignoté sur la route. Quelques mètres plus loin, le mur d'une maison est comme suspendu dans le vide. L'eau a emporté la terre qui était autour. Ceux qui ont leur habitation au bord de la rivière sont sortis sur la route pour éviter un drame. La rivière a elle charrié de nombreux arbres même des voitures ont été emportées par la force de l'eau.
De nombreuses pelleteuses étaient à l'œuvre ce dimanche pour déblayer les rivières, les routes. Dans la vallée de Faaripo, à Papeno'o, la boue envahit encore de nombreuses maisons. A coups de brouettes, l'eau marron est évacuée. Une pelleteuse est à pied d'œuvre pour nettoyer la rivière. Samedi, la rivière a gonflé au point d'emporter de nombreuses voitures et des troncs d'arbres. Des maisons ont été complètement détruites. Des agents de l'OPH ont commencé à recenser dimanche matin les dégâts en passant dans les fare touchés. L'objectif est de pouvoir estimer rapidement les dégâts et de pouvoir intervenir grâce au compte d'aide aux victimes des calamités (CAVC).
Une réunion de crise a eu lieu dimanche en début d'après-midi à Tiarei en présence de l'administrateur des îles du Vent Christophe Lotigié, le directeur de la protection civile le lieutenant colonel Frédéric Tournay, les élus de la commune et des représentants du Pays. Tiarei a été particulièrement touchée par les fortes pluies puisque le tavana Dauphin Domingo a décidé d'évacuer la vallée samedi soir. Un pan de la montagne s'est effondré et a fait déborder la rivière qui avait atteint la route. De nombreuses maisons ont également été inondées. En arrivant dans la vallée de Onohea, Nohorai Heaux a vu des habitants avec de l'eau "jusqu'aux hanches". "On nous a prévenu qu'il fallait évacuer car l'eau vient jusque sur la route principale. Je vais être relogé à Taravao dans ma belle-famille mais mes parents ne veulent pas venir car ils ont peur que la maison soit pillée dans la nuit."
Lors de la réunion de crise, il a été décidé de réquisitionner des moyens militaires : une trentaine de personnes du Rimap-p interviendront dès ce lundi matin à Tiarei pour déblayer la vallée. Ils seront aidés d'une tractopelle du RSMA. La gendarmerie et les mutoi se sont organisés ce dimanche pour assurer la sécurité de la circulation et également des maisons laissées vides par leurs occupants. Une centaine de personnes doivent ce dimanche soir à nouveau dormir dans deux salles paroissiales. Le tavana faisait tout son possible pour rétablir l'eau potable dans les habitations qui n'en avaient plus.
Un sexagénaire retrouvé mort
La gendarmerie a été alertée samedi par la disparition d'un homme. Sa maison, située dans la vallée de la Papeno'o, avait été ensevelie par de la boue. Les recherches ont été rendues difficiles par le mauvais temps. Malheureusement, l'homme, âgé de 65 ans, a été retrouvé mort à l'extérieur de sa maison ce dimanche matin.
